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Comment connaissons-nous la personnalité d'autrui ?

Publié le 06/02/2004

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ANALYSE DU SUJET    • On ne nous demande pas s'il est bien ou mal de connaître autrui ou même si nous pouvons connaître autrui. Tout devoir fondé sur des considérations de cet ordre apparaîtrait sans doute comme hors sujet.  • D'autre part il convient de remarquer que autrui vient de «alter huic« ce qui induit à penser que ce que nous avons à Vesprit lorsqu'on émet le mot «autrui« c'est l'idée d'un être humain quelconque dont la particularité essentielle est — d'une certaine façon — d'être un « autre moi-même« en face de moi.  • Autrement dit la question posée n'est pas identique aux deux questions suivantes : « Comment connaissez-vous un Tel « ni « Comment connaissez-vous l'Homme«. Si l'on veut strictement s'en tenir au libellé du sujet.     INDICATIONS DE LECTURE    • Le Je et le Tu de Martin Buber (Aubier).  Ce philosophe décrit l'émergence du psychisme enfantin à partir du syncrétisme originel.  «Le premier groupe Je-Tu se décompose bien en un Je et un Tu, mais il n'est pas né de leur assemblage, il est antérieur au Je. «  • Phénoménologie de la perception de Merleau-Ponty (Gallimard).  «Il ne faut pas dire ... qu'autrui est saisi indirectement et par une interprétation de ... signes. Il faut dire qu'autrui m'est donné avec évidence comme comportement. «  • La Réciprocité des consciences de Nédoncelle (Aubier).  • L'Existence d'autrui de Chastaing (PUF).  • Nature et formes de la sympathie de Max Scheler (Payot).  Communauté affective. Participation affective. Compréhension affective.

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