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Publié le 16/12/2012
Extrait du document
«
Ruy Blas justifie ces actes en fessant en quelque sorte une morale
« L'orsqu'un traître, un fourbe tortueux, commet de certains faits rares et monstrueux, noble
ou manant, tout homme a droit, sur son passage, de venir lui cracher sa sentence au visage »
ce message a une port
ée universelle avec l'emploi du pr ésent de v érit é g énérale « tout
homme » et l'article ind
éfini « un fourbe ».
Il n'est donc pas uniquement à destination de
Don Salluste, au contraire il s'applique
à tout le monde quelque soit la classe sociale « noble
ou manant » Dans ce cas pr
écis Ruy Blas juge l'acte de son maitre punissables, il applique
tout d'abord une sanction verbale en annon
çant explicitement qu'il va l'achever « Oui, je vais
te tuer, monseigneur, voistu bien ? » Ruy Blas n'a plus la moindre estime pour son maitre
et ne manque pas de lui faire savoir qu'il va le tuer « Comme un inf
âme ! Comme un l âche !
Comme un chien ! » Enfin Ruy Blas afflige une sanction physique
à Don Salluste « Le
poussant dans le cabinet », « Tu meurs puni ! ».
On peut donc remarquer une opposition
entre c'est deux hommes, Ruy Blas repr
ésente le bien il appara ît comme un justicier « Je me
bl
âme d'accomplir devant vous ma fonction madame », « Mais il faut étouffer cette affaire »
face
à Don Salluste qui lui incarne le mal « Le d émon ne peut plus être sauv é par l'ange »
Apr
ès avoir évoqu é dans cette premi ère partie la prise de pouvoir de Ruy Blas et la
justification de ses actes, nous nous pencherons maintenant sur les aspects d'une sc
ène de
drame romantique.
Le romantisme privil
égie l'expression des sentiments comme le prouve cette sc ène o ù
nous apprenons ce que ressent chaque personnages.
Ruy Blas maitre de la situation, et en
col
ère et éprouve du m épris pour son maitre. En effet Don Salluste apeur é appelle « Au
meurtre ! », « Au secours ! » ce qui provoque l'
énervement de Ruy Blas qui comme le
montre la didascalie « levant l'
épée » est pr êt à le tuer. De plus face à la sanction de Ruy
Blas envers son maitre, la reine
éprouve de la piti é pour Don Salluste et ne souhaite pas sa
mort.
Comme le traduisent les phrases interrogatives et exclamatives de la reine « Vous
n'allez pas frapper cet homme ? », « Gr
âce ! ». A cela s'ajoute le choque que vit celleci
devant cette violence entre les deux hommes «tombant demimorte sur le fauteuil »
Contrairement
à d'autre pi èce, dans cette sc ène de drame romantique le suspens n'est
pas tenu
à son paroxysme.
Le lecteur peut tr ès facilement s'imaginer la fin de l'histoire,
notamment gr
âce aux r épliques explicite mis en place par le dramaturge. En effet il est dit
clairement la volont
é de Ruy Blas de tuer son maitre comme le confirme cette r éplique
«Oui, je vais te tuer, monseigneur, voistu bien ? » ceci est une question rh
étorique pos é à
Don Salluste mais o
ù Ruy Blas n'attend aucune r éponse, elle permet d'accentuer d'avantage
sa d
étermination à l'assassiner. Mais aussi l'ordre prononc é par Ruy Blas « allez l àdedans
prier Dieu ! » nous laisse sugg
érer qu'il vit ces derniers instants.
De plus certaines
didascalies peuvent
également nous informer sur l'acte que Ruy Blas pr évoit d'accomplir «
levant l'
épée », « le poussant dans le cabinet » Malgr é c'est r épliques explicite on peut
n
éanmoins relever que le dramaturge a laiss é libre cours à l'imagination du lecteur
concernant le d
énouement comme en t émoigne l'intervention de Ruy Blas..
»
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