Devoir de Philosophie

Connaissez-vous PLATON ?

Publié le 09/06/2009

Extrait du document

platon

PLATON : 428-347 av. J.-C.

Philosophe grec. Né à Athènes dans une famille aristocratique, il fut pendant dix-huit ans l'élève de Socrate. Après la mort de son maître (399), il voyagea en Grèce, en Égypte, en Italie, et en Sicile. En 387, il revint à Athènes et y fonda l'école de l'Académie. Il retourna en 367 et 361 à Syracuse où il espérait convaincre le tyran Denys d'appliquer ses vues politiques, mais en vain. Platon pose une relation rationnelle entre le cosmos, la cité et l'âme, qui doivent être réglées par la justice. Cette justice ne peut être saisie complètement que dans sa relation à l'Idée de Bien, principe suprême de l'ordre et de la vérité, et auquel se rattachent les autres Idées. Ces Idées sont les archétypes immuables de tous les phénomènes temporels et elles seules sont totalement réelles, les objets d'ici-bas n'étant que leurs ombres (cf. le mythe de la caverne). Elles constituent ainsi le seul fondement des valeurs éthiques et de la connaissance vraie.

platon

« PLATON 429-341 av.

]-C PLATON, de ses larges épaules, soutient toute la tradition occidentale.

C'est par cette phrase que j'aimerais commencer.

Oui, mais il faut ajouter que la tradition occidentale est d'abord pour la plus grande part orientale.

Des rivages d'Asie viennent Thalès, Anaximandre, Anaximène.

Platon lui-même alla vers l'Orient.

Qui pourra jamais séparer l'Orient de l'Occident et dire : « Ici est la philosophie d'Occident » ? Bien des thèmes de la pensée antésocratique se retrouvent chez Platon : l'unité de Parménide comme le flux mouvant d'Héraclite et les nombres de Pythagore.

Ils sont par lui assemblés et hiérarchisés.

Platon fut d'abord disciple de Cratyle, cet héraclitéen qui finalement ne pouvait plus que garder le silence et désigner du doigt les choses.

Mais « le saint langage » existe, dit Platon.

A quelle condition existe-t-il? A quelle condition existent les jugements moraux? C'est qu'au-dessus du flux héraclitéen où se mêlent être et non-être résident les idées stables.

Il le dit sous l'inspiration de Socrate.

Qui fut Socrate? Aujourd'hui, beaucoup ont cessé de se laisser persuader qu'il fut le simple moraliste qu'on nous a décrit d'après Xénophon.

Le fils de l'accoucheuse, qui peut croire que c'est par un mythe que Platon fait de lui le créateur de la maïeutique? Si tant de philosophes de marque se sont réunis autour de son lit de poison et de mort, c'est qu'il est une grande figure métaphysique feignant de s'ignorer elle-même.

Héritier des idées pythagoriciennes, il est le prédécesseur des idées platoniciennes.

Il part de la morale et, contre les sophistes, montre les valeurs stables; il part des œuvres des artisans, et c'est comme pour effacer dialectiquement les pas de la démonstration que Platon niera plus tard qu'il y ait des idées des choses fabriquées; car c'est en parlant des choses fabriquées que Socrate a conçu les idées.

Mais il est un mystique aussi, celui qui écoute les défenses de son démon, et l'extatique de Potidée.

Cette double inspiration reste au centre de la pensée de son grand disciple.

Dans ses premiers dialogues, de conclusion apparemment négative, Platon nous montre que nous ne pouvons définir aucune vertu particulière avant d'avoir saisi ce qu'est le Bien.

Ainsi nous retrouvons la double affirmation socratique, mais approfondie : la vertu est une, et la vertu est science.

C'est cette double affirmation que, sous la forme étincelante de l'idée du Bien qui est plus qu'une idée, nous trouvons au sommet de la République, achèvement et surpassement des premiers dialogues.

Constituée sous l'effet de l'observation des idées morales, des idées mathématiques, des œuvres des artisans et des artistes, de la pratique des médecins, et par l'affirmation que tout ce qui est dans notre esprit est dirigé vers quelque chose, affirmation qui sera plus tard reprise par les phénoménologues, la théorie des idées, s'exprimant d'abord à l'aide du mythe de la réminis­ cence, nous permet de concevoir la connaissance, et nous permet par là-même l'édification d'une théorie de la réalité; au plus bas degré est le devenir sensible, le domaine de la fantaisie et de la. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles