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Cours de philosophie: L'ART ?

Publié le 27/07/2009

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Il semble difficile de donner une définition stricte du concept d'art, et de ce fait le souci de certains critiques d'établir une hiérarchie entre les différentes formes d'art apparaît comme fort contestable. Il est vrai que la philosophie en rendant compte de l'art à travers des oppositions métaphysiques comme sensible-intelligible, forme-contenu, surface-profondeur, apparence-réalité, a établi un mode de pensée qui a gommé ce qui ne pouvait faire l'objet d'analyses abstraites.

  • 1) En art, ce qui importe c'est la vérité manifestée.
  • 2) L'art vise la contemplation.
  • 3) L'art n'est pas une imitation de la nature.
  • 4) Pas de concept du beau.
  • 5) La réalité se dévoilé dans la création artistique.
  • 6) L'art peut donner un sens à la vie.
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« LA PHILOSOPHIE EXPLIQUÉE À TOUS L'art Immanquablement un homme [l'artiste] surgit alors, l'un de nous, en tous points notre semblable, mals doué d'une mystérieuse puissance de « vision ».

Il voit et montre la route.

Il voudra parfois se débarrasser de ce don, qui, souvent, lui pèse comme une croix.

Il ne le pourra pas.

Malgré le mépris et la haine, il traine à sa suite sur le chemin encombré, vers le haut, vers J'avant, le lourd chariot de l'Humanité.

Kandinsky, Du spirituel dans l'art, et dans la peinture en particulier L a question que l'art adresse à la phi­ losophie est celle de sa définition : en marge de la science du beau que l'es­ thétique se propose de fonder, le question­ nement philosophique trouve en effet dans l'art l'un de ses objets les plus redoutables.

Comment subsumer sous un concept la diver­ sité des formes artistiques sans être déjà ren­ tré dans la démarche solidaire d'un jugement de goût ? Des goûts et des couleurs, dit-on, on ne discute pas.

Kant remarque pourtant à quel point la prétention à l'universalité du moindre de nos jugements de goût, et notre incompréhension têtue à l'endroit de qui ne les partage pas, dément ce dicton populaire.

Il y voit l'indice que quelque chose dans l'art doit s'adresser à notre entendement, pour que nous puissions penser d'une impression sensible de beauté qu'elle est en droit de pré­ tendre à l'universalité.

Comment penser l'uni­ versalité du jugement de goût tout en rendant raison de la spécificité de l'art ? De la beauté dans l'art Si discuter du beau semble impossible -quoi de plus évident en effet que le constat de la grande disparité, d'un individu à l'autre, sur ce qui sera jugé« beau»-, et s'il est par conséquent impos­ sible de produire un concept adéquat du beau 24 susceptible de caractériser l'art, peut-être faut­ il chercher ce critère distinctif moins du côté de l'œuvre que du côté de l'artiste.

Autrement dit, envisager l'œuvre du point de vue de sa produc­ tion, indépendamment de laquelle le produit fini ne peut être compris.

Marcel Duchamp l'a mon­ tré avec ses ready made : n'importe quoi peut devenir de l'art à condition que l'artiste le décide et que le public joue le jeu -un urinoir, un porte­ bouteille, une roue de vélo, etc.

On pourrait ajou­ ter: à condition que l'artiste sache pourquoi ille décide et que l'œuvre manifeste ce choix.

Envisagé de ce point de vue, l'art n'aurait au fond plus rien à voir avec le beau, sauf à considérer ce dernier comme l'adéquation de la forme avec une vérité pressentie par l'artiste : c'est en ce sens que le beau est chez Platon le moyen d'accéder au vrai et au bien en soi.

Un jugement universel sans concept Mais comment surmonter, dès lors, ce que Kant identifie comme une « antinomie du jugement de goût » comme l'opposition de deux thèses l'une et l'autre irréfutables: «le jugement de goût ne se fonde pas sur des concepts ; car sinon, il serait possible d'en disputer » / « le jugement de goût se fonde sur des concepts; car sinon, il ne serait même. »

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