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Commentaire Thérèse Raquin - Incipit

Publié le 15/09/2006

Extrait du document

raquin

 

 

 

Problématique:

 

Comment l'écriture naturaliste peut donner un deuxième sens à cette incipit ?

 

    Dans ce texte, nous voyons la description réaliste d'une rue: L'auteur à fait en sorte que le narrateur puisse se projeter dans la rue à travers ses yeux grâce a des précisions spatiales, temporelles  puis il s'efface petit à petit avec des tournures impersonnelles.

 

   Tout d'abord nous pouvons voir dans ce texte différentes précisions spatial  introduites par l'auteur comme les noms des rues bordant le pont-Neuf «  au bout de la rue Guénégaud, lorsqu'on vient  des quais « l1-2, qui nous permettent de situer le lieu «  une sorte de corridor étroit et sombre qui va de la rue Mazarine à la rue de Seine. « l 2. 3 ainsi que plusieurs mots se rapportant au vocabulaire mathématique qui vienne renforcer les références géographique «  Ce passage a trente pas de long et deux de large au plus « l 4. Nous retrouvons aussi partout dans le texte des compléments circonstanciel de lieu comme «  au bout de la rue « l.1 et « à gauche « l.13 qui eux aussi permettent de nous situer plus précisément. L'auteur dans cette partie nous donne une description exhaustive du lieu se qui nous fait ressentir une impression d'exiguïté. L'auteur fait en sorte que le narrateur puisse bien se projeter dans le lieu, rentrer dans l'histoire à travers cette description détaillé.

 

   En effet l'auteur fait en sorte que le narrateur puisse se projeter dans le lieu et par la suite puisse situer celui-ci en introduisant différentes précisions temporelles qui situe l'histoire. Pour ceci il a introduit dans le texte des élément qui situe la description dans une période de l'année «  Par les beaux jours d'été « et les effets de cette période sur le lieu. Plus loin il  nous le décrit en hiver «  Par les vilains jours d'hiver « qui nous montre bien que la description couvre toutes les parties de l'année. Dans cette description c'est un présent de vérité général ou d'actualité qui est utilisé l.6 et 7 et qui nous montre que le décor a acquit une permanence au long de l'année. Grâce a ses repères l'auteur peut situer l'histoire dans le temps.

 

   Enfin nous pouvons voir que plusieurs phrases sont à la forme impersonnelles car l'auteur utilise a plusieurs reprises « on «  dans le texte par exemple ligne une ou le sujet on ne renvoi a rien de précis. L'auteur utilise aussi des articles indéfinis comme « des boutiques «, « il y a là des bouquinistes, des marchands de jouet d'enfants, des cartonniers « l13 et 14 de la page 15. On peut voir aussi des vers réfléchis comme « s'étend «, « s'y étalent «, « s'est « l 20-25 p 16 qui nous montrent que les choses se passe d'elle même. Le narrateur nous situe dans le temps et le lieu mais reste vague sur les différents habitants et personne qui y habite et se qu'il y fond, il fait mine de s'effacer derrière les éléments de la description.

 

 Nous voyons dans cette extrait du texte une description détaillé de l'auteur sur le lieu, ou il se situe dans l'espace et l'état de celui-ci au court d'une année se qui permet au lecteur de bien rentrer dans l'histoire se qui correspond aux caractéristiques que doit respecter un incipit.

 A Travers cette description réaliste on peut voir une description subjective d'un décor sinistre qui ne peut pas être vu suite à une seul lecteur de cette incipit et qui nous informe sur la suite du récit.

 

II. Dans cette partie nous pourrons voir la face subjective de cette incipit, tout se qui aurait pu grâce a des éléments répartie dans le texte et leurs signification être prévisible avant d'avoir lu. 

 

   Tout d'abord nous pouvons voir dans cette extrait de l'incipit que l'auteur a introduit a plusieurs reprise des couleurs peu valorisante avec comme suffixe « âtre «, « « jaunâtres « ligne 5, « noirâtre « l 62 qui traduisent le dégout, la répulsion qu'inspire le décor. On peut voir l'utilisation de couleurs symbolique comme le noir, le décor est présenté « Le soir « comme si la mort régné dans se lieu partout, le décor est sinistre et inspire la peur, la mort qui est presque cité l55 « trois lampes funéraire « p17.l73 il est écrit «  sur une des vitres de la porte était écrit un nom de femme: Thérèse Raquin, en caractères rouges. «, le rouge et la couleur du sang, de la passion et de la brulure qui sont des thermes repris par les personnages pendant tout le récit et qui permettent de se faire une idée sur se qu'ils vont devenir dans le déroulement de l'histoire.

 

   Puis, dans les lignes 34 à 43 de la pages cette des mots appartenant au champ lexical de l'inquiétude «  des hommes et des femmes tenant leurs paquets sous leurs bras « que nous pouvons associer à l'image d'une fosses « souffles humide « l54, ses notation peuvent déjà annoncer la noyade de Camille ainsi que l'humidité ambiante du Pont-Neuf. Toute ces remarques préfigure le visage de Camille verdâtre et convulsionné à la morgue « boiserie d'un vert bouteille suaient l'humidité par toute leurs fentes «.

 

   Pour finir nous pouvons voir que l'auteur a utilisé  plusieurs fois des mots du champ lexical de l'obscurité « lueur pâle « p17 l1, « ombre « l54,  « maigres  rayons « l57. L'obscurité vient aggraver cette impression de malaise même à midi en été. Dans ses ténèbres on ne distingue que le profil de Thérèse «  Ce profil sortait vaguement des ténèbres « p 18 l102, on ne voit pas son corps. Au milieu de la boutique ne règne que la nuit, l'obscurité « des ténèbres qui régnaient dans la boutique «. Caractérisé par sa petite taille, elle est étroite « petit comptoir « l115, serré, les vitrines plaqué contre les murs, empaqueté dans une pièce « nue «, glaciale, dépourvue de couleur sauf le vert «  laine verte «, « l'humidité pourrissaient « l97-98. Ce décor est déjà un tombeau. On peut deviner par ceci que Thérèse s'asphyxie et c'est à cause de sa que l'histoire va se finir de façon tragique. Cette description préfigure le sens du texte. Nous pouvons aussi voir un contraste avec les couleurs froides représentant la mort de Camille et les couleurs chaude, rouge, orange qui représente la brulure, la passion et le sang « glaciale « par exemple et « en caractère rouge «. L'obscurité de la rue et de la boutique nous laisse prévoir l'obscurité, le malheur de Thérèse qui la poussera dans les bras de Laurent.

 

 Cette description subjective complète la description réaliste de tout se  qui compose les lieux et se que nous pouvons en déduire, cela peut nous permettre de dresser différents tableaux des lieux, de la rue et de la boutique.

 

   Pour finir, nous allons voir que grâce aux différentes descriptions nous pourrions peindre différents tableaux en utilisant le vocabulaire spécifique et se qu'ils pourraient donner.

 

   Nous pouvons nous imaginer une scène de rue la nuit. Nous avons de nombreux personnages qui ne sont pas décris «  des hommes et des femmes « l37, «  des vieillards « l38, «  les marchands « l56 et «  les passants « l60 mais ils sont comme esquissé en quelques couches avec des traits fins qui représentent toute leurs catégories qui passe dans la rue. Certains sont désignés comme des noms au pluriels «  des hommes «. Ils ne sont pas peint avec plus de précisions que les fenêtres ou les rues «  la rue de Seine « l3 p15, « des vitrines profondes « l74 comme une peinture expressionniste. Nous pouvons voir ici le tableau de la rue et des boutiques sans une description trop détaillé de celle-ci.

 

   Puis, ce tableaux la pourrait représenter la boutique pendant la journée, les rayons du soleil ne laisse distinguer que le profil de Thérèse «  Vers midi, en été..... un profil pâle et grave de jeune femme. « l101 à 102, nous avons uniquement son portrait, le portrait du personnage éponyme de se récit. L'auteur joue à mettre en abyme le nom de Thérèse Raquin  p17 l73. L'auteur présente son portrait immobile comme une peinture, elle semble absolument passive, comme morte « un profil pâle et grave « l 102,  « le profil seul apparaissait, d'une blancheur mate « l107 p 18. P18 l100 nous pouvons voir que Thérèse n'est jamais désigné directement mais par des « elle «  ou «  jeune femme «, elle est réduite à un profil, un fantôme «  le front bas et sec, le nez long et étroit « l104 et l110 « il était là «. Nous pouvons voir que l106 l'auteur utilise le mot nerveux en parlant du coup de Thérèse qui peut laisser une prédisposition à la folie. Cette phrase «  œil noir largement ouvert « peut nous laisser penser au caractère passionné de Thérèse. Ce tableau serait accé sur Thérèse et la façon dont l'auteur la présente, de façons obscure et fantomatique.

 

   La pourrait être représenté une peinture de genre ou scène de genre. Le narrateur présente la boutique avec soin, les couleurs et les meubles qu'elle contient ainsi que ses dimensions. L'auteur insiste sur son étroitesse «  empaquetées, serrés dans les coins «. A part le vert il n'y a pas de couleur dans la boutique « cartons vert « l118. Le bonheur et la joie sont absent dans la boutique, l'absence de couleur le marque. Il y a 4 personnages dans la maison, une jeune femme, une plus âgée, un jeune homme «malade «  l132 et un chat « tigré « l126. Les deux femmes sont décrient, Thérèse est mal « grave « et Mme Raquin « Placide «, sans soucis, elles sont en opposition. Le chat lui à un aspect menaçant,  « gros chat tigré « et son regard leitmotiv, il a une place importante dans se récit. Camille est représenté en opposition à Thérèse par son aspect physique. Elle brune, lui blond «fade « l131, lui « chétif « elle « nerveuse «... Se tableau de la boutique  représente une famille ou Thérèse n'arrive pas à s'adapter à une vie monotone et ennuyeuse. Ce tableau est le dernier zoom sur cette rue après la boutique, les personnages de la familles sont décrient ainsi que leur trait.

 

 Dans cette incipit nous pouvons voir que l'auteur premièrement respecte tout les caractéristiques d'un incipit en présentant, le lieu, le plaçant dans l'histoire et en décrivant la famille qui y habite en une description réaliste et détaillé. Mais sous cette description détaillé l'auteur permet au lecteur de se renseigné sur le texte à venir en y introduisant une description subjective des lieux de la boutique et des personnages qui y habitent et se qu'ils y deviendront. L'auteur nous permet de faire une description artistique sous forme de peinture et de portrait des personnes présentent, il mélange l'art de la peinture à l'écriture par ses précisions et ses renseignements sur les ombres. 

 Grâce à cette incipit le lecteur à tout en main pour démarrer l'histoire, tout les renseignements sur les lieux, leurs passées et les personnages qui y ont vécu et par une lecture plus approfondie leur destiné a venir.

 

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