Le congrès de Vienne
Publié le 13/08/2013
Extrait du document
• En janvier 1814, les armées étrangères commencent à envahir la France. Napoléon croit encore en une évolution
positive de la situation et demande à ses adversaires que les États européens qu'il avait incorporés dans l'Empire soient
indépendants. Ces propositions ont peu de chances d'être acceptées, car les ennemis de Napoléon veulent se partager
les territoires ainsi libérés et mettre fin au pouvoir de l'Empereur, qui serait tenté de les influencer.
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Constantinople, capitale de l'Empire ottoman.
Napoléon, quant à lui, nourrit le projet d'atteindre les Anglais dans leur
empire des Indes à partir de la Russie ; la confrontation devient inévitable.
• Le corps expéditionnaire rassemblé par Napoléon pour envahir la Russie est qualifié de « Grande Armée des
nations », car elle est constituée de recrues issues de tous les territoires de l'Empire.
À l'issue de la sanglante et
victorieuse bataille de Borodino (ou bataille de la Moskova), à l'ouest de Moscou, les troupes de l'Empereur entrent
dans la capitale russe (14 septembre 1812).
Le 19 octobre, Napoléon, n'ayant pu amener Alexandre r à des négociations de paix, donne l'ordre à la Grande Armée
d'évacuer la ville
%dee G'-duché Empire
de Varsovie de Russie
Empire ottoman
Royaume de Naples:- Royaume
de Sardaigne
Royaume
de Sicile
(retraite de Russie).
Tandis que les rescapés de la Grande Armée repassent le Niémen, l'Empereur se replie sur
Varsovie, puis regagne clandestinement Paris où il arrive le 18 décembre 1812.
Il laisse à Caulaincourt (1773-1827),
son ancien aide de camp qu'il a nommé ministre des Affaires étrangères, le soin de garder le contact avec ses
adversaires.
• Les opérations militaires reprennent au printemps 1813 contre la Prusse, la Suède et l'Autriche, qui ont constitué
une coalition avec la Russie, mais les succès de Lützen et de Dresde ne peuvent empêcher la défaite de Leipzig lors de
la bataille des Nations (16-19 octobre 1813).
LES rtoposmoms DE FiaNciorr
• Le 4 décembre 1813, à Francfort, Klemens von Metternich, ministre autrichien des Affaires étrangères, fait des
propositions orales à Saint-Aignan, ambassadeur de France en Saxe.
Selon Metternich, les coalisés sont d'accord pour
reconnaître à la France ses frontières naturelles (Rhin, Alpes et Pyrénées).
Les autres pays que la France a annexés
(Hollande, territoires sur la rive droite du Rhin, Espagne et Italie), en installant à leur tête des dirigeants souvent issus
de la famille même de l'Empereur, doivent retrouver des dynasties légitimes.
Pour sa part, l'Angleterre est prête à
rendre à la France la plupart de ses colonies,
en échange de la suppression de la traite des esclaves et du retour des Bourbons sur le trône de France.
• Ces « propositions de Francfort », jamais formalisées, resteront en filigrane de toutes les négociations.
Elles
serviront de base à un accord général suggéré par les adversaires de la France et discuté dans un congrès (conférence) à
venir.
La ville de Mannheim est d'abord retenue, mais Vienne, de par sa situation au centre de l'Europe, finit par
emporter l'assentiment général.
• En janvier 1814, les armées étrangères commencent à envahir la France.
Napoléon croit encore en une évolution
positive de la situation et demande à ses adversaires que les États européens qu'il avait incorporés dans l'Empire soient
indépendants.
Ces propositions ont peu de chances d'être acceptées, car les ennemis de Napoléon veulent se partager
les territoires ainsi libérés et mettre fin au pouvoir de l'Empereur, qui serait tenté de les influencer.
LA NOUVELLE ALLIANCE Les batailles se succèdent, le plus souvent en faveur des coalisés.
À Châtillon-sur-
Seine, le 1° février 1814, ces derniers signifient à Caulaincourt, le représentant de Napoléon, que la France ne pourra
avoir d'autres frontières que celles qui précédaient la Révolution.
Espérant toujours un retournement de situation, le
fidèle de Napoléon cherche à gagner du temps et compte sur la profondeur des désaccords entre les coalisés.
Ainsi, le tsar Alexandre P
(r.
1801-1825) tente de tempérer le ministre britannique des Affaires étrangères, le vicomte Castlereagh, qui veut
s'emparer de Paris au plus vite pour y installer le comte d'Artois (frère de Louis )M et futur Charles X), réfugié en
Angleterre.
• La fortune des armes qui tourne en faveur des Français (victoire de Château-Thierry le 12 février 1814) pousse
les coalisés, sauf les Anglais, à conclure un accord sur la base des propositions de Frandort de crainte
que les Français ne surenchérissent sur leurs succès.
• À la réunion de Chaumont (5-9 mars 1814), les Anglais refusent de céder aussi rapidement et récusent les
propositions de Frandort.
Face à la menace napoléonienne, la Prusse, la Russie, l'Autriche et l'Angleterre signent un
pacte portant sur l'augmentation des effectifs des forces armées et sur l'interdiction de signer une paix séparée avec
Napoléon.
Par cette alliance, les quatre puissances s'arrogent le droit d'imposer leurs vues au reste de l'Europe.
• Le 15 mars 1814,.
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