Devoir de Philosophie

La communication écrite

Publié le 19/03/2012

Extrait du document

Nous ne disposons actuellement que de très peu de renseignements sur les formes primitives du langage écrit pour lequel nous sommes le plus souvent réduits aux conjectures. On estime généralement que les premiers types d'écriture étaient de simples enchaînements de dessins, chacun illustrant le sujet en question. Manifestement, certains sujets étaient difficiles à représenter, et il fallut introduire des formes stylisées. Avant longtemps, c'est du moins ce que dit la théorie, les dessins en vinrent à ne plus signifier seulement leur objet original, mais également autre chose qui lui était associé; ainsi, le Soleil devint le symbole de la chaleur....

« des alphabets très différents, tandis que l'Inde compte encore actuellement plusieurs centaines de langages par­ lés et écrits.

Le nombre des langues en usage est appelé à se réduire progressivement, en raison du handicap social et écono­ mique que représente l'adoption d'un langage qui n'est pas compris par la majorité et qui se révèle incompatible, par exemple, avec l'emploi d'une machine à écrire, ou in­ terdit encore toute communication avec des ordinateurs modernes.

Dans un passé récent, les ordinateurs ont tou­ jours fait appel à des langages spéciaux fondés sur les let­ tres et les chiffres de l'anglais, mais généralement inintel­ ligibles pour le grand public.

Ces langages de liaison spé­ ciaux, comme le Fortran, le Cobol et l'Algol, demeurent importants mais sont susceptibles d'être remplacés par des langages plus aisément compréhensibles à mesure que des ordinateurs plus perfectionnés seront mis au point, qui pourront accepter des instructions en anglais courant ou dans toute autre langue moderne.

Nous savons aujourd'hui que, jusqu'au XVe siècle, tous les langages écrits devaient être tracés laborieusement à la main, bien qu'il ait probablement existé différentes mé­ thodes reconnues pour obtenir des copies rapides, spécia­ lement à l'époque des tablettes d'argile.

Plumes d'oie, pinceaux fins, crayons de charbon et autres instruments ne permettaient pas alors de produire plus d'une copie à la fois.

En 1409, toutefois, la fonderie de caractères de l'empereur de Corée achevait l'impression d'un grand li­ vre avec des caractères métalliques mobiles, et il est pro­ bable que cette technique ait déjà été en usage antérieure­ ment dans ce pays.

L'utilisation de caractères distincts constituait un progrès essentiel.

Désormais, un nouvel ar- Ci-dessous : Enfants japonais portant des messages de nouvel an.

Les Japonais adoptèrent les caractères chinois.

Alors Qlie les Chinois n'uti­ lisent que des monosyllabes se terminant par des consonantes, les Japo­ nais lient plusieurs syllabes entre elles.

Soleil Lune Cheval Poisson 1700- 1400 ~ av.J.-C.

776-250 8 av.J.·C.

250-av.J .-C.

8 25ap.J. -C.· 25-220 ap.J .-C.

s 380 ap .J .·C .

El Ci-dessus: Evolution des idéogrammes chinois.

L'image élémentaire des débuts est progressivement remplacée par une version sténographi­ que .

La mémorisation de tous ces signes demande de nombreuses an­ nées .

tisan, l'imprimeur, pouvait placer des caractères d'impri­ merie dans un cadre et imprimer une page entière en une seule fois; l'impression pouvait être répétée autant de fois qu'il était nécessaire, et chaque copie était identique à la précédente.

En 1456, apparut un des véritables chefs­ d'oeuvre de l'imprimerie, qui ne le cède en rien à toutes les · plus grandes réalisations humaines.

Une équipe diri­ gée par Johannes Gutenberg imprima 180 copies d'une. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles