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Le cogito est-il le principe premier de nos connaissances ?

Publié le 13/04/2004

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  • COGITO

Mot latin signifiant « je pense ». L'intuition « cogito ergo sum », « je pense donc je suis », constitue pour Descartes la certitude première résistant au doute méthodique et, comme telle, le modèle de toute vérité.

  • PRINCIPE (lat. principium, commencement)

Log. Désigne soit la proposition initiale d'une déduction dont résultent nécessairement d'autres propositions dites conséquentes, soit les lois générales de la pensée ou principes directeurs de la connaissance. principes logiques. Épist. Ensemble des propositions directives auquel le développement d'une science est subordonné. Méta. Cause première des choses. Ainsi, Dieu pour Pascal : « Tout par lui, tout pour lui. » Mor. Au sens normatif, règle d'action clairement formulée.

  • CONNAISSANCE (lat. cognoscere, chercher à savoir)

Le terme de connaissance désigne d'abord l'acte par lequel la pensée s'efforce de saisir et de définir un objet qui se présente à elle. Il désigne ensuite le savoir résultant de cette action. On oppose principalement croyance et connaissance, non par le degré de certitude éprouvé soit par le sujet qui croit, soit par le sujet qui connaît, mais par le fait que la croyance n'est pas nécessairement fondée en raison, autrement dit n'implique pas nécessairement l'idée de vérité.

« La conscience de soi n'est pas connaissance •n·n• Les idées claires et distinctes qui se donnent à moi dans le cogito ne sont pas en moi.

Ce sont des réalités éternelles et infinies qui ne peuvent venir que d'un Être éternel et infini: Dieu.

C'est en Dieu que nous connaissons D ire que l'âme con­ çoit un e idée , c'est dire qu 'elle reçoit une idée qui réside en Dieu.

•Dieu seul est lumière ( ...

).

Il possède les perfections de tous les Atres.

Il en a toutes les Idées.

Il renfer­ me dens sa sagesse tOutes les vérltH. • Nicolas de Malebranche, Entretiens sur la méta­ physique et sur la religion Penser , c'est participer à la pensée divine: en toute rigueur , seu l Di eu pense.

Le poi nt de dé­ par t de la philosophie n'es t donc pas dans le cogito, mais d a ns la p en sée de Dieu.

Dieu a en l ui les id ées de toutes les choses créées.

L'origine de nos idées est entièrement divine L es empiristes ont tort d 'attribuer aux idées une origine externe.

Mais l es innéistes se trompent également lorsqu 'ils pensent que les idées sont en nous.

Les idées ne son t ni en n ou s co mm e le sont les sen­ satio ns, n i hors de no us, comme le so nt les obje ts q u'elles re­ présen tent .

Elles sont dans la raison univer­ selle qu 'est Dieu.

Dieu éclaire notre esprit L es essences des choses matérielles nous révè lent à l'év i­ dence qu e nous ne sommes pas à nous­ mêmes notre propre lu­ mière .

Capables de connaissance, nous la voyons dans la nature de Dieu.

«Toute ma mé ­ thode se réduit à une at­ tention sérieuse à ce qui m 'éclaire et me conduit», dit le philosophe Théo­ dore , porte-paro le de M a le bra nche, dans le XIVe Entretien.

L' at ­ te n tion es t l'ac te par lequ e l l' esp rit se ren d di gne d e recevo ir la vé rit é.

Les idées claires et dis tinctes ne viennent pas de nous-m ê mes .

Elles v iennent de la rai son divi n e, à laquell e notre pen sée particip e.

Seul Di eu e st le fon de me nt de nos co nnaissances.. »

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