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Les cinq parties de l'océan mondial

Publié le 26/03/2012

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Il n'existe qu'un seul océan. Jetez un bouchon de liège au large de Singapour et rien, théoriquement, ne vous empêchera de le retrouver sur la plage de Long Island, à New York, après un grand voyage. Ce phénomène montre que la Terre est la planète de l'eau, sur laquelle émergent quelques terres. Ces vastes régions aquatiques sont, pour la facilité, divisées en cinq océans principaux: le Pacifique, l'Atlantique, l'océan Indien, l'océan Austral et l'océan Glacial Arctique....

« Les limites de l'océan Pacifique sont arbitraires, et les autorités ne s'accordent ras sur leur juste définition.

La plupart conviennent néanmoins que sa limite orientale est la pointe du cap Horn.

C'est là que commence l'o­ céan Atlantique.

L'océan Atlantique représente à peu près la moitié de la surface du Pacifique, avec 82 441 000 kilomètres carrés.

Il contient 280 millions de kilomètres cubes d'eau et a une profondeur moyenne de 3 925 mètres.

Des cinq océans, il est le deuxième par ordre de grandeur, suivi dans l'ordre par l'océan Indien, l'océan Austral et l'o­ céan Glacial Arctique.

On dispose de beaucoup plus d'informations sur l'océan Atlantique que sur n'importe quel autre.

Connu depuis plus longtemps , il allait en ef­ fet jouer un rôle vital dans l'histoire du commerce et des guerres.

L'Atlantique fut le premier océan à être men­ tionné- et découvert- par les Phéniciens, qui s'aventurè­ rent bravement au-delà des colonnes d'Hercule, au­ jourd'hui appelées détroit de Gibraltar, et s'émerveillè­ rent de son immensité.

L'Atlantique ayant été le lien en­ tre 1 'Ancien Monde et le Nouveau, après la découverte des Amériques, il fallut apprendre à le connaître pour les besoins du trafic reliant les deux mondes.

Tout d'abord, il devint nécessaire de connaître les vents et les courants dominants, particulièrement le puissant Gulf Stream, pour permettre aux voiliers d'emprunter les routes les plus rapides et les plus efficaces.

Plus tard, pour poser les câbles téléphoniques, il fallut connaître la nature et le relief des fonds océaniques, tandis que le dé­ sir de rentabiliser les pêches impliquait l'étude des pro­ fondeurs, ainsi que la distribution de la vie sous-marine.

Plus récemment, le besoin se fit sentir de déterminer les différences de température des régions subaquatiques pour en faire des champs de bataille.

Dans ces condi­ tions, on a pu se faire de l'Atlantique une image nette­ ment plus claire que celle des autres océans.

Ses profon­ deurs sont assez bien connues et les nombreuses cartes dont on dispose montrent qu'une arête médiane ayant la A gau che : C ette carte anglo- sa x onn e du Xe siècle représente une terre plate (bien que dessinée c omme une sphè re) entou ­ rée par un océ an.

Les cartes ne pou vaient être corrigée s avec préci sion que si l 'exploration réfutait certaines des ancien­ nes théorie s et pou vait en avan cer de nouvelles .

En fait, la connais sance des véritables dimension s de l'océan mondial remonte à une époque relativem e nt ré cente .

forme d'un S se dessine très nettement du nord au sud.

Elle suit la forme des continents adjacents et constitue une partie de la plus grande chaîne de montagnes du monde, la fameuse dorsale médio-atlantique.

La décou­ verte de ce massif dans l'Atlantique et le fait, reconnu plus tard, de sa continuité dans tous les océans permirent d'admettre avec plus de certitude la théorie de la "dérive des continents" pour expliquer leur formation.

L'océan Indien est le plus petit des trois grands océans, mais il n'en mesure pas moins une largeur de 6 500 kilo­ mètres et une superficie égale à huit fois celle des Etats­ Unis.

Il est beaucoup moins connu que le Pacifique et l'Atlantique.

La première grande expédition océanogra­ phique dans cette région fut celle du Challenger durant son célèbre périple qui devait durer de 1872 à 1876.

Près de cent ans plus tard, une très vaste initiative interna­ tionale fut prise en vue d'approfondir les caractéristiques physiques, chimiques et biologiques de cet océan.

Ce fut l'Expédition internationale de l'océan Indien de 1960-1965, composée d'une douzaine de navires océano­ graphiques venus d'autant de nations.

L'océan Indien, dont la profondeur maximale est d'envi­ ron 7 400 mètres, a une profondeur moyenne de 3 800 mètres.

La dorsale médio-océanique entoure l'Afrique et présente la forme d'un Y renversé.

Mais toutes les crêtes de l'océan Indien ne font pas partie de cette dorsale médio-océanique.

L'Expédition internationale de l'o­ céan Indien permit de découvrir qu'un de ces massifs était extraordinairement long et rectiligne.

Il s'étend sur 2 400 kilomètres au sud du golfe du Bengale et s'appelle Ninety East Ridge (ou dorsale 90° Est) en raison de sa position le long du 90e méridien.

C'est la plus longue structure géotectonique rectiligne du monde.

On connaît vraiment très peu de choses sur l'océan Arcti­ que.

En fait, il y a à peine quatre-vingt-dix ans que l'on s'est aperçu qu'il s'agissait d'un véritable océan, avec des plates-formes continentales et une plaine abyssale.

Cette découverte avait été rendue possible par le voyage épique 41. »

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