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La conscience est source d'illusions?

Publié le 25/09/2012

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On a l’habitude de penser que la conscience ne se trompe pas, qu’elle est une source de vérité et de connaissance absolue. Pourtant, la conscience semble nous tromper, par exemple, lorsque nous sommes face à une illusion optique : même si nous savons que le soleil se trouve à des millions de kilomètres de la mer, le soir nous continuons à percevoir qu’il plonge dans l’eau. Ainsi, même si nous savons que notre perception est altérée, nous continuons à voir l’erreur. La conscience est-elle à la base de la certitude, ou bien elle est, au contraire, source d’illusions ? Autrement dit, en quoi la conscience peut-elle nous tromper ? Ces éventuelles illusions sont-elles toujours dangereuses, ou elles peuvent être un élément positif ? D’abord nous verrons pourquoi la conscience est perçue comme la base de la certitude et de la vérité, nous étudierons ensuite en quoi on peut dire qu’elle est source d’illusions, pour finalement analyser les enjeux d’une conscience productrice d’illusions.   D’abord, nous voyons que la conscience est la seule chose dont nous pouvons être certains. Tout ce qui nous entoure pourrait être une illusion, nous pourrions être en train de rêver. En effet, c’est ce qui affirme Descartes dans les Méditations Métaphysiques : il doutera d’abord absolument de tout, jusqu’à penser qu’on est incapables de distinguer l’imaginaire et le réel. Mais, puisqu’on est capable de douter et de penser, on peut être certain d’une chose : si je pense, j’existe. Il affirme son existence à travers le doute extrême. Le cogito cartésien nous apprend, aussi, qu’elle est la nature de ce « moi «. Ce n’est pas le corps mais l’âme (la conscience), qui pense et qui parvient à représenter tout ce qui se trouve en elle-même. La conscience est alors source de connaissance et de vérité. Cependant, il faut tenir en compte que, d’une part, nous remarquons que dès que nous sommes endormis on n’a plus conscience de nous-mêmes, mais en continu à exister. D’autre part, il ne faut pas oublier que la psychanalyse affirme qu’il y a une partie de notre âme qui nous échappe et qui ne peut pas être éclairée par notre conscience.   Ensuite, nous voyons que c’est cette conscience qui est à la base de nos sentiments, qui sont véridiques, et de notre morale. Notre conscience nous permet de connaître nos propres défauts et nos vertus, ainsi que d’évaluer nos propres actions. Comme nous savons ce...
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« psychanalyse affirme qu'il y a une partie de notre âme qui nous échappe et qui ne peut pas être éclairée par notre conscience.

  Ensuite, nous voyons que c'est cette conscience qui est à la base de nos sentiments, qui sont véridiques, et de notre morale.

Notre conscience nous permet de connaître nos propres défauts et nos vertus, ainsi que d'évaluer nos propres actions.

Comme nous savons ce qui a lieu en nous-mêmes, nous pouvons juger nos intentions et nos actes.

Cette faculté d´évaluer (censuré ou autoriser) nos actions par rapport aux attentes de la société, c'est la conscience morale.

La conscience serait alors source de connaissance morale.

Néanmoins, dans la Généalogie de la morale, Nietzsche soutient que la conscience morale n'est que l'expression de sentiments qui ne sont point moraux.

Marx, lui aussi, affirme dans l'Idéologie Allemande que les sentiments sont déterminés par le milieu social.

De plus, nous constatons que, grâce à la conscience, nous éprouvons une certitude de notre identité.

Chaque individu sait que c'est lui-même et non un autre qui occupe son corps.

La conviction absolue d'appartenir à son corps fonde le sentiment d'identité de soi, qui est inamovible.

Par exemple, dans la plupart des cas, on est certains de notre identité sexuelle : très tôt, un enfant sait s'il est un garçon ou une fille.

Nous savons que nous sommes uniques, une des caractéristiques essentielles du moi, qu'avec l'unité et l'ipséité, contribuent à avoir une identité dont nous sommes sûrs.

En revanche, il y a certaines maladies (psychoses) qui provoquent des troubles de l'identité.

Ainsi, certains philosophes, comme David Hume, affirment que le « moi » n'est pas une substance mais qu'une illusion, puisque qu'il n'a pas d'unité.

  En outre, la conscience réfléchie, ainsi que la présence d'autrui, nous permettent d'avoir une vision plus réelle du monde (externe et interne).

La conscience réfléchie, c'est-à-dire la capacité de se penser soi-même et de. »

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