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Construire autrement

Publié le 16/12/2011

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La solidité de la construction est assurée par la forme et la nature des joints entre les panneaux qui sont organisés de manière à réaliser des coutures très efficaces. La maison est ensuite complétée par la pose de fermettes traditionnelles qui formeront la toiture. A côté de ces maisons constituées de grands panneaux, on a vu se développer des systèmes de construction à base de petits panneaux, qui n'exigent pas de moyens de levage onéreux sur chantier. Le principal constructeur français âe maisons individuelles habille ainsi une carcasse métallique de plaques de béton de 60 cm de longueur, côté extérieur, et de placoplâtre et laine de verre, côté intérieur. L'ensemble est complètement rationalisé pour une pose manuelle très rapide.

« Les deux techniques d'utilisation du béton cellulaire : en blocs, sur le pignon du fond et en panneaux , sur celui · qui est au premier plan.

Pour réaliser les pointes des pignons, on préfabrique des panneaux de forme triangulaire.

La pose de ces éléments, lourds de plusieurs tonnes, exige l'utilisation d'une grue qui est souvent automotrice.

La solidité de la construction est assurée par la forme et la nature des joints entre les panneaux qui sont organisés de manière à réaliser des coutures très efficaces.

La maison .

est ensuite complétée par la pose de fermettes traditionnelles qui formeront la toiture.

A côté de ces maisons constituées de grands panneaux, on a vu se développer des systèmes de construction à base de petits panneaux, qui n'exi­ gent pas de moyens de levage onéreux sur chantier.

Le principal constructeur français âe maisons individuelles habille ainsi une carcasse métallique de plaques de béton de 60 cm de longueur, côté extérieur, et de placoplâtre et laine de verre, côté intérieur.

L'ensemble est complètement rationalisé pour une pose manuelle très rapide.

LES « BOITES » EN BETON PREFABRIQUE C'est par analogie avec les caravanes qu'est venue l'idée de fabriquer et d'équiper totalement en usine les habitations.

Le problème essentiel posé par cette méthode est celui du transport : on est conduit à limiter les dimensions en · plan des boîtes préfabriquées à 2,80 x 9 m.

Un autre handicap est la juxtaposition de ces boîtes élémentaires qui oblige à multiplier les dou­ bles parois, avec les inconvénients économiques que cela entraîne.

Le principe des cellules tridimensionnelles préfabriquées impose enfin une certaine rigidité architecturale.

La fabrication s'effectue de diverses manières : soit par coulage du béton dans un coffrage unique mais compliqué, soit par boulonnage et raccords de plaques de béton fabriquées préalablement.

Les linteaux sont réalisés avec des éléments de béton cellulaire armé.

L'ensemble est assez rapide à mettre en œuvre car le matériau se manipule, se perce et se découpe très facilement.

Certaines maisons font appel à des panneaux de 2,5 m de hauteur, de 0,60 ou 0,75 m de largeur et de 0,20 m d'épaisseur pour réaliser les murs.

Cette solution permet des formes moins variées mais pré­ sente l'avantage d'être plus rapide à mettre en œuvre.

Les problèmes contemporains d'économie d'é­ nergie contribuent largement au succès de cette for­ mule.. »

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