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Le comique est il uniquement propre a la comédie ?

Publié le 24/03/2005

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Comique : ce qui fait rire ou sourire le lecteur / spectateur. Le registre comique se trouve-t-il seulement au théâtre ? Pour y répondre, il serait intéressant de se demander ce qu'apporte le comique dans un texte, avant de voir dans quels autres genres, il peut être utilisé…

« qui se voient.Cf.

tout un pan de la poésie moderne qui est faite de jeux avec le langage.

Ex : le poème de Desnos invente un «langage cuit » ; les paronomases de Max Jacob créent un univers ludique où « Avenue du Maine / Les manègesdéménagent ».

B- La fonction critique du rire • Au XVII e siècle, Molière voulait faire « rire les honnêtes gens » mais par ses comédies.

Dans ses pièces, dénonce les ridicules d'une société.

Moraliste.

Castigat ridendo mores . Ex : se moque des avares Cf.

Harpagon, ses habits ridicules et son désarroi lorsqu'il a perdu sa cassette : « Hélas !mon pauvre argent, mon pauvre argent, mon cher ami, on m'a privé de toi ! ».Ex : critique des défauts des hommes et par exemple, l'aveuglement d'Orgon qui doit attendre de voir son cher amicaresser sa femme pour comprendre que ce dernier n'est pas le saint qu'il prétend être.

Cf.

Tartuffe . Ex : dénonce certaines catégories de gens, comme les médecins.

Diafoirus : parle le latin, se contredit, mauvaismédecin, hypocrite et intéressé.

Cf.

dans l'œuvre de Molière, nombreuses attaques contre le corps médical.∆) Derrière le rire => réflexion, dénonciation.

C- Le comique, une bonne tribune • Le comique détend le lecteur/ spectateur et peut être aussi une bonne tribune et les auteurs l'ont utilisé afind'exprimer leurs idées.NB : vous pouvez prendre des exemples de romans.Ex : dans Le Mariage de Figaro , par le discours de Marcelline, Beaumarchais interpelle ses contemporains. (Marcelline [1] évoque la détresse des femmes de condition sociale modeste, maintenues dans l'ignorance et la pauvreté, le comportement des hommes…).• De fait, d'autres auteurs que les dramaturges peuvent utiliser le comique pour faire réfléchir leur lecteur…C'est particulièrement le cas dans les apologues, exemple que nous allons développer : III- L'intérêt de l'apologue Un genre semble très efficace pour convaincre le lecteur : l'apologue.

A- Le comique de l'apologue • Un texte agréable à lire (VS un essai).• Fables de La Fontaine : importance accordée au récit.

Véritables petites scènes de genre, pittoresques et circonstanciées, le plus souvent teintées d'humour.

En plus, il s'agit le plus souvent d'histoires d'animaux > amusant+ évoquez des saynètes comiques dans les fables.• Jeux de mots sur les noms.Cf.

Dans Candide : Candide est naïf, M.

Vanderdendur, le méchant hollandais qui exploite le « nègre »… Personnages décrits de manière imagée.

Cf.

le frère Giroflée est un moine, ami de Paquette (ont des nomschampêtres !) qui est : « frais, potelé, vigoureux ».

Dans Candide , nous sommes dans l'univers du conte, de l'histoire plaisante où le héros se fait fesser en cadence et où ceux qui meurent peuvent revenir.Cf.

« Micromégas » = petit / grand.

Jeu de mots.Cf.

Zadig de Voltaire : histoire orientale, dépaysement du lecteur.

Voltaire situe l'action dans l'Orient lointain, à une époque imaginaire et antique.

Exotisme qui rappelle les Mille et une nuits .

« Du temps du roi Moabdard… » B- L'ironieL'ironie est l'art de dire le contraire de ce que l'on pense, de se moquer de quelqu'un ou de quelque chose en vue de faire réagir un lecteur ou un interlocuteur.

De nombreux auteurs, dont Voltaire, ont eu recourt à l'ironie afinde dénoncer, de critiquer les travers et les vices de la société ou de comportements.• L'ironie est omniprésente dans Candide par exemple : - « Comment on fit un bel autodafé pour empêcher les tremblements de terre, et comment Candide fut fessé »(Voltaire a subi l'autodafé + à la fin du chapitre, la terre tremble).- Guerre : « boucherie héroïque », « Rien n'était si beau, si leste, si brillant, si bien ordonné que les deux armées ».- Dans le chapitre VI, Candide et Pangloss, pour des raisons dérisoires, sont conduits « séparément dans desappartements d'une extrême fraîcheur, dans lesquels on n'était jamais incommodé du soleil ».

Comprenons queVoltaire désigne ici le cachot !. »

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