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Comparaison entre la crise de 1928 et celle de 2008 - économie

Publié le 31/08/2012

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Ils existent quelques points de comparaison entre les deux crises, d’abord leurs dimensions mondiales, la crise de 1929 a commencé aux USA et s’est propagée à toutes les grandes nations économiques de la planète. Aujourd’hui le phénomène est encore plus mondialisé en raison d’une tradition de plus d’un demi-siècle d’ouverture des échanges de progrès de communication sous toutes leurs formes. Deuxième points de comparaison est que la crise de 1929 commence par une crise financière qui s’étend dans l’économie toute entière avec des conséquences sociales et politiques très graves. Mais la comparaison ne peut pas être prolongé au-delà de ces deux points (dimension financière de la crise au départ, puis extension mondiale). IV). Les points de divergence entre les deux crises : La différence majeur entre les deux crises concerne la pensé politique et économique. En 1929, comme le dit SERGE BERSTEIN « la pensé économique de l’Europe était strictement fondée sur le libéralisme, c’est-à-dire que la crise a eu lieu car on n’a pas respecté la loi de l’offre et de la demande, et qu’il y a eu lieu des excès que l’on n’a pas respecté l’équilibre budgétaire, ou que l’on n’a pas respecté l’orthodoxie monétaire, la dévaluation était considérer comme une sorte de vol «. L’idée de la relance telle qu’elle existe aujourd’hui a été théorisée par Keynes, et mise en œuvre aux USA avec un succès mitigé avant guerre (New Deal) et reprise largement après guerre. On voit bien aujourd’hui que les erreurs de base commise en 1929 n’ont pas été reproduites : - Pas d’assèchement du crédit

« La crise de 2008 a plusieurs causes, à son origine on les Subprimes, c’est-à-dire que la crise a débutée avec la difficulté rencontrée par les ménages américains afaible revenu de rembourser les crédits qui leurs avaient été consentis pour l’achat de leur logements.Les Subprimes ;Ces crédits étaient destinés à des emprunteurs qui ne présentaient pas les garanties suffisantes pour bénéficier des taux d’intérêts préférentiels aux USA, il s’agitd’un crédit hypothécaire (immobilier) dont le logement du client est pris en garantie en cas de défaut de paiement.Une des autres causes de cette crise est le surendettement des ménages au profit de la croissance, c’est-à-dire que l’endettement des ménages américains a pus’appuyer sur les taux d’intérêts extrêmement bas pratiqués pendant des années par le FED, à partir de 2001 après la crise boursière sur les valeurs « internet », ils’agit de la bulle internet, c’est-à-dire une bulle spéculative réalisée sur les marchés financiers qui ont surévalue les actions des produits lies aux nouvellestechnologies (télécommunication, informatique), cela a duré de la fin des années 1990 à Mars 2000 ou la bulle spéculative a atteins son apogée.En plus de prêter à un taux bas, les crédits étaient rechargeables, c’est-à-dire que régulièrement on prenait en compte la hausse de la valeur du bien, et on autorisaitl’emprunteur à prendre un autre crédit du montant de la progression de la valeur de son patrimoine, cela a soutenu la forte croissance des USA, mais a fortementendetté les ménages.Une autre cause est l’échec d’une théorie :Cette cause a plusieurs éléments :• Augmentation du taux directeur de la banque centrale :La banque centrale a progressivement relève ses taux de 1% en 2004 à plus de 5% en 2006 pour tenir compte de l’évolution de l’inflation et de la croissanceaméricaine, les charges financière des emprunts se sont considérablement alourdies.Un nombre croissant de ménages n’a pu faire face à cette augmentation.• L’immobilier chute :Les pris de l’immobiliers baisse dans l’ensemble des USA, le résultat est que la valeur des crédits qu’elles étaient supposées garantir.

L’afflux des défaillances desemprunteurs et des reventes de leur maison hypothéquées à accélérer la baisse des prix de l’immobilier, les pertes se sont donc accumulées, également du coté despréteurs des établissements de crédits spécialisés, ce sont les premiers retrouvés en difficulté.L’explosion du taux de non remboursement des subprimes :A l’été 2007 le taux de non remboursement sur les crédits «Subprime» dépassait 15% contre 5% en moyenne à la même époque pour l’ensemble des créditshypothécaires aux USA, chiffre lui-même record depuis 1986.

Certes les défauts de paiement ne conduisent pas tous à la faillite de l’emprunteur, et la vente du bienhypothéqué.

Mais on estimait à la fin Aout 2007 que prés d’un million d’emprunteurs avaient perdu leur logements.

Sur la base de défaillance de 15% (taux deremboursement des crédits), l’évaluation initiale du cout financier de la crise des subprimes étaient de 160 milliards de dollars, important certes mais pas de quoiprovoquer une crise financière mondiale.II.1) Conséquences de la crise de 2008 : L’après crise n’est pas encore amorcé que déjà les questions sur les conséquences post-crise se font nombreuses, et inquiètent.

La question majeure n’est plus s’il y aura récession économique ou non mais quelle sera la durée de celle-ci ainsi que l’intensité et l’impact sur l’économie réelle.En effet, le recul global de l’économie mondiale est annoncé ; alors qu’elles en seront les retombées sur la sphère réelle ? Les réponses sont encore aujourd’hui dur à deviner, de surcroit car la crise n’est pas finit et tend à s’aggraver ces derniers jours.Néanmoins, ont peut dire sans trop s’avancé que la crise « actuellement » financière devient et va devenir une crise économique et ainsi affectée plusieurs domaines.(Le BTP serait en mauvaise posture) La conséquence est que la croissance économique devrait reculer au 4em trimestre après un recul sur deux trimestres successif de 0.1 point sur le 3em trimestre et0.4 point sur le 2em trimestre.Les entreprises elles aussi vont en pâtir sévèrement et ainsi procéder (s’il n’y a pas d’aide de l’état) à des licenciements massifs pour éviter les dépôts de bilans, ainsile chômage de l’année 2009 devrait nettement augmenter.Mais c’est également une hausse des impôts qui est à prévoir, un pouvoir d’achat toujours en baisse et des redistributions sociales serrées. L’atteinte à l’économie réelle à déjà commencer avec des mesures de « dégraissement » (licenciement) massif chez Chrysler (5000 postes), General Motors quiannonce d’importants licenciements, Shledeir annonce 25% de licenciement en Amérique.Mais en se moment, c’est surtout les arrêts de production qui vont coûter cher, Renault, PSA vont mettre des centaines de salariés au chômage technique pour unedurée de 14 jours, à voir comment cela va se terminer.

La poursuite de la crise nuancera alors ces propos positivement ou négativement, au moment où le CAC 40perd 6.70%. III).

Les points en commun des deux crises ;Ils existent quelques points de comparaison entre les deux crises, d’abord leurs dimensions mondiales, la crise de 1929 a commencé aux USA et s’est propagée àtoutes les grandes nations économiques de la planète.Aujourd’hui le phénomène est encore plus mondialisé en raison d’une tradition de plus d’un demi-siècle d’ouverture des échanges de progrès de communication soustoutes leurs formes.Deuxième points de comparaison est que la crise de 1929 commence par une crise financière qui s’étend dans l’économie toute entière avec des conséquencessociales et politiques très graves.Mais la comparaison ne peut pas être prolongé au-delà de ces deux points (dimension financière de la crise au départ, puis extension mondiale).IV).

Les points de divergence entre les deux crises :La différence majeur entre les deux crises concerne la pensé politique et économique.

En 1929, comme le dit SERGE BERSTEIN « la pensé économique de l’Europeétait strictement fondée sur le libéralisme, c’est-à-dire que la crise a eu lieu car on n’a pas respecté la loi de l’offre et de la demande, et qu’il y a eu lieu des excès quel’on n’a pas respecté l’équilibre budgétaire, ou que l’on n’a pas respecté l’orthodoxie monétaire, la dévaluation était considérer comme une sorte de vol ».L’idée de la relance telle qu’elle existe aujourd’hui a été théorisée par Keynes, et mise en œuvre aux USA avec un succès mitigé avant guerre(New Deal) et reprise largement après guerre.On voit bien aujourd’hui que les erreurs de base commise en 1929 n’ont pas été reproduites :- Pas d’assèchement du crédit- Interruption de la purge de la bulle financière, par des interventions étatiques massives sous forme de nationalisation.Les USA ou la tradition libérale fait office de dogme chez beaucoup de politiques, ont compris que seule une intervention de l’Etat pouvait enrayer la situation.Sur un plan plus strictement politique, on peut dire que le dialogue entre les nations a considérablement évolué, même si les égoïsmes nationaux et de dialoguepositif. Conclusion : Le nombre croissant de personnes évoquant les similitudes entre les crises de 1929 et de 2008 invitent à s’interroger sur la pertinence de ces comparaisons.

Depuisles 1930, le monde a connu d’autres crises économiques, mais c’est l’ampleur de celle que nous vivons actuellement qui explique les principaux rapprochements.Au sens strict une crise est un processus de retournement du cycle économique en son point le plus haut, qui interrompt la phase d’expansion et qui précipitel’économie dans la dépression.

Les théoriciens du cycle n’isolent pas la crise du mouvement d’ensemble dont elle constitue seulement un moment, c’est pourquoi faceau krach boursier du « jeudi noir de 24 octobre 1929 » et bancaire américain qui ont enclenché la récession économique mondiale des années 1930, les économistescomme Schumpeter parlaient à l’époque d’un simple creux de vagues face auquel il ne fallait pas l’intervention étatique afin de laisser le marché se régulé seul.Jean-Paul Fitoussi affirme aujourd’hui que les leçons de la crise de 1929 ont été tirées.

En effet, les réactions politiques actuelles sont très différentes, le laisser-fairea fait place à un fort interventionnisme étatique.De plus la nature des activités dans l’économie réelle ayant tiré la croissance au cour de la phase précédant le krach n’est pas la même, le boom dans la croissance. »

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