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CORNEILLE ET LA TRAGÉDIE DE 1600 A 1660 (LITTÉRATURE)

Publié le 11/12/2011

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corneille

La tragédie classique, entrevne seulement dans les essais des dramaturges de la Renaissance, nous apparaît encore au début du xviie siècle, comme un pur exercice de rhétorique; Antoine de Montchrétien, non plus sans doute que Garnier son plus illustre devancier, n'écrit pas pour être joué. L'auteur qui ranime alors la scène est Alexandre Hardy. C'est lui qui inaugure, à proprement parler, le théâtre moderne en France.

Le théâtre au début du xviie siècle : Alexandre Hardy; Jean de Mairet. - Pierre Corneille; biographie et caractère ; carrière dramatique : les débuts, les cherfs-d'oeuvre, les pièces de second ordre, les premiers échecs,la retraite, le déclin. - Système dramatique de Corneille : caractères généraux, qualités et imperrections de son théâtre. - Corneille écrivain. - Les eontemporains de Corneille : Pierre du Ryer, Jean Rotrou, Tristan LHermite.

corneille

« la platitude et la trhj~lité, la subJ,ilité et l'emphase sont ses défauts ordinaires, et on a pu dire qu'il est le plus mauvais écrivain en vers que nous ayons eu.

Mais on a pu dire aussi qu'il a l'instinct dramatique; il sait mettre du mo~ment dans l'action et par des situations fortes, du spectacle et des coups imprévus, frapper l'attention du spectateur.

Par là, il a ramené le public au théâtre et préparé celui qui devait ap­ plaudir Corneille.

Il supprime les longs monologues, les interminables récits, les conversations sans fin qu'on rencontre dans les tragédies du xvi' siècle; il bannit les chœurs ou les réduit à quelques couplets ; il a même l'art de tracer des figures vivantes et il est sur le chemin qui mènera les maîtres à l'étude des caractères et des passions.

Il ne se préoccupe que de _ l'unit~ __ d,'action et.

traite celles de te!!lps et de lieu avec une entière indépendance.

S'il y a donc dans son .

théâtre, surtout dans ses tragédies, un effort vers la doctrine classique, cet effort n'est qu'à demi réalisé; dans ses autres pièces, c'est le système du drame libre qui domine et triomphe.

Les pastorales et les tragi-comédies sont, à cette époque, les pièces les plus goûtées du public, et Hardy le sert à souhait.

Au milieu de la confusion qui règne alors au théA- .

tre, il faut signaler d'abord les pièces plus spéciale­ ment composées pour la: société polie et dans lesquel­ les les pointes et les concettis du goüt italien, unis à une analyse déjà fine des sentiments, sont la marque d'un art plus distingué et plus ·raffiné que celui de Hardy 1 , puis Tyr et Sidon de Jean de Schelandre pour lequelFrançoisOgier écrivit une préface célèbre, véritable plaidoyer en faveur de l'union du tragique et du comique, enfin l'apparition de la tragédie régu­ lière avec Mairet, dont la Sophonisbe ( 1634) est la pre­ mière pièce à peu près conforme aux trois unités.

Jean de Mairet 2 avait commencé par le drame 1.

l'ar enmple la.

tragédie de Théophile de Viau (Pvrame et ll'huU, 1617), •' lee pastorales de Racan (&rgerk1, 1618), de Mairet (SIIou, 1626), de Gombaulcl (.J.maranlhe, 1628 ?).

2.

Né è.

:Besançon en 1604, mort en 1686.. »

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