LE COSTUME SOUS LA RÉVOLUTION ET L'EMPIRE
Publié le 27/02/2008
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La Révolution ne vit pas de transformation vestimentaire. Le type du «sans-culotte», en carmagnole (veste rayée), pantalon et sabots, coiffé du bonnet rouge à cocarde, ne parut guère qu'au théâtre. Si on réclame le remplacement de la culotte de l'aristocrate par le pantalon du travailleur, trop pauvre pour porter des bas, les gens aisés ne changeront pas brusquement d'habitude, et la disparition de la culotte sera très lente. Les tenues «révolutionnaires» proposées par le peintre David pour les hommes ne sont pas adoptées. Mais le courant égalitaire et la prise du pouvoir par la classe bourgeoise entraînent la simplification du costume masculin ; elle est ralentie par le goût du régime impérial pour le faste des uniformes ; un costume officiel, apparenté, par sa richesse d'ornementation, au costume porté à la cour de l'Ancien Régime, est désormais le privilège des militaires, des hauts fonctionnaires et des dignitaires ; jamais les broderies n'en ont été plus riches. Mais le renoncement de l'homme aux costumes éclatants portés pendant des siècles se dessine dès le début du XIXe siècle.
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