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LA CONNAISSANCE DU VIVANT (cours de philosophie) ?

Publié le 05/04/2009

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Les sciences de la vie s'attachent essentiellement à expliquer, d'une part, la nature et le fonctionnement des organismes (cytologie, histologie, physiologie), d'autre part, le développement et l'évolution des êtres vivants (embryologie, génétique). Mais toutes les explications, aujourd'hui, relèvent plus ou moins de la biologie moléculaire.

I. LE MÉCANISME DES PHÉNOMÈNES VITAUX

- A - La notion d'être vivant et le finalisme.

L'être vivant présente des caractères qui le distinguent de la matière inerte :

1) C'est un individu, c'est-à-dire un tout dont les parties sont solidaires (cf. la notion d'organisme) ; 2) L'être vivant évolue et ses transformations modifient sa nature car elles sont qualitatives et non simplement quantitatives ; 3) Tout vivant tend à se conserver et à se reproduire, c'est-à-dire à conserver son espèce (cf. les phénomènes d'assimilation et de régénération). - Ces faits expliquent que pendant longtemps la physiologie soit restée théologico-métaphysique. En effet, pour rendre compte de l'organisation, de l'évolution et de la tendance à la conservation des vivants on a invoqué d'abord Dieu, puis une force mystérieuse que les anciens appelaient «âme« (anima: le souffle qui anime), que l'école vitaliste de Montpellier, avec Barthez, appelait «principe vital« et qui se retrouve dans ce que Bergson appelle «l'élan vital«. On aboutit ainsi à des explications finalistes puisque l'on explique les parties par le tout et les organes par leurs fonctions (l'homme a des yeux pour voir).

- B - La méthode positive et le mécanisme.

C'est en renonçant aux causes finales qu'en physiologie comme ailleurs la science s'est constituée (Harvey, 1628; Descartes; Claude Bernard: Introduction à la médecine expérimentale, 1865). Sans doute l'observation et l'expérimentation se heurtent-elles ici à des difficultés particulières, mais la méthode comparative permet de vérifier les conséquences des hypothèses suggérées par les faits, ce qui est l'essentiel de la méthode expérimentale. Les hypothèses, pour avoir une valeur scientifique, doivent être purement mécaniques, c'est-à-dire finalement physicochimiques. Il n'est pas interdit de se demander pourquoi tel organe est ainsi fait, mais l'essentiel est de montrer comment il remplit sa fonction. La finalité peut être un principe de recherche (heuristique) ; seul le déterminisme est un principe d'explication.

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