charles d'orléeans
Publié le 13/12/2012
Extrait du document
«
Au sujet de la forme de ses écrits, ses « Ballades » ne comportent pas d’envoi, mode
facultatif à cette époque.
Ses Chansons représentent une originalité car les recueils de
chansons sont rares au XV° siècle ; ses Complaintes de forme irrégulière rappellent
parfois le rythme des Lays.
Il a aussi écrit des Caroles, pièces composées à l’approche
de Noël et de nombreux Rondeaux gracieux.
Charles d’Orléans a écrit principalement
en français mais aussi en latin et en anglais.
Le français utilisé est celui parlé dans
l’Orléanais, langue qui gardera une primauté pendant tout le XVI° siècle.
Les poésies de Charles d’Orléans se divisent en deux parties.
La première est
constituée de ses poèmes écrits en captivité et désignée par « Le Livre que monseigneur
d’Orléans écrivit dans sa prison ».
La seconde partie a été écrite après sa libération et
son retour en France ; elle comprend plusieurs centaines de ballades, chansons et
rondeaux sur des sujets très variés, pour la plupart amoureux.
Dans la première partie de son œuvre, l’allégorie amoureuse, mise à la mode par
Guillaume de Lorris, tient la place la plus importante.
Elle comprend les pièces
amoureuses de sa jeunesse, les longs poèmes d’exil avec des ballades, des chansons, des
complaintes.
On y retrouve des personnages du Roman de la Rose (Vénus, Amour,
Cupidon, Espoir, Bel-Accueil, Plaisance, Pitié, Danger, Tristesse, Soin, Mélancolie,
etc.), comme dans la ballade XLIII
Durant sa captivité, Charles d’Orléans écrivit en anglais quelques-unes de ses poésies ;
d’autres furent traduites.
George Watson Taylor les a fait publier en 1827, sous le titre
« Poems written in English by Charles duke of Orleans during his captivity in
England, after the battle of Azincourt » (Londres 1827).
Les pièces lyriques que Charles d’Orléans a écrites, étaient destinées à être chantées.
Il
était aussi musicien et c’était certainement pour lui, un attrait supplémentaire pour
mettre en valeur ses œuvres.
Charles d’Orléans : En la for ê t d’ennuyeuse tristesse
Ce po
ème est compos é de trois huitains et d’un quintile de d écasyllabes. Toutes les strophes sont
ponctu
ées d’un refrain d’un vers qui est : « L’homme égar é qui ne sait o ù il va ». Les rimes, au
nombre de trois, sont communes
à chaque strophe et r éparties identiquement selon le sch éma
rythmique suivant : A/B/A/B/B/C/B/C. Il s’agit donc d’une pi
èce tr ès homog ène à la structure formelle
rigoureuse, qui exprime le deuil qu’elle relate.
Le champ lexical de la nostalgie, de la tristesse est pr
ésente à chaque strophe avec « ennuyeuse »,
« tristesse » v1, « d
étresse »v11, « mort » v19… Cette tristesse est marqu ée par le vocabulaire du
cheminement, du voyage avec « exil » v6, « guidait »v22, « chemin » v27. Un vocabulaire et des .
»
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