coréen, art - beaux-arts.
Publié le 14/05/2013
Extrait du document
«
Nous en savons davantage sur l’histoire et l’art de la Corée à partir du IIe siècle av.
J.-C., durant la période des Trois Royaumes, époque durant laquelle la Chine domine la partie septentrionale de la Corée tandis que la région méridionale demeure
autonome.
L’art développé dans les trois États de Koguryo (dans le nord), Paekche (dans le sud-ouest) et Silla (dans le sud-est) contribue en grande partie au développement artistique de la Corée.
Le Paekche, pauvre en ressources minérales,
perpétue la tradition ancestrale de la céramique, avec des vases funéraires vernissés et des tuiles architecturales aux décors complexes.
Le Koguryo et le Silla, qui produisent également des poteries de grès gris caractéristiques, doivent surtout leur
réputation au travail des métaux, dont témoignent les couronnes mortuaires des monarques du Silla — coiffes hautes et délicates, souvent ornées d’une profusion de petites paillettes et de pampilles d’or et de jade.
L’introduction du bouddhisme au VIe siècle apr.
J.-C.
fournit l’une des sources principales de l’expression artistique coréenne.
Au Silla et au Koguryo, le travail des métaux s’illustre à cette époque par des statues de bronze doré représentant le
Bouddha.
Les plus anciens spécimens d’architecture coréenne témoignent eux aussi de l’influence bouddhiste : le plus ancien temple bouddhiste connu, Bulguksa (ou Pulguksa), date de 535 apr.
J.-C.
4 L’ART DU GRAND SILLA (668-935)
Bouddha de Seokguram (Corée du Sud)
Aménagée au viii e siècle, la grotte de Seokguram (Corée du Sud) renferme l'un des chefs-d'œuvre de l'art bouddhique d'Extrême-Orient, une monumentale statue de Bouddha regardant la merdans la position bhumisparsha mudra.
Le site a été inscrit au Patrimoine mondial de l'Unesco en 1995.Carmen Redondo/Corbis
L’unification de la Corée sous le règne d’un puissant roi du Silla stimule l’évolution artistique continue des styles locaux.
Durant cette période est mise au point la technique de production de poteries de grès émaillé extrêmement raffinées, à l’origine
des céladons (variété de grès gris-vert) produits sous la dynastie suivante.
Le bouddhisme continue d’exercer une profonde influence sur l’art coréen : aux bronzes dorés de la période des Trois Royaumes viennent s’ajouter des sculptures d’or, de
fonte et de pierre.
La construction de temples se généralise.
Il subsiste de nos jours de nombreux exemples comme le temple troglodytique de Syokkulam (v.
750), creusé dans une montagne granitique des environs de Kyongju, remarquablement
bien conservé.
Il subsiste également des traces d’architecture profane, notamment le plus ancien observatoire connu d’Extrême-Orient ; cet édifice, le Punae-myon, haut de près de 6 m, témoigne du niveau élevé des connaissances scientifiques des
Coréens au VIIe siècle.
5 L’ART SOUS LA DYNASTIE KORYO (918-1392).
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- ART DE VOIR DANS LES BEAUX- ARTS (De l’ ) (résumé & analyse)
- Tronche et Gloaguen, l'Art actuel en France (extrait) - beaux-arts / anthologie.
- Tàpies, la Réalité comme art (extrait) - beaux-arts / anthologie.
- Matisse, Écrits et propos sur l'art (extrait) - beaux-arts / anthologie.
- Marçais, l'Art Musulman (extrait) - beaux-arts / anthologie.