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La connaissance de soi et des choses

Publié le 25/11/2012

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Intro : Il faut ici mettre en opposition deux idées : la connaissance de soi et la connaissance des choses. Afin de répondre à cette interrogation il faut avant tout définir ces deux idées. Même si à la première lecture du sujet nous serions tenter de répondre qu'il est évident que la connaissance de soi est un fait déjà acquis, puisque à première vu nous savons qui nous sommes et que la connaissance des choses n'est accessible qu'à une élite et complexe à atteindre par sa diversité. Mais il y a certains éléments de la connaissance de soi qui méritent d'être approfondis. Il est également nécessaire dans notre cas d'établir un lien entre ces deux connaissances et de se demander pourquoi elles ont été mises en parallèle. I. La question de la connaissance de soi est à la source même de l'existence humaine. De fait nous ne pourrions exister si nous ne nous posions pas une telle question. La pensée étant toujours en action, en définitive, l'homme ne cesse de se connaître. De plus personne ne peut nous connaître mieux que nous même. Depuis le début de notre vie nous vivons avec nous-même et cela est indissociable. Je suis le seul à savoir ce que je ressens, ce que je pense, ce dont je rêve, quel est mon passé dans les moindres détails et ce que j'en ai appris. J'ai un rapport direct avec ma conscience. Mais cela qui ne veut pas dire que nous nous connaissons totalement. Car pour être en symbiose avec soi-même il faudrait avant tout procéder à une mise à di...

« Néanmoins la connaissance des choses ne serait-elle pas plus accessible que la connaissance de soi, du fait de leur avantage à détenir, pour la plupart, une définition précise ? Les choses, d’un point de vue général, n’ont pas de conscience.

Elles suivent donc un schéma fixe et sont abouties.

Leur explicitation est donc plus à même d’être réalisée que la connaissance de soi.

En effet cette dernière est en perpétuelle évolution car l’homme ne cesse de penser, d’expérimenter.

Et ce phénomène est amplifié par la notion du temps.

L’homme a une capacité de renouveau, d’effacement.

Chaque jour est vécu jusqu’à ce qu’il appartienne à son passé.

L’homme intelligent apprend de ces erreurs.

Et même si ces dernières l’aident à mieux comprendre qui il est, paradoxalement elles le transforment, il faut dès lors recommencer son analyse.

Ainsi même si la connaissance des choses apparaît comme complexe, la connaissance de soi, elle, relève de l’impossible puisqu’elle ne part de rien.

En effet l’homme par sa singularité n’accepte pas de schéma prédéfini.

L’homme à sa naissance est vierge de tout passé et seule son expérience dans la vie pourra, ne serait-ce qu’élaguer la réponse à la question de qui il est. III.

Mais ces deux questions de connaissance ne sont-elles pas liées ? La connaissance des choses n’aide-elle pas à la connaissance de soi ? Car dans l’éventualité où je ne serais pas entouré des choses, comment pourrais-je prendre conscience de mon existence ? Les choses peuvent ainsi m’amener à me différencier d’elles.

Et cela me permet de me rapprocher de moi-même.

Que serait l’intimité que l’on a créée avec soi si l’on ne pouvait différencier la solitude, de la compagnie ? Utilisant les choses je peux me définir plus aisément.

Le monde qui m’entoure me forme à la vie.

Il m’aide à comprendre qui je suis par les expériences qu’il admet.

De même il amène à m’interroger sur ce qui me constitue.

J’ai de cette manière la faculté de fixer mes limites : je sais de quoi je suis capable et jusqu’où je peux aller. Ainsi il ne faut pas opposer la connaissance des choses de la connaissance de soi.

Elles sont en réalité indissociables puisqu’elles se complètent.

Les choses en réalité n’existeraient pas sans notre présence puisque nous sommes les seuls à pouvoir prendre conscience qu’elles existent.

D’autre part sans les choses nous ne pourrions pas établir notre conscience. CCL : Les deux connaissances ne sont-elles pas totalement inaccessibles ? Dans ce cas laquelle peut-elle être au moins la plus maîtrisée ? Peut-être, savoir qui l’on est ne peut obtenir une réponse qu’à la fin de notre vie si l’on part du principe que l’existence précède l’essence.

On se s’approche de la connaissance des choses qu’à la fin de sa vie, étant donné leur multiplicité et le temps qu’elles requièrent pour être assimilées.

Le plus intelligent des hommes, ayant de ce fait accès à la connaissance des choses ne resterait-il pas le plus incompétent devant le problème de sa propre connaissance ? Le but propre de l’existence humaine ne se rapporte-t-il pas à l’élaboration d’une réponse à ces deux questions ? Mais il parait impossible d’obtenir une réponse simple. Il faut donc pour être le plus proches de ces deux formes primordiales de savoir que. »

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