Devoir de Philosophie

Chemins de fer britanniques (seconde guerre mondiale).

Publié le 03/10/2012

Extrait du document

Chemins de fer britanniques (seconde guerre mondiale). Organisation La guerre contraignit le gouvernement britannique à exercer sur les entreprises privées un contrôle inconnu jusqu'alors. En janvier 1940, par exemple, l'Amirauté étendit son autorité à l'ensemble de la construction navale. Le ministère des Finances, par ailleurs, dépensa un million de livres sterling pour empêcher la flambée des prix. Au mois d'août de 1941 enfin, les quatre compagnies de chemins de fer qui se partageaient le réseau ferroviaire britannique subirent la forte emprise de l'Etat. Dix-huit mois auparavant, au terme d'un accord très critiqué, le gouvernement avait garanti aux chemins de fer un revenu annuel de quarante à cinquante millions de livres sterling, soit de six à dix millions de plus qu'en 1938. De déficitaire, l'activité ferroviaire devint rapidement prometteuse et, en moins de trois semaines, les actions ferroviaires augmentèrent globalement de 200 ...

« Chemins de fer britanniques Il Fonctionnement en temps de guerre La guerre imposa aux chemins de fer bri­ tanniques des obligations dont ils n'auraient pu s'acquitter sans un rigou­ reux contrôle de l'Etat, instauré en août 1941.

Les voies, les gares, le matériel roulant et les ateliers souffrirent beaucoup des bombardements.

Au cours de la guer­ re, on ne dénombra pas moins de 9000 «incidents» dus à l'ennemi.

Quelque 400 cheminots furent tués et 2444 autres, blessés.

En outre, la conversion d'ateliers en fabriques de munitions entraîna une insuffisance de l'entretien et on dut main­ tenir en service du matériel bon pour la casse.

Le trafic marchandises s'était pour­ tant accru de 70% et le nombre des voya­ geurs, de 50%.

Cependant, au cours de l'hiver de 1942-1943, on supprima 1 500 trains à cause du manque de locomotives.

A la fin de la guerre, les chemins de fer britanniques se trouvaient très mal en point.

Une refonte complète s'imposa.

Mais le rail s'était remarquablement com­ porté au cours des années de crise.

Entre 1939 et 1945, 260000 trains de troupes et 280000 trains de matériel militaire avaient circulé.

En 1939, l'acheminement à Southampton du Corps expéditionnaire britannique avait nécessité 260 trains spéciaux.

Il en avait fallu 200 pour assu­ rer, jusqu'aux ports écossais, la logistique terrestre de l'expédition de Norvège.

La campagne d'Afrique du Nord en mobilisa, quant à elle, 1100.

Entre mars et juillet 1944, avant et après le jour J, les che­ mins de fer britanniques durent fournir mille trains spéciaux par semaine.

En outre, les chemins de fer durent parti­ ciper aux déplacements des usines, entre­ pris pour des raisons stratégiques.

Ravi­ taillement, bois de construction, carbu­ rant, charbon et métaux voyagèrent par train.

C'est aussi par rail qu'on évacua une grande partie des décombres des bom­ bardements, récupérés pour la construc­ tion de pistes d'aviation.

Les ruines de Londres servirent ainsi de matériau pour les terrains utilisés par les bombardiers décollant de I'Est-Anglie.

Les décombres de Birmingham partirent pour le Kent et le Sussex, où s'édifiaient des bases aérien­ nes non seulement britanniques, mais aussi américaines.

En six mois, 1 700 trains de marchandises transportèrent 762 tonnes de décombres.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles