Commenter cette pensée de l'historien Lavisse : « J'aime le XVIIIe siècle jusque dans ses illusions parce qu'il fut un siècle humain succédant à un siècle dur. »
Publié le 16/02/2011
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Pendant longtemps, le XVIIe siècle a été considéré comme le grand siècle, le siècle le plus éclairé qui fût jamais et celui qui s'est approché le plus de la perfection suivant les expressions de Voltaire. Depuis Michelet au contraire, on a émis sur le XVIIe siècle des critiques dont l'historien Lavisse se fait à son tour l'écho : « J'aime le XVIIIe siècle jusque dans ses illusions, parce qu'il fut un siècle humain succédant à un siècle dur. «
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- Ernest Lavisse a dit dans un discours à des enfants : J’ai appris à aimer le xviiie siècle malgré ses illusions, parce qu’il a été un siècle humain succédant à un siècle dur.
- Ernest Lavisse : J'ai appris à aimer le XVIIIe siècle malgré ses illusions, parce qu'il a été un siècle humain succédant à un siècle dur.
- L'historien Michelet commençait une de ses leçons par ces mots : « Le grand siècle, je veux dire, Messieurs, le XVIIIe siècle... » L'histoire de la pensée et de la littérature françaises au XVIIIe siècle justifie-t-elle, et jusqu'à quel point, cette déclaration ?
- Fénelon écrit dans la« Lettre à l'Académie » :« Le bon historien n’est d’aucun temps ni d'aucun pays. Quoiqu’il aime sa patrie, il ne la flatte jamais en rien. L’historien français doit se rendre neutre entre la France et l’Angleterre.... » Expliquer et discuter cette théorie. Par ce que vous connaissez des historiens du XIXe siècle, vous direz si elle vous semble avoir été appliquée par eux et dans quelle mesure.
- Loin d'être un initiateur, André Chénier est la dernière expression d'un art expirant. C'est à lui qu'aboutissent le goût, l'idéal, la pensée du XVIIIe siècle. Il résume le style Louis XVI et l'esprit encyclopédique. Il est la fin d'un monde. Ce jugement d'un critique contemporain vous , paraît-il définir exactement la poésie d'André Chénier ?