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La solitude, une prise de conscience en soi ?

Publié le 25/11/2012

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La solitude, une prise de conscience en soi ? Peut-on prendre conscience de soi seul soi-même ou bien la conscience de soi doit-elle quelque chose à la présence du monde et d'autrui ? · Pouvoir se connaître, se juger sans le regard d'autrui « L'enfer, c'est les autres «SARTRE · Solitude choisie, pour faire le point, se reposer « La solitude est une manière de se croire retiré du commerce des hommes mais ce n'est qu'une manière d'être avec autrui comme absent « WAELHENS I) La conscience de soi semble s'effectuer en rapport à autrui En plus si on parle de conscience psychologique, elle porte sur des faits, et on ne peut pas réelement en accomplire dans la solitude (enfin c'est ce qu'il me semble). Et si on parle de conscience moral, elle porte sur des valeurs. Et ce ...

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« III) Cette conscience de soi est peut­être illusoire intro : La solitude, d’abord, peut se d éfinir comme un  éloignement – provisoire ou radical et   d éfinitif – des autres. On pourrait aussi lui donner un sens plus fort, comme  étant l’ état de   celui qui n’a jamais connu l’autre. Si l’on consid ère que la proposition du sujet est   pertinente, il faudra donc travailler aussi sur le type de solitude qui donne acc ès à la prise   de conscience de soi. L’expression « prendre conscience de soi » pose davantage de probl èmes. Le terme «   prendre » montre qu’il est ici fait r éférence  à un acte,  à un mouvement,  à une activit é   dynamique, et non pas  à un  état statique,  à un contenu de pens ée acquis une fois pour   toutes. Avoir conscience de soi, c’est se sentir comme individu distinct, dot é d’une identit é   propre et unique ; c’est peut­ être aussi avoir une connaissance de cet individu. Le sujet met en question le processus d’acquisition de cette conscience de soi en ce qui   concerne ses conditions, en posant le probl ème de la prise de conscience qu’a l’individu   de lui­m ême par opposition  à la collectivit é. Un  état de solitude absolue semble   difficilement concevable – il pourrait cependant servir de mod èle th éorique  ­, on peut   travailler donc en premier lieu sur la question suivante : une solitude momentan ée et   relative peut­elle m’aider  à prendre conscience de ce que je suis ou de qui je suis ? Cela   demande que l’on s’interroge sur le r ôle du rapport  à autrui dans le processus de prise de   conscience de soi – autrui est­il un obstacle, ou au contraire une r éférence, un miroir, un   juge utile ? On pourra ensuite  évaluer le degr é ou le type de solitude n écessaires – la   solitude permanente est­elle seule garante d’une prise de conscience de soi pertinente ?   est­elle au contraire un  état emp êchant toute conscience de soi, ou rendant celle­ci fausse   et illusoire ? est­elle un  état qu’il faut adopter de mani ère passag ère pour prendre   conscience de soi ? Le pr ésuppos é contenu dans le sujet, et qui est que l’autre m’ éloigne   de moi­m ême, m’en divertit, est­il pertinent ?. »

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