Devoir de Philosophie

Contrat social de Rousseau analyse

Publié le 24/10/2012

Extrait du document

rousseau
SUJET : Le contrat social « Le contrat est une convention par laquelle une ou plusieurs personnes s'obligent envers une ou plusieurs autres à donner, à faire ou à ne pas faire quelque chose. « Article1101 du Code Civil. Le pacte d'association ou contrat social proprement dit est destiné à expliquer l'origine de la société ou de l'Etat. Les individus décident d'abandonner l'état de nature et de se constituer en corps social. Ils renoncent au profit de la collectivité qui devient souveraine, à tout ou partie de leurs droits naturels et obtiennent en échange des droits civils. Les doctrines du contrat social se proposent toutes de trouver dans l'individu le fondement de la société, de l'Etat, ou de l'autorité publique. Elles s'opposent aux doctrines qui voient dans la société ou dans l'Etat une réalité une et définie dans ses parties (doctrine juridique allemande de l'Etat, pensée sociologique). Le postulat fondamental des doctrines de contrat est l'idée que la société n'est pas un phénomène naturel, mais une création artificielle, volontaire. Il faut donc supposer que la société a été créée par une décision des hommes qui la compose et que les règles qui la régissent peuvent être expliquées de cette décision constitutive. Si le pouvoir est considéré comme artificiel, il n'existe donc pas entre les hommes, antérieurement à la décision constitutive de la société, de relations d'autorité, mais seulement d'égalité ; des lors les individus ne peuvent être liés qu'en vertu de leur consentement. La référence au contrat social permet de dévier le problème juridique du fondement de l'autorité de politique vers un problème historique et philosophique, celui de l'origine de la société et de l'Etat. Toutefois en quoi le contrat social a-t-il joué un intérêt pour l'histoire du droit de l'homme et quelles en sont ses conséquences ? Nous verrons donc dans un premier temps le passage de l'état de nature à un Contrat social (I), puis, dans un second temps l'avènement du Contrat social (II). I .DE L'ETAT DE NATURE VERS UN CONTRAT SOCIAL. L'origine du contrat social est marquée par l'état de nature, quelle en est sa conception ainsi que sa disparition ? (A), de plus, quelles sont les théories apportées par les trois grands auteurs du XVIIe et XVIIIe siècle ? (B). A.Conception et disparition de l'état de nature L'état de nature s'oppose à l'état civil et désigne des rapports humains antérieurement à toute institution politique ou juridique. Les auteurs : Hobbes, Spinoza, Rousseau, K...
rousseau

« que ignorant du bien comme du mal.

Parce qu’il se contente d’écouter ses désirs immédiats, il ne les déforme pas en passions et en vices sous l’effet de la raison.

C’est que le jeu naturel de l’amour de soi et de la pitié le retient de mal faire.

Les difficultés qu’il rencontre des cet état déclenchent le perfectionnement de l’empêche d’y rester : la multiplication des hommes, signe du bien-être de l’état de nature, le dénature.

C’est que l’adversité développe la raison, rend indispensable la société.

Les premiers effets se manifestent par un état social primitif.

La première société, la plus naturelle, est la famille qui devient déjà une institution contre-nature des qu’elle déborde les fonctions de procréer et de nourrir les descendants jusqu'à leurs sevrage.

Elle accompagne la sédentarisation, les premiers développent du langage et les premiers sentiments.

La réflexion déploie la connaissance de soi et, avec elle, l’orgueil d’une part, et l’honneur d’autre part.

La vie en société fait naitre la notion d’un intérêt commun, et les premiers actes d’égoïsme et d’amour propre.

Cet état social primitif, qui n’est plus naturel, est celui des peuples primitifs actuels.

B.Les trois grandes théories du contrat social Hobbes Il publie son ouvrage majeur : « le Léviathan ».

Il définit la société comme résultant d’un accord entre les hommes pour dominer les passions de chacun.

Les hommes, naturellement nuisibles les uns pour les autres, se seraient associés afin de limiter les pouvoir du libre-arbitre.

Le système de Hobbes repose sur un double postulat, tout d’abord celui selon lequel les hommes sont égoïstes et ne recherchent que leur satisfaction individuelle, le second repose que l’idée que les hommes sont égaux, car le plus faible peut menacer la sécurité du plus fort.

Ce qui caractérise donc l’idée de nature, c’est la méfiance mutuelle et la guerre de tous contre tous.

La loi de la nature obéit à un certain nombre de règles qui interdissent à l’homme de faire tout ce qui peut mener à sa propre destruction.

L’état de nature est donc un état d’insécurité perpétuelle dont les hommes cherchent à sortir.

Le fondement de l’obligation d’obéir qu’ont les sujets est à la fois la protection dont ils jouissent et la force du souverain qui les y contraint.

Il n’y a pas de limite au pouvoir du souverain et celui-ci ne peut être déposé parce qu’il n’y a pas eu contrat entre lui et ses sujets.

Toute la force est de son coté.

Hobbes fonde ainsi la logique de l’absolutisme.

Le pacte unique qu’il décrit tient à la fois du pacte d’association et du pacte de soumission.

C’est la soumission commune au souverain qui seule fonde la société et garantit sa pérennité.

La doctrine du trust Le trust ne comporte pas d’obligations réciproques ; c’est simplement une mission confiée par le peuple à des gouvernements en vue de certaines fins.

Cela implique deux séries de conséquences.

Dans un premier temps le trust n’est ni le fondement de l’Etat, ni de la souveraineté mais un mode particulier d’exercice du pouvoir.

Il n’y a donc plus qu’un seul contrat, le pacte d’association qui fonde à la fois la société, l’Etat et le gouvernement et les droits du peuple.

Ce schéma est repris par Locke.

Pour lui l’état de nature est un état de paix, de bonne volonté d’assistance mutuelle, de conservation.

Il y manque une autorité commune et c’est pour établir cette autorité que les hommes concluent le contrat social et se constituent en corps.

Comme le pouvoir ne peut être exercé par le peuple constitué en corps, celui-ci doit instituer un pouvoir législatif qui serait le pouvoir suprême.

Locke a voulu justifier la révolution anglaise en 1686.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles