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La conscience de soi est-elle une connaissance ?

Publié le 16/02/2012

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conscience

Du latin cum-scientia (avec la conscience, connaissance) le terme de conscience désigne une propriété particulière que l’être humain a en commun avec les animaux- seulement jusqu'à un certain point- et qui consiste en une sorte de savoir ajouté. Etre conscient, en effet, cela signifie agir, sentir ou penser et, en plus, savoir que l’on agit, que l’on sent ou que l’on pense .Par conséquent, la conscience est cette propriété que nous avons de vivre en ayant une connaissance immédiate de ce qui nous arrive. C’est d’ailleurs un tel savoir que nous perdons quand nous disons que nous perdons connaissance, perte de conscience due à l’endormissement, l’évanouissement, etc. En quoi la conscience de soi est elle une connaissance ? Nous étudierons tout d’abord la conscience empirique et réflexive, puis la nuance entre la conscience et la subjectivité et enfin la conscience et la moralité.
 
La conscience peut être « séparée « en deux sous thèmes : la conscience empirique et la conscience réflexive.


conscience

« La conscience est aussi un cheminement menant de la liberté à la responsabilité.

Cela est visible dans la vie de tous les jours par le sursaut de la liberté.

En effet, on crie inconsciemment quand on a peur, mais on peut cependant contenir ses pulsions primaires.

On se retient de crier car ce qui est censé signaler le danger peut en générer un nouveau.

Je peu donc par l’exercice maitriser mon corps et peut être plus.

Depuis le moyen Age, la volonté ou libre -arbitre désigne cette propriété qu’a la conscience humaine de se déterminer elle -même en dehors de toute contrainte extérieure.

Dans la quatrième des méditations métaphysiques, Descartes lui donne le nom de « puissance d’élire», c'est -à -dire faculté de choisir.

Ainsi, écrit il, la volonté « consiste seulement en ce que nous pouv ons faire une chose, ou ne la pas faire en telle sorte que nous ne sentons point qu’aucune force extérieur nous y contraigne».

C’est donc parce que notre conscience est dotée de volonté que nous sommes libres.

De plus, plus ma conscience est vive et exaltée, tandis que lorsque je n’ai pas besoin de décider ou de choisir, ma conscience s’endort et s’efface au profit d’un comportement mécanique et automatique, ce qui montre bien que la conscience est le critère de la liberté.

La responsabilité est la finalité de la conscience.

Selon Sarthe , la conscience est ce qui me rend responsable, du simple fait qu’elle m’offre le choix.

Mais il s’agit de responsabilité universelle.

En effet, quand j’exécute un acte que j’ai choisi dans le but de devenir l’homme qu e je veux être, je crée en même temps une image de l’homme tel que j’estime qu’il devrait être en jugeant bon pour tous ce qui est bon pour moi.

Par conséquent, écrit Sarthe dans l’existentialisme est un humanisme , «quand nous disions que l’homme est respo nsable de lui-même, nous ne voulons pas dire que l’homme est responsable de sa stricte individualité, mais qu’l est responsable de tous les hommes » car «en me choisissant, je choisis l’homme ».

On peut donc penser que la conscience de soi est bien l a condition nécessaire à la connaissance.

Mais cela implique un travail sur soi.

Paradoxalement, il faut apprendre à se connaître.

Le temps est donc un facteur essentiel pour acquérir cette maitrise.

La conscience est donnée mais aussi à construire.

Sans c ela, je risque de m’échapper à moi -même, de ne pas savoir ce que je veux ni ce que je pense vraiment ? S’en remettre toujours à un autre soi (un inconscient psychique ou un autre être) et donc être malheureux part toujours d’un acte volontaire, donc consci ent.

Toute connaissance ne peut donc s’expliquer pleinement que par la connaissance de soi.. »

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