Devoir de Philosophie

Les courants de pensée dans l'Antiquité

Publié le 22/02/2012

Extrait du document

C'est dans l'Antiquité qu'est née la philosophie. À cette époque, les philosophes se sont principalement attachés à définir les rapports de l'homme avec lui-même, avec l'Univers et avec le divin. Les présocratiques : seuls quelques fragments de leurs oeuvres ont été conservés. Les plus célèbres sont Héraclite, Parménide, Empédocle, Pythagore, Thalès de Milet, Zénon d'Élée. Hegel considérait Héraclite (auteur de la formule : « Les contraires s'accordent. ») comme le père de la dialectique moderne. Socrate né à Athènes en 470 av. J.-C. et condamné à boire la ciguë en 399 av. J.-C., n'a pas laissé d'oeuvre écrite, mais sa pensée a donné naissance au courant qui porte son nom. Ses enseignements ont inspiré les écrits de ses disciples, notamment Platon. Parmi les principaux dialogues platoniciens, citons ['Apologie de Socrate, Criton, Phédon, Le Banquet, Théétète. Ils affirment la foi en la raison humaine, grâce à laquelle l'homme parvient è la connaissance de soi et au bonheur. Platon, puis Aristote donnèrent naissance à de nouveaux courants de pensée, qui furent redécouverts et mis à l'honneur durant la Renaissance, notamment par les humanistes. L'épicurisme part aussi de la connaissance, mais vécue plus sensuellement. Épicure (341-270 av. J.-C.) prône une morale du plaisir, qui est le souverain bien. Dans cet esprit hédoniste, la paix de l'âme est facile à atteindre : il faut « se suffire à soi-même et se contenter de peu ». Le stoïcisme est né en Grèce au IIIe siècle avant notre ère. Ce courant de pensée s'est poursuivi avec des Romains comme Cicéron ou l'empereur Marc Aurèle. Pour les stoïciens, l'homme ne doit pas se révolter contre , l'inévitable. Leur maxime essentielle est : « Supporte et abstiens-toi ».

Liens utiles