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Commentaire du texte Extrait du Traité du sacre des rois de France

Publié le 17/09/2012

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En 1372, Charles V par ce traiter veut légitimer la monarchie qu’il met en place. En effet, dans une

période qui est encore celle de la féodalité, le roi veut trouver un moyen pour centraliser le pouvoir en une

autorité, qui s’est morcelée depuis la chute de l’Empire romain d’occident au profit des seigneurs qui ont

formé de véritables « mini Etats « à l’échelle des seigneuries. Sur le modèle de Charlemagne en 800, le roi

par se sacre ,s’allie à l’Eglise et donc aux habitants du royaume majoritairement chrétiens. Ceci est ici

affirmé à deux reprises dans l’extrait avec la reconnaissance en sa supériorité sur toutes autres autorités(« il

ne reconnait nul souverain temporel être au dessus de lui «, « il a cette prérogative sur tous les autres

rois .«)

« « couronné et sacré » accolés Puis, on remarquera la multiplication des symboles chrétiens dans ce Traité : les objets que nous avons déjà évoqué ci-dessus comme « la Sainte Ampoule », les figures de l’Eglise (« saint Rémi », « le roi de Jérusalem »), la référence vétérotestamentaire relative à l’ancien Testament dans le premier paragraphe. Ainsi au XIVe siècle, on constate que le royaume est fortement marqué de religiosité.

Mais quels sont les intérêts pour Charles V de gouverner dans une monarchie royale ? Quelle est la portée du sacre qui en est le symbole ? II) le sacre comme facteur du pouvoir royal Nous verrons ici en quoi le roi, par l’outil qu’est le sacre se revêt d’un pouvoir divin(A) et politique(B) A.

la figure divine du roi L’onction qui est développée au cours de ce texte est synonyme de choix divin : D’abord car c’est une pratique ancienne qui remonte au royaume de Constantinople et puis parce qu’elle a été faite à des figures célèbres, comme Saul qui est indirectement évoqué ici par l’expression « le roi de Jérusalem », et enfin par l’expression « alors que d’autres ne le sont pas » qui marque le caractère exceptionnel du sacre de Charles V. De plus, ce sacre lui confère un pouvoir mystique, celui de guérir les malades.

Ici est donné l’exemple de la maladie des écrouelles mais le roi thaumaturge était aussi bien réputé comme le guérisseur des tuberculoses. B.

la construction hiérarchique au profit du roi En 1372, Charles V par ce traiter veut légitimer la monarchie qu’il met en place.

En effet, dans une période qui est encore celle de la féodalité, le roi veut trouver un moyen pour centraliser le pouvoir en une autorité, qui s’est morcelée depuis la chute de l’Empire romain d’occident au profit des seigneurs qui ont formé de véritables « mini Etats » à l’échelle des seigneuries.

Sur le modèle de Charlemagne en 800, le roi par se sacre ,s’allie à l’Eglise et donc aux habitants du royaume majoritairement chrétiens.

Ceci est ici affirmé à deux reprises dans l’extrait avec la reconnaissance en sa supériorité sur toutes autres autorités(« il ne reconnait nul souverain temporel être au dessus de lui », « il a cette prérogative sur tous les autres rois .») En contrepartie de ce pouvoir accordé par le évêques, le roi devait apporter une garantie à l’Eglise : par le titre de « très chrétien » théorisé par Gerson, il devait en effet faire régner paix et justice ainsi que la religion chrétienne en général (« le défenseur de la foi et de l’Eglise.. »

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