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Le classicisme

Publié le 19/05/2013

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LE CLASSICISME Présentation:Le classicisme, courant esthétique regroupant l'ensemble des ouvrages qui prennent comme référence esthétique les chefs-d'oeuvre de l'Antiquité gréco-latine.Le terme a une définition esthétique mais aussi historique, puisqu'en France l'« époque classique « est la période de création littéraire et artistique correspondant à ce que Voltaire appelait « le siècle de Louis XIV «; il s'agit essentiellement des années 1660-1680, mais en réalité la période classique s'étend jusqu'au siècle suivant. Le classicisme en France est un cas singulier: cette période a été appelée classique parce qu'elle se donnait comme idéal l'imitation des Anciens, mais aussi parce qu'elle est devenue une période de référence de la culture nationale.C'est aussi Versailles qui forge, vers 1660, l'idéal de « l'honnête homme « qui se caractérise par une élégance à la fois extérieure et intérieure, signe distinctif d'une société qui a érigé la discipline et l'urbanité en principes de vie. Le classicisme est un mouvement à la fois typiquement français et très court. En effet, il ne dure que pendant la première partie du règne de Louis XIV (1661-1685). De la même manière que le baroque, la littérature classique s'inscrit dans l'ensemble d'un mouvement artistique. Le but premier de ce mouvement est de concevoir une harmonie dans les approches esthétiques. À cette époque, les écrivains doivent donc se plier à des règles bien précises. Le classicisme désigne aussi l'art et la littérature de la France à partir des années 1660, alors que Louis XIV est le monarque absolu du royaume. S'adressant d'abord à l'intelligence, figurant l'ordre, la raison et l'équilibre, le classicisme illustre parfaitement l'autorité du roi qui en fait la base d'un art officiel. En fait, sont classiques les oeuvres jugées dignes d'être enseignées en classe. Le respect des règles héritées des Grecs et des Romains, l'économie des moyens, le caractère mesuré opposent les oeuvres classiques aux oeuvres baroques basées sur l'abondance et l'émotion. Les grands auteurs de l'époque, tels Corneille, Racine, Molière, La Fontaine, s'inspirent des Grecs, Euripide, Aristophane, Théophraste, Ésope et des Latins, Plaute, Térence, Virgile, Horace et Sénèque.  Le classicisme établit la suprématie de la raison qui s'exerce par des règles. Peindre le beau et le vrai est la grande préoccupation des écrivains. Mais comme les créateurs s'adressent à un public précis, la Cour, l'idéal est d'inspirer le respect du régime royal, le beau est ce qui est conforme à la morale chrétienne. Pour eux peindre le vrai, c'est peindre la nature humaine, peindre l'homme. La peinture des passions humaines, leur analyse confère un caractère psychologique à la littérature classique. Le classicisme répugne à introduire le laid, le bizarre, le fantastique et réduit par là son domaine d'observation. Le beau seul devait être imitable.La vraisemblance et la bienséance sont à la base de l'imitation de la nature. La vraisemblance n'est ni le réel, ni le possible. C'est ce qu'un public donné, une élite, juge être vraisemblable par sa raison. Une telle notion est extrêmement incertaine et nous nous expliquons pourquoi les écrivains classiques traitent d'une façon différente et libre les sujets empruntés à l'histoire ou à la mythologie. La bienséance inclut des préceptes moraux (bannir ce qui choque la pudeur, ou même la sensibilité), des preceptes techniques (tenir compte du temps, des moeurs, du rang des personnages), des préceptes esthétiques (ne pas mêler le sérieux et le plaisant) Les tragédies du théatre classique sont surtout représentées par celles de Pierre Corneille et de Jean Racine.Les auteurs de tragédie, eux aussi, tentent de corriger les vices des hommes, ou plutôt leurs passions de deux manières, d'abord en montrant les dégats que peuvent provoquer les passions : dans les tragédies, les passionnés se font tuer, tuent ou se suicident, deviennent fous (hors de la scène, par respect de la règle des trois unités), ce qui est peu enviable.Deuxièmement, les dramaturges comptent sur la catharsis, ou purgation des passions : les spectateurs d'une tragédie sont ainsi censés expulser les passions en les vivant par procuration À l'époque classique, les deux dramaturges français les plus importants sont Jean Racine et Pierre Corneille. Quand sa pièce, Bérénice, a été critiquée parce qu'elle ne contenait pas de morts, Racine a contesté le traitement conventionnel de la tragédie. Corneille pratiquait aussi une tragédie à dénouement non sanglant ou tragi-comédie, genre apprécié auparavant mais sorti des murs du public depuis. À la même époque, Jean-Baptiste Lully met au point avec Quinault une forme de spectacle hybride, la tragédie en musique ou tragédie lyrique.Nombreux sont les auteurs de tragédies mais deux d'entre eux la conduisent à sa perfection: Pierre Corneille (1606-1684) et Jean Racine (1639-1699).Corneille prête un grand intérêt aux affaires d'État : le salut de Rome («Horace«), le sort de la ville de Séville, menacée par les Maures («le Cid«). Le Cid (1637) fait date dans l'histoire du théâtre. C'est la première véritable oeuvre classique. L'action des pièces de Corneille, pour la plupart historiques, est complexe et parfois chargée d'événements. L'auteur ne se lasse pas de peindre des individualités fortes et volontaires telles Rodrigue, Chimène, Horace, Auguste, Polyeucte pour qui l'appel de l'honneur est irrésistible. En choisissant ces exemples d'énergie humaine, Corneille donne des modèles de conduite dont la politique de la monarchie absolue avait besoin. Le théâtreAu siècle classique, de nouvelles règles sont instaurées et rendent le théâtre moins libre. La comédie et la tragédie prennent alors une place très importante dans la société, et des dramaturges comme Molière, Corneille ou Racine se font connaître au sein de la société.Le théâtre classique devait obéir à des règles bien précises, à savoir la règle des trois unités, censée capter l'attention du lecteur, respecter la bienséance (pour ne pas choquer le spectateur), et respecter une certaine vraisemblance. La règle des trois unités était composée de :o l'unité de temps, l'action devait se dérouler en une journée ;o l'unité de lieu, toute l'action devait se dérouler dans la même pièce ;o l'unité d'action, il ne devait y avoir qu'une seule intrigue dans l'uvre.En un jour, en un lieu, une seule action accomplie Cette règle avait pour but de ne pas fatiguer le spectateur avec des détails comme le lieu ou la date, afin de lui permettre de se concentrer sur l'intrigue, pour mieux toucher et édifier.La règle de la bienséance avait pour but de ne pas choquer le spectateur, souvent des hommes et des femmes de la cour du roi. Ainsi, les meurtres, les suicides des personnages devait se passer en dehors de la scène, un personnage raconte alors l'événement. Toutefois, cette règle put nuire à la portée de la pièce sur le spectateur. Exceptions notables : La mort de Phèdre, dans la pièce homonyme de Racine et la folie du personnage d'Andromaque (de Racine aussi) sont jouées sur scène. La règle de la vraisemblance visait avant tout à toucher le spectateur en lui proposant des histoires qui soient conformes aux attentes du public. Conclusion:o Le classicisme: Le classicisme désigne l'art et la littérature de la France à partir des années 1660, alors que Louis XIV est le monarque absolu du royaume. S'adressant d'abord à l'intelligence, figurant l'ordre, la raison et l'équilibre, le classicisme illustre parfaitement l'autorité du roi qui en fait la base d'un art officiel. En fait, sont classiques les oeuvres jugées dignes d'être enseignées en classe. Le respect des règles héritées des Grecs et des Romains, l'économie des moyens, le caractère mesuré opposent les oeuvres classiques aux oeuvres baroques basées sur l'abondance et l'émotion. 1. recherche l'équilibre et mesure dans la représentation de l'Homme2. définit son idéal esthétique à travers des règles d'écriture, notamment dans le genre de la tragédie1. Corneille (1606 - 1684); théâtre tragique : Horace2. Racine (1639 - 1699) ; théâtre tragique : Phèdre3. Molière (1622 - 1673) ; théâtre comique : Tartuffe4. La Fontaine (1621 - 1695) ; poésie : Fabless.

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