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Le concept a un noumene n est aonc qu un concept limitatif, destiné à restreindre les prétentions de la sensibilité, et par suite, il n'a qu'un usage négatif.

Publié le 22/10/2012

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Le concept a un noumene n est aonc qu un concept limitatif, destiné à restreindre les prétentions de la sensibilité, et par suite, il n'a qu'un usage négatif. Ce n'est pas cependant là une fiction arbitraire; il se rattache à la limitation de la sensibilité, sans pouvoir toutefois établir rien de positif en dehors de son champ. (Raison pure, I, p. 268.) E. La dialectique transcendantale. Deuxième partie de la Logique transcendantale, la Dialectique étudie les « idées « de la Raison et les sophismes auxquels elles donnent lieu. La raison, par opposition à l'entendement, représente un effort de synthèse qui va au delà de l'expérience et prétend atteindre l'inconditionné, c'est-à-dire l'absolu. Mais aucun objet de connaissance ne correspond à l'Inconditionné. 26. La raison et les idées. Toute notre connaissance commence par les sens, passe de là à l'entendement et finit par la raison. Il n'est pas en nous de faculté au-dessus de cette dernière pour élaborer la matière de l'intuition et pour la ramener à la plus haute unité de la pensée 1. (Raison pure, I, p. 300.) Si l'entendement peut être défini : la faculté de ramener les phénomènes à l'unité au moyen de règles, la raison est la faculté de ramener à l'unité les règles de l'entendement sous des principes. Elle ne se rapporte donc jamais immédiatement à l'expérience ou à un objet, mais à l'entendement, aux connaissances diverses duquel elle s'efforce de donner une unité a priori par le moyen de certains concepts; cette unité peut être appelée rationnelle et diffère essentiellement de celle qu'on peut tirer de l'entendement. (Raison pure, I, p. 303.) I. Intuitions, concepts, idées correspondent à sensibilité, entendement, raison. La raison, dans son usage logique, cherche la condition générale de son jugement (de la conclusion) et le raisonnement n'est lui-même autre chose qu'un jugement que nous formons en subsumant sa condition sous une règle générale (la majeure). Or, comme cette règle doit être soumise à son tour à la même tentative de la part de la raison et qu'il faut ainsi chercher (par le moyen d'un prosyllogisme) la condition de la condition, aussi loin qu'il est possible d'aller, on voit bien que le principe propre de la raison en général dans son usage logique est de trouver, pour la connaissance conditionnée de l'entendement, l'élément inconditionné qui doit en accomplir l'unité 1. Ce principe que la série des conditions (dans la synthèse des phénomènes, ou même de la pensée des choses en général) s'élève jusqu'à l'inconditionné, a-t-il ou n'a-t-il pas de valeur objective, et quelles sont les conséquences qui en découlent relativement à l'usage empirique de l'entendement? Ou plutôt, n'y aurait-il nulle part aucun principe rationnel de ce genre ayant une valeur objective, mais seulement une prescription logique qui veut qu'en remontant à des conditions toujours plus élevées, nous nous rapprochions de l'intégrité des conditions, et qu'ainsi, nous apportions dans notre connaissance l'unité rationnelle la plus haute qu'il nous soit possible? N'est-ce pas, dis-je, que ce besoin de la raison est tenu simplement par malentendu pour un principe transcendantal de la raison pure exigeant témérairement cette intégrité absolue de'la série des conditions dans les objets eux-mêmes? Et, dans ce cas, quelles sont les fausses interprétations et les illusions qui peuvent se glisser dans les raisonnements dont la majeure est tirée de la raison pure (et peut-être est plutôt une pétition qu'un postulat) et qui s'élèvent de l'expérience à ses conditions? (Raison pure, I, p. 306-308.) J'entends par idée un concept rationnel nécessaire auquel ne peut correspondre aucun objet donné par les sens. Ainsi les concepts purs de la raison que nous examinons maintenant sont des idées transcendantales. Ce sont des concepts de la raison pure, 1. Dans le même sens, Platon parlait d'un « terme anhypothétique «, jusqu'auquel s'élève le dialecticien qui cherche à rendre raison des raisons invoquées par les savants (cf. République, VI). car ils considèrent toute connaissance empirique comme déterminée par une totalité absolue des conditions. Ils ne sont pas imaginés arbitrairement, mais ils nous sont donnés par la nature même de la raison, et il se rapporte d'une manière nécessaire à tout l'usage de l'entendement. Ils sont enfin transcendants et dépassent les limites de toute expérience, où il ne saurait se trouver un objet adéquat à l'idée transcendantale. Quoi qu'on puisse dire des concepts transcendantaux de la raison : ils ne sont que des idées, nous ne devrons les tenir en aucune façon pour superflus et vains. En effet, si aucun objet ne peut être déterminé par eux, ils peuvent du moins servir à l'entendement, dans le fond et en secret, de canon qui lui permette d'étendre son usage et de le rendre uniforme; et par là il ne peut connaître d'objet en plus de ceux qu'il connaîtrait au moyen de ses propres concepts, mais il est mieux dirigé et conduit plus avant dans cette connaissance 1. Je n'ajoute point ici que peut-être ces idées servent à rendre possible un passage des concepts de la nature aux connaissances pratiques de l'entendement. Il faut remettre l'explication de tout cela à plus tard. (Raison pure, I, p. 320-321.) L'âme, le monde et Dieu sont les trois idées auxquelles parvient la Raison dans son effort pour atteindre l'inconditionné. L'idée d'âme donne lieu aux «paralogismes« de la Psychologie rationnelle, par lesquels la métaphysique classique prétendait démontrer notamment l'immortalité de l'âme. L'âme nous est inconnaissable parce que le sujet ne peut penser qu'un objet et non se penser lui-même en tant que sujet. 27. L'âme. Le je pense est l'unique texte de la psychologie rationnelle. [...] Mais par ce « moi «, par cet « il « ou par « cette chose qui pense «, on ne se représente rien de plus qu'un sujet transcendantal des pensées = X. Et ce sujet ne peut être connu que par les pensées, qui sont ses prédicats (Raison pure, p. 332 et 334). 1. Cf. le texte 31.

« Le ciel étoilé La raison, dans son usage logique, cherche la condition géné­ rale de son jugement (de la conclusion) et le raisonnement n'est lui-même autre chose qu'un jugement que nous formons en sub­ sumant sa condition sous une règle générale (la majeure).

Or, comme cette règle doit être soumise à son tour à la même tenta­ tive de la part de la raison et qu'il faut ainsi chercher (par le moyen d'un prosyllogisme) la condition de la condition, aussi loin qu'il est possible d'aller, on voit bien que le principe propre de la raison en général dans son usage logique est de trouver, pour la connaissance conditionnée de l'entendement, l'élément inconditionné qui doit en accomplir l'unité 1 • Ce principe que la série des conditions (dans la synthèse des phénomènes, ou même de la pensée des choses en général) s'élève jusqu 'à l'inconditionné, a-t-il ou n'a-t-il pas de valeur objective, et quelles sont les conséquences qui en découlent relativement à l'usage empirique de l'entendement? Ou plutôt, n'y aurait-il nulle part aucun principe rationnel de ce genre ayant une valeur objective, mais seulement une prescription logique qui veut qu'en remontant à des conditions toujours plus élevées, nous nous rapprochions de l'intégrité des conditions, et qu'ainsi, nous apportions dans notre connaissance 1 'unité rationnelle la plus haute qu'il nous soit possible? N'est-ce pas, dis-je, que ce besoin de la raison est tenu simplement par malentendu pour un principe transcendantal de la raison pure exigeant téméraire­ ment cette intégrité absolue de ·la série des conditions dans les objets eux-mêmes? Et, dans ce cas, quelles sont les fausses inter­ prétations et les illusions qui peuvent se glisser dans les raisonne­ ments dont la majeure est tirée de la raison pure (et peut-être est plutôt une pétition qu'un postulat) et qui s'élèvent de l'expérience à ses conditions? (Raison pure, I, p.

306-308.) J'entends par idée un concept rationnel nécessaire auquel ne peut correspondre aucun objet donné par les sens.

Ainsi les concepts purs de la raison que nous examinons maintenant sont des idées transcendantales.

Ce sont des concepts de la raison pure, 60 1.

Dans le même sens, Platon parlait d'un « terme anhypothétique », jusqu'auquel s'élève le dialecticien qui cherche à rendre raison des raisons invoquées par les savants (cf.

République, VI).. »

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