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LE CHRISTIANISME DANS LA PHILOSOPHIE

Publié le 03/04/2012

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Cinquième preuve : Empruntée à Jean Damascène et à Averroès. Nous voyons dans le monde des choses de nature diverse concorder en un ordre unique, il faut donc un être par la providence de qui le monde soit gouverné, c'est lui que nous appelons Dieu. Dans toutes ces preuves aucun sentiment religieux n'intervient, aucun élan de l'âme à Dieu, rien que les notions techniques de la Physique aristotélicienne ; aussi de bonne heure les critiques se sont demandé si la valeur de ces preuves n'était pas solidaire de celle de la Physique d'Aristote...

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« , Ses dernières vigueurs polémiques, Augustin les exerça contre l'Arianisme, la plus an ti-chrétienne des hérésies, puisqu'elle niait la divinité du Christ.

En 410, un événement atroce bouleversa les cœurs: la prise et le pillage de Rome par les Goths.

Cette catastrophe apparaissait aux dévôts des anciens cultes comme la vengeance des Dieux de l'Antique Rome délaissés.

Contre cette nouvelle levée d'ennemis, Augustin écrivit : " La Cité de Dieu ».

Mais le flot dévastateur des Vandales déferlait sur l'Afrique.

C'est dans une Hippone assiégée par les hordes barbares qu'Augustin malade, attendit la mort.

Elle vint à temps pour lui épargner la douleur de voir sa ville prise et livrée comme Rome, aux flammes, au pillage et au viol.

- II - La Doctrine : Ce qui manque à Platon, ce n'est ni la lumière de la vérité, ni la vraie conception de la félicité (Cf.

Cité, VIII, 10).

II lui manque J'idée de la voie par laquelle on réalise ce but : le Christ (Cf.

Conf., X, 29) .

• iugustin apporte au Platonisme ce qui lui manquait : une philo­ sophie de l'Histoire.

L'incarnation est un événement dont Je caractère historique fait contraste avec l'ordre éternel qui fixe immuablement les Idées.

1 - Il apporte aussi du même coup, une justification de l'ordre des passions : Contre Platon et les Stoïciens, Augustin croit que l'ordre rationnel des choses est subordonné à la connais­ sance par le cœur.

II est, d'ailleurs de ce point de vue, moins loin qu'il ne le croit du Platonisme authentique et du Plotinisme.

Contre un rationalisme moral, il invoque sa propre expérience, la valeur des passions et leur transfiguration par la " conversion "• grâce surna­ turelle.

2 - Dans les principaux points, Augustin opère un retour à l'existentiel.

S'il a trouvé avant Descartes, le fameux " Cogito ergo sum "• cette connaissance de soi, pour oainl Augustin, est la reconnaissance d'un fait, d'une existence et non la saisie, dans une idée claire et distincte, d'une essence.

- III - Conclusion : La pensée d'Augustin a deux foyers : l'un intérieur et personnel, souvenir de sa longue expérience morale et de la puissance des passions, l'autre, plus extérieur : c'est J'ensei­ gnement du dogme.

C'est dans cette " discipline catholique " qu'il a trouvé le médiateur capable de libérer ; Sa conversion est l'acte illuminant qui lui a permis de tout comprendre, c'est à elle qu'il fait appel contre tous ses ennemis : Si l'héllénisme était vrai, sa foi serait incompréhensible ;. »

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