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Comment entendez-vous ce mot d'un moraliste : Heureusement, il y a autre chose au monde que le bonheur.

Publié le 08/03/2012

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Comment entendez-vous ce mot d'un moraliste : Heureusement, il y a autre chose au monde que le bonheur.

« placé ·~ar 1e deuil et la douLeur.

Plus notre bonheur a été intense, plus nous le payons cher, oa.r lorsqu ' .il nous· abandOIWe, il noUIS laisse encore plus désespérés.

Albrs, pour oeux qui n'ont pas oonnu le.

bonhellll', ou pUil' oeux qui 1 ' ont perdu, n 'y a-t-il donc plus .rien au monde P Si la .raispn ·de vivll'e a dis .paru, n'y a-t-il donc .rien d 'autre à faire qu'à es.pérer la mort, la libé.ratioo finale P En un mot, l'homme n'a-t-il qu 'un .but sur la terre : le bonheur, et lors ·qu ' i1·ne l'atteint pas, sn- existence a-t-elle éM irrémédiable- ment 1>erdue P • Non, parce qù'il y a autll'e chose au moooe que le bonheur, heureusement 1 Nort.re destinée ne doit pas être orientée tout entière vers la sati.slfaction égo~ste d'un bonheu .r individu . eL Nous n'avons pas à p·eus-er qu'à .nous.

Nous · devons agir !POUr les autres, faire Je bien, matériellement et moralement, accompLir .

notre devoiil' social, su~en.i1·, aider, vrotége.r oeux qui sont plus malheu ,l'eux que uous.

~ême aocabtés par une douLeur personnelle, nous avons l ' étl'{Jite obligation de nous élever plus haut, de .nous incliner de­ vant quelque chose 1de plus g:oond qui est « lu majesté des souf­ Irance.s humaines » S'il n'y avait que le bonqeur au monde, com­ ment pourriooo-nous vivre après l'avoir v· erdu t Ma.is il y a l 'action, l'action saine, généreuse, féoont.de, qui propose de nobles buts à .notre énergie; il y a 'le devüir, Ie ·travail de chaque jour qui nUS • apporte au moins l'~ubli, •le calme, ·la sérénité; mais il y a mieux encore : il y a le dévouement, le sacl'iflce qui nous font .retrouver, ap.rès b1en des peines, les so1ll'ces de la joie 1 C'est peut-être Là 1e vrai bonheuil' ...

ne IP8S le oheroher ipur .rapport à soi, mais tâcher de le découvrir dans la bonbé, dans le soulagement des misères.

En oo·nsoiant Les autres, c'est soi-même qu'on console.

S'il v,'y avait ·que du bonheur su.r terre, nul ne sortirait de soli implacable égoïsme; les fleurs exquises de la pitié, de la charité, du don de soi, ne pourraient jamais s'épanouir.

On ne 'les doit qu'à la du.leUil' humain , e.

C'est parce que l'homme a plemé qu'H est devenu meil­ leur ., qu'il a accollllpli- de grandes choses et créé de belles œuvres.

Gomme f si bien dit Musset : « La douleur est son maitre.

>> Ainsi, quand 1e bonheur ruo•us écllappe, 'quand nous sentns que notre vie va s'écouler privée die ces joies q\)i lui donnaient un sens, ~ssayons de repren . d.re courag . e, te.ndon.s notre énergie vers des buts pius élevés, sortons de nous-mêmes e't pensons à tra­ vailler, non 'plus en vue d 'un seul bonheur personnel, mais pour un plus g:oond idéal : pola' l'art, pour l'humanité!. »

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