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coréen, art - beaux-arts.

Publié le 14/05/2013

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coréen, art - beaux-arts. 1 PRÉSENTATION coréen, art, production artistique et architecturale de la péninsule coréenne des origines à la partition de 1953, puis de la seule Corée du Sud (la Corée du Nord ne laissant pour sa part rien filtrer de sa culture). Réputé pour ses traditions extrêmement développées en matière de poterie et de porcelaine, l'art coréen consiste essentiellement en une synthèse d'influences chinoises et de traditions artistiques locales : emploi de couleurs vives, de formes naturelles et de motifs décoratifs variés. Cette synthèse a donné naissance à des styles qui, à leur tour, ont influencé le Japon. 2 L'ART PRÉHISTORIQUE DE CORÉE Cloche en bronze Cette cloche en bronze, datée du premier millénaire av. J.-C. est conservée au Seattle Art Museum, Seattle, Washington. Seattle Art Museum/Corbis La poterie constitue un trait caractéristique des cultures néolithiques de l'Extrême-Orient. Les plus anciens objets fabriqués retrouvés en Corée sont des terres cuites aux formes grossières datant de la fin du néolithique (v. 3000 av. J.-C.). Les techniques de travail du bronze, transmises par les Mongols vers 1000 av. J.-C., sont rapidement assimilées par les métallurgistes coréens. Les fouilles ont mis au jour des objets de bronze et de fer, parmi lesquels un ensemble de cloches rituelles, d'armes de petite taille et de miroirs, datant du Ier millénaire av. J.-C. 3 L'ART DE LA PÉRIODE DES TROIS ROYAUMES (IER SIÈCLE AV. J.-C.-VIIE SIÈCLE APR. J.-C.) Temple Bulguksa (Corée du Sud) Érigé en 535, durant la période des Trois Royaumes, le temple Bulguksa (dit aussi Pulguksa) est le plus ancien édifice bouddhique connu de la péninsule de Corée. Il a été inscrit au Patrimoine mondial de l'Unesco en 1995. Bohemian Nomad Picturemakers/Corbis Nous en savons davantage sur l'histoire et l'art de la Corée à partir du IIe siècle av. J.-C., durant la période des Trois Royaumes, époque durant laquelle la Chine domine la partie septentrionale de la Corée tandis que la région méridionale demeure autonome. L'art développé dans les trois États de Koguryo (dans le nord), Paekche (dans le sud-ouest) et Silla (dans le s...

« Nous en savons davantage sur l’histoire et l’art de la Corée à partir du IIe siècle av.

J.-C., durant la période des Trois Royaumes, époque durant laquelle la Chine domine la partie septentrionale de la Corée tandis que la région méridionale demeure autonome.

L’art développé dans les trois États de Koguryo (dans le nord), Paekche (dans le sud-ouest) et Silla (dans le sud-est) contribue en grande partie au développement artistique de la Corée.

Le Paekche, pauvre en ressources minérales, perpétue la tradition ancestrale de la céramique, avec des vases funéraires vernissés et des tuiles architecturales aux décors complexes.

Le Koguryo et le Silla, qui produisent également des poteries de grès gris caractéristiques, doivent surtout leur réputation au travail des métaux, dont témoignent les couronnes mortuaires des monarques du Silla — coiffes hautes et délicates, souvent ornées d’une profusion de petites paillettes et de pampilles d’or et de jade. L’introduction du bouddhisme au VIe siècle apr.

J.-C.

fournit l’une des sources principales de l’expression artistique coréenne.

Au Silla et au Koguryo, le travail des métaux s’illustre à cette époque par des statues de bronze doré représentant le Bouddha.

Les plus anciens spécimens d’architecture coréenne témoignent eux aussi de l’influence bouddhiste : le plus ancien temple bouddhiste connu, Bulguksa (ou Pulguksa), date de 535 apr.

J.-C. 4 L’ART DU GRAND SILLA (668-935) Bouddha de Seokguram (Corée du Sud) Aménagée au viii e siècle, la grotte de Seokguram (Corée du Sud) renferme l'un des chefs-d'œuvre de l'art bouddhique d'Extrême-Orient, une monumentale statue de Bouddha regardant la merdans la position bhumisparsha mudra.

Le site a été inscrit au Patrimoine mondial de l'Unesco en 1995.Carmen Redondo/Corbis L’unification de la Corée sous le règne d’un puissant roi du Silla stimule l’évolution artistique continue des styles locaux.

Durant cette période est mise au point la technique de production de poteries de grès émaillé extrêmement raffinées, à l’origine des céladons (variété de grès gris-vert) produits sous la dynastie suivante.

Le bouddhisme continue d’exercer une profonde influence sur l’art coréen : aux bronzes dorés de la période des Trois Royaumes viennent s’ajouter des sculptures d’or, de fonte et de pierre.

La construction de temples se généralise.

Il subsiste de nos jours de nombreux exemples comme le temple troglodytique de Syokkulam (v.

750), creusé dans une montagne granitique des environs de Kyongju, remarquablement bien conservé.

Il subsiste également des traces d’architecture profane, notamment le plus ancien observatoire connu d’Extrême-Orient ; cet édifice, le Punae-myon, haut de près de 6 m, témoigne du niveau élevé des connaissances scientifiques des Coréens au VIIe siècle. 5 L’ART SOUS LA DYNASTIE KORYO (918-1392). »

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