Devoir de Philosophie

commentaire

Publié le 16/12/2012

Extrait du document

BECKER Adrien COMMENTAIRE COMPOSÉ PROBLÉMATIQUE: En quoi le retournement de situation auquel on assiste est-il caractéristique d'un dénouement de drame romantique ? Victor Hugo, écrivain, poète et homme politique du XIXème siècle est considéré comme l'un des plus important écrivain romantique. Il est le chef de file du romantisme, mouvement basé sur le rejet du rationalisme et du classicisme. Le romantisme vise à une libération de l'imagination et privilèges notamment l'expression des sentiments personnels. Ruy Blas pièce de théâtre écrit par Victor Hugo en 1838 est un drame romantique en cinq actes et rédigé en vers. L'histoire s'organise autour d'une vengeance orchestré par Don Salluste contre la Reine qui à cause de laquelle il a été exilé. Un plan machiavélique est alors mis en place en introduisant au royaume son valet Ruy Blas qui endosse le rôle de Don César cousin de Don Salluste. La scène III de l'acte V correspond au dénouement c'est à dire au moment ultime de cette sombre machination. Ruy Blas prend conscience du stratagème auquel il a été victime et dévoile sa véritable identité à la Reine ce qui provoque l'échec du plan de Don Salluste. Nous pouvons alors nous demander en quoi se retournement de situation est caractéristique d'un dénouement de drame romantique ? Nous évoquerons dans un premier temps la prise de pouvoir de Ruy Blas face à s...

« Ruy Blas justifie ces actes en fessant en quelque sorte une morale  « L'orsqu'un traître, un fourbe tortueux, commet de certains faits rares et monstrueux, noble   ou manant, tout homme a droit, sur son passage, de venir lui cracher sa sentence au visage »   ce   message   a   une   port ée   universelle   avec   l'emploi   du   pr ésent   de   v érit é  g énérale   «   tout   homme   »  et  l'article  ind éfini  «   un  fourbe  ».

 Il   n'est  donc   pas   uniquement   à  destination  de   Don Salluste, au contraire il s'applique  à tout le monde quelque soit la classe sociale « noble   ou manant » Dans ce cas pr écis Ruy Blas juge l'acte de son maitre punissables, il applique   tout d'abord une sanction verbale en annon çant explicitement qu'il va l'achever « Oui, je vais   te tuer, monseigneur, vois­tu bien ? »  Ruy Blas n'a plus la moindre estime pour son maitre   et ne manque pas de lui faire savoir qu'il va le tuer « Comme un inf âme ! Comme un l âche !   Comme   un   chien   !   »   Enfin   Ruy   Blas   afflige   une   sanction   physique   à  Don   Salluste   «   Le   poussant   dans   le   cabinet   »,   «   Tu   meurs   puni   !   ».

  On   peut   donc   remarquer   une   opposition   entre c'est deux hommes, Ruy Blas repr ésente le bien il appara ît comme un justicier « Je me   bl âme d'accomplir devant vous ma fonction madame », « Mais il faut  étouffer cette affaire »   face  à Don Salluste qui lui incarne le mal « Le d émon ne peut plus  être sauv é par l'ange » Apr ès avoir  évoqu é dans cette premi ère partie la prise de pouvoir de Ruy Blas et la   justification  de ses  actes,  nous  nous pencherons maintenant  sur  les  aspects  d'une sc ène  de   drame romantique. Le romantisme privil égie l'expression des sentiments comme le prouve cette sc ène o ù   nous  apprenons  ce  que  ressent  chaque  personnages.

 Ruy  Blas  maitre  de  la  situation,  et  en   col ère et  éprouve du m épris pour son maitre. En  effet Don Salluste apeur é   appelle   « Au   meurtre   !   »,   «   Au   secours   !   »   ce   qui   provoque   l' énervement   de   Ruy   Blas   qui   comme   le   montre  la didascalie  « levant l' épée  » est pr êt  à le tuer. De plus  face  à la sanction  de Ruy   Blas envers son maitre, la reine  éprouve de la piti é pour Don Salluste et ne souhaite pas sa   mort.

  Comme   le   traduisent   les   phrases   interrogatives   et   exclamatives   de   la   reine   «   Vous   n'allez pas frapper cet homme   ?   », « Gr âce ! ». A cela s'ajoute le choque que vit celle­ci   devant cette violence entre les deux hommes  «tombant demi­morte sur le fauteuil »  Contrairement  à d'autre pi èce, dans cette sc ène de drame romantique le suspens n'est   pas   tenu   à  son   paroxysme.

  Le   lecteur   peut   tr ès   facilement   s'imaginer   la   fin   de   l'histoire,   notamment gr âce aux r épliques explicite mis en place par le dramaturge. En effet il est dit   clairement   la   volont é  de   Ruy   Blas   de   tuer   son   maitre   comme   le   confirme   cette   r éplique   «Oui, je vais te tuer, monseigneur, vois­tu bien ? » ceci est une question rh étorique pos é à   Don Salluste mais o ù Ruy Blas n'attend aucune r éponse, elle permet d'accentuer d'avantage   sa d étermination  à l'assassiner. Mais aussi l'ordre prononc é par Ruy Blas « allez l à­dedans   prier   Dieu   !   »   nous   laisse     sugg érer   qu'il   vit   ces   derniers   instants.

  De   plus   certaines   didascalies peuvent  également nous informer sur l'acte que Ruy Blas pr évoit d'accomplir «   levant   l' épée   »,   «   le   poussant   dans   le   cabinet   »   Malgr é  c'est   r épliques   explicite   on   peut   n éanmoins   relever   que   le   dramaturge   a   laiss é  libre   cours   à  l'imagination   du   lecteur   concernant le d énouement comme en t émoigne  l'intervention de Ruy Blas.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles