Devoir de Philosophie

La citation dans l'argumentation

Publié le 12/12/2012

Extrait du document

« Je suis fatigué. Fatigué de devoir me lever tous les matins, fatigué de devoir sourire alors que tout va mal. J'en ai marre de cette hypocrisie permanente, marre que personne ne comprennent le pourquoi de mes soupirs. Je suis fatigué de devoir toujours être forte. Je suis fatigué de donner toute mon énergie pour une personne ou une cause. Je suis fatigué de passer une journée, je suis fatigué d'étudier, de travailler. Je suis fatigué de ne plus pouvoir dormir, je suis fatigué de penser, de réfléchir et de ressentir. Je suis fatigué d'être seule. Fatigué de marcher, courir après l'amour, après un moment qui ne reviendra pas ou après rien. Je suis fatigué de l'avenir et encore plus du passé. Marre qu'on me regarde de travers, je suis fatigué de toutes ses paroles, discours et promesses. Fatigué d'avoir à me justifier, à me défendre. Je suis fatigué de critiquer, de regarder, de juger. Fatigué de manger, boire ou respirer.Je suis fatigué et aujourd'hui je craque, mes larmes coulent sans raison... « « Never say goodbye, because saying goodbye means going away, and going away means forgetting. « « Pour tout ce que tu peux être : merci. Merci de me transmettre ton amitié et de m'offrir ta présence, rire avec tant de bonheur quand je suis avec toi, d'être toujours la près de moi, j'ai la chance inestimable de te connaître.  Alors n'oublie pas que dans mon coeur il y aura toujours une place pour toi. « « La vie n'est pas un sport qu'on se contente de regarder. Gagner, perdre, ou faire match nul, la partie est en cours, qu'on le veuille ou non. Alors allez-y, discutez avec l'arbitre, changez les règles, trichez un peu. Faites une pause et soignez vos plaies. Mais jouez. Jouez ! Jouez le jeu. Jouez vite. Jouez librement. Jouez comme si il n'y avait pas de lendemain. D'accord, l'important n'est pas de gagner ou de perdre, l'important c'est la manière de jouer. Vous ne croyez pas ? «  « Certaines trahisons sont inévitables. On fait l'impossible pour reconstruire la confiance qu'on a perdue, mais certaines trahisons, certaines blessures sont si graves, si profondes, qu'on est impuissants à les guérir. Et dans ces cas là, il n'y a rien d'autre à faire qu'attendre. « « Il faut lutter pour ses rêves, mais il faut savoir également que quand certains chemins se révèlent impossibles, mieux vaut garder son énergie pour parcourir d'autres routes. « « Dans notre enfance, nous avons tous eu un monde imaginaire, un monde où personne ne pouvait nous faire du mal et où rien ne nous atteignait. Où le monde des rêves existait, où la vie était meilleure, où vivre ne faisait pas souffrir. Un monde dans lequel on se sentait bien, dans lequel nous n'avions pas peur et où les pleurs n'existaient pas. Où souffrir ne persistait jamais, un univers où personne ne nous brisait en mille morceaux, un monde de rêves, d'une planète constituée de merveilles, d'une humanité qui n'était pas souillée. « « Je me fatigue à penser, et à détester le monde qui m'entoure. Je veux ce que tout le monde veux : un amour qui me consume, la passion, l'aventure et peut être un peu de danger. Je veux trouver quelqu'un qui me fera me sentir plus belle, meilleure. Il y a-t-il seulement quelqu'un pour comprendre ? Il y a-t-il aussi quelqu'un pour  lire ? Je me dis que si on avait le choix, on ne serait pas ici à se demander si on devrait tenter de vivre, ou de retenir ses désirs. Les sourire blessés, les sourire cassé, endommagés, abusés, forcés, ont abîmés nos visage pendant trop de temps. « « Je me sent emportée par le vent, dévastée par la tempête. Vidée, engloutie, sombrante. C'est une perte de moi même, et je ressens l'apocalypse de mon corps tout entier. Fragile, et trop facile à atteindre. Je n'ai plus de force, plus rien pour me protéger, je suis nue sur un champs de bataille. Nauséeuse sous la foudre, je ferme les yeux, et je me laisse aller, à nouveau, aux souffrance infligées. Torturé par les jours,la colère m'étrangle laissant peu d'air à mes poumons, je suis essoufflée. Fatiguée de me battre, je tombe, j'abandonne. Je m'abandonne à vous, j'ai perdu mon armure et tout mes souhaits sont écrasés, saccagés. Je ne veux que restée enfermée dans le noir, là où personne ne pourra me retrouver. « « Il y a des choses qui devront être dites, parce que je ne crois pas qu'un jour on puisse oublier ce qu'on a été. On peut le faire croire, de tout notre coeur, on peu sourire autant qu'on le veux, on peu gagner la confiance des autres en leur faisant croire que notre passé n'est rien, mais c'est faux, c'est perdu d'avance. J'ai besoin que tu me connaisse. Mieux que personne ne pourrait le faire, tu dois pouvoir apprendre qui je suis. J'aimerai que tu puisse lire en moi, parce que je suis incapable de prononcer ses mots... Je suis incapable de tout te dire. Ils me brûlent les lèvres, et je ne suis pas capable de te dire. « « Quelque chose cloche. Je ne sais pas tellement quoi. Je sais seulement qu'il y a cette petite chose qui m'empêche d'être heureuse. Une petite chose qui manque à ma vie et qui me permettrait d'atteindre le bonheur. Est-ce cette solitude qui me pèse? Ou bien ce manque d'amour? Ou encore ce mal-être constant? Je ne trouve pas de réponse. En attendant, je me plains et j'essaie d'évacuer cette détresse comme je peux, même si c'est ridicule... « « Pour moi l'avenir n'a plus aucune valeur, plus aucun sens. A quoi bon se créer un idéal, un futur parfait, puisque de toute manière tout s'envole un jour. Un beau matin, alors que tout te semble beau, tout s'effondre. Tes projets, tes ambitions, tes convictions, il te reste quoi de tout ça ? Rien. Certes, on te rabâche souvent que dans la vie, 'il ne faut pas regarder le passé, mais plutôt regarder vers l'avenir. Mais s'il ne t'inspire pas cet avenir, comment tu fais hein ? Si pour toi le mot avenir est synonyme de douleur, de galère, de malheur, tu vas vouloir t'y jeter à corps perdu ? L'avenir c'est juste une connerie que l'humanité à inventé pour essayer de se convaincre que lorsqu'on se trouve dans une situation de merde on ne peut que s'en sortir. Mensonge, terrible mensonge. Tu penses être au plus bas, pouvoir remonter, alors tu fais quoi ? Tu penses à ton avenir, bien sur. Et bim, tu te prends encore un coup de massue. Et tu redescends, encore plus bas que tu ne l'étais déjà. Pourquoi ? Parce que t'es déçu par ce futur qui s'annonce noir. T'es déçu, encore plus qu'au départ, parce que t'as espéré en des choses irréalisables. L'avenir c'est l'espoir. J'ai peut-être ce discours là parce que j'ai perdu tout espoir, toute envie. « « Je ne cesse de me plaindre, de m'enfermer dans une bulle de tristesse, d'être « malheureuse «. Au lieu de profiter, d'admirer, d'écouter. Je sais que je suis capable de devenir cette personne meilleure. Seulement en ai-je le courage? Car nous sommes d'accord, c'est tellement plus simple de se morfondre dans son malheur que de se pousser à être heureux. « « Quand quelque chose vous blesse c'est pas tellement le moment de l'impact qui vous fait mal, c'est l'instant qui suit. C'est l'après coup qui vous fait souffrir. C'est la redescente, la prise de conscience, la chute, comme celle du haut d'un immeuble. Cet acte blessant je le comparerai bien à une entaille, mais physique cette fois-çi. Au moment de la coupure, vous avez mal, mais pas tant que ça, c'est l'instant d'après qui est douloureux. Quant à la cicatrisation, elle peut être rapide et aisée ou bien longue et difficile. Au final toutes les blessures connaissent le même processus, avec plus ou moins de conséquences «

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