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Communication avec les extraterrestres

Publié le 23/03/2012

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Le nombre de choix possibles est considérable. Il existe vraiment une probabilité que Cyclope fasse le meilleur choix concernant l'étoile à étudier, mais il se peut aussi que nous manquions le message qu'elle transmet, du fait qu'il serait accordé sur une mauvaise longueur d'onde. En 1959, Giuseppe Coconni et Philip Morrison, de l'Institut de Technologie du Massachusetts, proposèrent cependant une solution au dilemme. Leur idée était fondée sur la simple supposition que, si une autre civilisation voulait attirer l'attention, elle essaierait de rendre la détection de son signal aussi facile que possible.

« plus proche de la Terre, il n'y arriverait pas avant au moins quatre-vingt mille ans.

Mais Pioneer JO se dirige en fait vers une région de l'espace où il n'y a pas d'étoiles à proximité.

Les savants pensent qu'il passera peut-être près de l'étoile Aldébaran dans environ deux millions d'années et ne pénétrera pas dans un autre système d'étoiles pendant au moins dix milliards d'années.

D'ici là, l'humanité ne vivra peut-être plus dans le même système solaire et il est même concevable qu'elle aura déjà établi le contact avec d'autres civilisations proches, grâce à ses expéditions interstellaires habitées.

Bien avant le lancement de Pioneer 10, les savants avaient déjà fait des efforts pour capter des messages envoyés à la Terre par de lointaines civilisations.

Vers 1940, l'apparition de la ra­ dioastronomie fournit enfin aux astronomes les instruments nécessaires pour recevoir de tels messages.

En 1960, on tenta la première expérience systématique .

Appelée projet Oz­ ma, elle fut menée de main de maître par un astronome américain, le docteur Frank Dra­ ke, qui utilisa un radiotélescope de 26 rn à Greenbank, en Virginie occidentaie .

Il passa une semaine entière à écouter les signaux en provenance de deux étoiles les plus proches de nous, Tau Baleine et Epsilon Eridan.

Les estimations actuelles laissent penser que seu­ lement une étoile sur environ un million pourrait être la source de signaux artificiels, et il n'est pas surprenant, par conséquent, que les efforts de Drake n'aient pas été cou­ ronnés de succès.

Un projet beaucoup plus ambitieux fut esquissé en 1971 lors d'une conférence organisée au Centre de Recher­ ches de la NASA.

Les astronomes et les phy­ siciens discutèrent de la possibilité de conti- Ci-dessus : Le projet Cyclope, système de recherche interstellai­re, d'une vue aérienne à haute al­ titude.

Dans cette représentation, on peut voir la formation du pro­ cessus et du contrôle central, en même temps · qu'un déploiement de cent cinquante antennes de cent mètres.

Ci-dessous: La mise en place du radiotélescope à très haute sensi­ bilité à Kharkov Oblas/, en U.R .S .S .

Lorsqu 'il sera terminé , il sera capable de détecter ies s i­ gnaux cosmiques provenant de distances pouvant atteindre dix milliards d'années de lumière.

nuer sur une grande échelle le projet Ozma avec un autre projet, appelé Cyclope.

L'idée consiste à déployer environ mille radio­ télescopes individuels sur une zone terrestre très étendue.

Le seul objectif de ce complexe serait d'organiser une recherche systémati­ que et à long terme des signaux provenant d'autres civilisations dans la galaxie.

Cepen­ dant, les difficultés pour entreprendre une recherche aussi systématique sont extrême­ ment grandes.

La galaxie est immense et, mê­ me si des millions de civilisations envoient des signaux dans l'espace, les savants de la Terre n'ont que des chances très minimes de trouver l'instant favorable pour écouter, l'endroit.

convenable pour placer les télesco­ pes et la bonne longueur d'onde pour faire l'accord radiophonique.

La question du choix de la meilleure longueur d'onde pour la recherche est particulièrement découra­ geante.

Le nombre de choix possibles est considérable.

Il existe vraiment une probabi­ lité que Cyclope fasse le meilleur choix con­ cernant l'étoile à étudier, mais il se peut aussi que nous manquions le message qu'elle transmet, du fait qu'il serait accordé sur une mauvaise longueur d'onde .

En 1959, Giusep­ pe Coconni et Philip Morrison, de l'Institut de Technologie du Massachusetts, proposè­ rent cependant une solution au dilemme .

Leur idée était fondée sur la simple supposi­ tion que, si une autre civilisation voulait atti­ rer l'attention, elle essaierait de rendre la dé­ tection de son signal aussi facile que pos­ sible.

Par rapport au choix des longueurs d'ondes, la décision la plus logique serait d'utiliser une de celles qui pourraient avoir une signification universelle.

Il s'avère que l'une des émissions radio les plus courantes se produisant naturellement dans l'univers 287. »

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