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La connaissance peut-elle être indépendante du sujet connaissant ?

Publié le 06/03/2004

Extrait du document

«Il en va pour nos théories comme pour nos enfants: elles tendent à devenir largement indépendantes de leurs géniteurs.«
Karl Popper, La Connaissance objective

«Comme aucune [connaissance objective] ne saurait recevoir de justification positive, c'est essentiellement leur caractère critique et le progrès qu'elles permettent (...) qui constituent la rationalité de la science.«

 

Karl Popper, Conjectures et réfutations

« - La connaissance ne peut pas être indépendante du sujet connaissant ----- ·~[•]~· - Ce qui garantit l'objectivité de mes connaissances, c'est la certi­ tude que j'ai - acquise soit par raisonnement, soit par expérience -qu'elle est conforme à la réalité.

Il est absurde de penser que les connaissances sont indépendantes du sujet qui les conçoit.

Le cogito fonde la connaissance P our Descartes , le sujet pensant est le fondement de toute connaissance.

A partir d'une première certi­ tude fondatrice, («je pense, donc je suis») , je -Ce qu'on raconte de l'exis­ tence absolue des choses non pensantes, sans rap· port avec le fait qu'on les perçoit, cela semble par· faitement inintelligible .• George Berkeley, Les Principes de la connaissance humaine peux être assuré que mon esprit ne se trompe pas sur la réalité et je peux déduire tout l'édi­ fice des connaissances.

L'objectivité de mes connaissances est donc garantie par la certi­ tude rationnelle que j'en ai.

Mon esprit filtre l'expérience L ocke, s'il accorde une plus grande impor­ tance à l'expérience que Descartes , fonde lui aussi la connaissance objective sur le sujet pen­ sant.

Certes, toutes mes connaissances viennent de l'expérience.

Mais c'est mon esprit qui, réfléchissant sur les données de cette expé­ rience, décide en fin de compte ce qu'est la réalité.

Ce que nous percevons est objectif A insi que l'écrit Ber- 1-\k eley , autre empi­ riste , «les expériences subjectives sont parti­ culièrement assurées et constituent pour cela un point de départ solide ou une assise adéquate » .

C 'est pourquoi il refuse les abstractions des mathématiciens et des physiciens.

Le réel, c'est ce que nous percevons, et il n'y a pas trois mondes ni deux, mais un seul.

La connaissance objective n'est pas indépendante du sujet pensant.

C'est moi qui juge si une connaissance est conforme ou non à l'expérience.

-. »

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