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La connaissance humaine est-elle toujours et nécessairement absurde (ou de la relativité de la connaissance) ?

Publié le 11/03/2004

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NÉCESSAIRE (lat. necessarius, inévitable)

Gén. Qui ne peut pas ne pas être, ou ne peut être autrement qu'il n'est. D'où : qu'on ne peut concevoir comme n'étant pas, ou qu'on ne peut pas concevoir autrement. Opp. à contingent. Crit. Syn. d'apodictique. Kant appelle vérités nécessaires les propositions dont les contradictoires impliquent toujours contradiction, ou sont connues comme fausses a priori . Par ex., « le tout est plus grand que la partie ».

CONNAISSANCE (lat. cognoscere, chercher à savoir)

Le terme de connaissance désigne d'abord l'acte par lequel la pensée s'efforce de saisir et de définir un objet qui se présente à elle. Il désigne ensuite le savoir résultant de cette action. On oppose principalement croyance et connaissance, non par le degré de certitude éprouvé soit par le sujet qui croit, soit par le sujet qui connaît, mais par le fait que la croyance n'est pas nécessairement fondée en raison, autrement dit n'implique pas nécessairement l'idée de vérité.

RELATIF

Opposé à Absolu. Ce qui se définit par son rapport à autre chose. On notera que, dans le langage courant, relatif signifie souvent, par ellipse, relatif à chaque individu comme dans l'expression : « les goûts sont relatifs », devenant ainsi un synonyme impropre de subjectif par opposition à objectif et à Absolu. Or, cet usage familier est à proscrire comme celui qui confond relatif et médiocre (« une confiance relative »).

NÉCESSAIREMENT

: inéluctablement, inévitablement. Ce qui est nécessaire ne peut pas être autrement qu'il est.

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