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Commentaire : « L'invitation au voyage » de Baudelaire.

Publié le 23/07/2010

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baudelaire

L’auteur : Baudelaire (1821-1867)

Baudelaire s’est inspiré des paysages de cette île pour l’écriture de plusieurs poèmes. Baudelaire était journaliste en tant que critique d’art. Il était également traducteur (il a traduit les œuvres d’Edgar Poe, auteur d’Histoires extraordinaires.)

L’œuvre : un recueil : Les fleurs du mal, 1857.

Le texte : « L’invitation au voyage « Section « Spleen et Idéal « Spleen désignant la tristesse à l’inverse de idéal désignant un bonheur absolu.

Le texte évoque le thème du voyage et d’une jeune femme : Marie Daubrin, maîtresse de Baudelaire en 1856.

Forme du poème : Poème composé de 3 strophes de 12 vers, chacune suivies d’un refrain. Les vers sont de 5 et 7 syllabes, ils sont impairs, inhabituels cher Baudelaire. Les rimes sont suivies et embrassées.

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« temporel propre au conte.

Nous sommes dans un espace de fantaisie.

La Fontaine nous fait voyager d'un universoriental grâce l'évocation des « Levantins », en Hollande (où l'ermite se réfugie dans un fromage) jusqu'à l'influencegrecque avec le nom de la ville «Ratopolis » (car polis signifie ville, en Grec).

Il évoque également la religioncatholique ainsi que musulmane avec l'antithèse « Moine » et « Dervis ».

Le conteur brouille ainsi les pistes et lelecteur est désorienté par cet univers fictif et fantaisiste. Enfin, nous découvrons des animaux personnifiés.

En effet, le Rat paraît humain car on lui prête dessentiments et des états d'âmes.

Tels que la « solitude », l'hypocrisie (vers vingt-sept) et l'égoïsme (vers trente àtrente et un).

On confie aussi une fonction aux rats que l'on qualifie de « députés » qui viennent clamer de l'aide.Deux peuples, «le peuple rat » ainsi que le « peuple chat » sont mis en opposition par le biais d'une guerre.

Ils ontégalement une forme de gouvernement : une « République ».

Le rat est mis en valeur par la présence d'un discoursdirect alors que son peuple est laissé dans l'ombre avec le discours indirect (vers dix neuf à vingt trois). Le fabuliste recours à l'apologue pour nous plonger dans un monde imaginaire, décalé et plaisant, qui va néanmoinsdénoncer la réalité dans laquelle les contemporains de La Fontaine vivaient. En second lieu, l'impression qui émane de ce texte est une satire du monde monacal. Tout d'abord, le rat est l'allégorie du moine.

En effet, « le fromage » peut symboliser le monastère danslequel les moines résident, où la nourriture est présente en abondance.

Il est plongé dans une solitude « partout à laronde » (ceci rappelle la forme circulaire du fromage) que nous pouvons constater par l'enjambement au vers cinq etsix.

De plus, l'état physique du moine est dénoncé par la césure à l'hémistiche du vers douze, qui comporteégalement une valeur de proverbe (vers douze et treize).

Enfin, au vers trente et un, le rat est qualifié par lapériphrase de « nouveau Saint » ce qui va insister sur sa fonction.

De plus, l'allusion au monastère refait surfacegrâce à « ferma sa porte ». Ensuite, l'hypocrisie des moines est mise en avant.

L'ermite parait comblé grâce à la question rhétorique auvers onze, qui signifie la satisfaction de ses plaisirs personnels.

Sa volonté d'avoir quitté la population n'est doncpas d'ordre spirituel En effet, tant que celui-ci est comblé, et qu'il est protégé du danger, il ne voit pas en quoi il estcontraint d'aider ses semblables.

Cependant, en toute logique, il semble normal que l'Eglise vienne en aide auxpersonnes dans le besoin.

L'hypocrisie est en outre renforcée au vers vingt quatre d'une part grâce au discoursdirect, qui prouve le manque d'altruisme de la part du rat.

D'autre part, « mes amis » témoigne de la tartuferieélaborée par le rat.

Il se peut que le « peuple rat » soit l'allégorie du Tiers-états.

L'adjectif « bas » laisse penser quele Rat se sent supérieur par rapport au peuple.

Il dit qu'il est impuissant et qu'il ne peut que « prier le Ciel »(allégorie représentant Dieu), le verbe « espérer » au vers vingt neuf révèle que l'ermite se déleste de toute aide enlaissant croire qu'il éprouve de la compassion.

Enfin, sa lâcheté est renforcée grâce à une succession de questionrhétorique qui implique une réponse négative et sournoise (du vers vingt sept à vingt huit). Enfin, La Fontaine nous donne son point de vue par le biais d'une morale énigmatique.

En effet, nouspouvons voir le pronom personnel « je » au vers trente deux.

La morale apparaît sous forme de devinette car ildemande au lecteur « à votre avis » qui est le rat en réalité, cela invite donc à la réflexion.

Il dénonce que le rat estégocentrique (vers trente trois) par l'adverbe d'intensité « si » et l'adverbe quantitatif « peu ».

Puis, la phraseinterrogative (vers trente quatre) et le modalisateur « je suppose » laisse une note indécise, ce qui provoque desérieux doutes sur la charité ecclésiastique. En somme, La Fontaine recourt à l'apologue, ce qui va consister à créer un univers dépaysant et décalé.

Il va faire évoluer le personnage du rat de façon à ce que nous éprouvons du mépris à son égard, et par extension,envers l'Eglise.

Dans cette fable, il souhaite dénoncer l'hypocrisie, le cynisme et la sournoiserie des moines, en nousfaisant comprendre que tant qu'ils assouvissent leurs plaisirs personnels, il n'ont que faire du reste de la population.Par conséquent, il dit que les moines sont oisifs et qu'ils n'agissent pas pour le bien des personnes dans le besoin.Nous retrouvons également cette hypocrisie invétérée dans le livre éponyme de Molière, Le Tartuffe (1664).. »

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