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Comment Gargantua mangea en salade six pèlerins ?

Publié le 12/09/2006

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gargantua

I.. Gargantua un monstre comique

1.. Un comique de la disproportion - Disproportion entre les objets de la vie courante et leurs tailles dans le monde de Gargantua. - Disproportion entre le géant et les pèlerins qui sont perdu dans la bouche de gargantua pour ensuite être délogé par un cure-dent. - La bouche de gargantua devient un pays a part entière. 2.. Le comique lié à l’appétit de Gargantua - Comique récurant créant des géants insatiables avec des noms basé sur cette idée. - Gargantua mange pour apaiser sa fin avant le repas. Il ne se refuse rien malgré la mise en garde et engloutit avec gloutonnerie ce qui lui tombe sur la main. - Présence d’une hyperbole avec l’adjectif horrible dans un « horrible trait de vin de pineau « pour montrer que gargantua mange tout et n’importe quoi. 3.. Le comique de situation - Présent dans le titre car il instaure une situation Caucase ou le nombre importante de pèlerins laisse apparaitre une gloutonnerie cannibale et ou le CC de manière en salade dramatise la situation et apporte une touche de légèreté au passage. - Il faut lire le passage aux deuxièmes degrés, les pèlerins sont dégustés avec huile … puis délogée au cure-dent, ainsi ridiculisé, ils permettent à Rabelais de mettre le comique au service d’une véritable satire.

II.. La satire de la religion

  1..Des pèlerins grotesque - Du début à la fin les pèlerins vont se distinguer par leurs manques de courage. Ils se sentaient déjà en danger malgré l’absence de G. - Apparait G mais les pèlerins ne prennent toujours aucune initiative. Ils sont incapables d’analyser la situation car ils pensaient qu’on les avait mis « en fausse basse de prison «. Ils sont sans courage ni perspicacité, le lecteur ne peut donc que rire car lui connait la situation. - Chaque action qu’ils prennent quand ils en prennent les mène à la catastrophe. Quand ils croient échapper au danger, ils atterrissent dans un véritable torrent de vin dans la bouche de G. Il finit par trouver le salut dans la fuite. Leurs comportement est peu honorable face a la peur. 2.. Traitement irrévérencieux des hommes de fois - Rabelais à recours à la trivialité. G attrape les pèlerins par les bourses puis par la braguette. - Ils vous dénichèrent messieurs les pèlerins qui montrent une fausse révérence. - Rabelais se permet de montrer l’abcès d’un pèlerin, le dévalorisant et montrant une impureté. Ils sont présenté comme des minimoys et des nuisibles pour mettre en valeurs leurs lenteurs d’esprit. 3.. Une critique de la Religion - C’est moins la personne des pèlerins que la religion en elle-même qui transparait à travers eux. On remarque que le pèlerinage, leurs différentes reliques sont les accessoires par lesquelles ils sont capturé. - Par ailleurs elle met en cause les valeurs même du pèlerinage sensé les protéger de tous les maux. - Le pèlerin sera guérit non par le pèlerinage mais par un coup de cure-dent. - Pour finir le mal de Gargantua similaire à une carie se réveille à cause des pèlerins. On peut donc assimiler la religion à une chose néfaste provoquant le mal plus qu’il ne les guérit.

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