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Cours sur le désir

Publié le 04/01/2013

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Le désir et le corps : Pour Platon, la seule chose qui doit être désirée est la vérité. Mais ce désir s’oppose aux désirs sensibles, trouvant leur source dans l’union de l’âme et du corps. C’est pourquoi la contemplation des Idées exige de se séparer du corps, des impressions sensibles. -         Les morales du désir : Selon Épicure, il est nécessaire de distinguer les désirs naturels des désirs vains. Plus généralement, c’est par la connaissance des différentes catégories du désir que l’homme sera en mesure de maximiser ses plaisirs et minimiser ses souffrances. Pour les stoïciens, il faut distinguer les choses qui dépendent de nous et celles qui ne dépendent pas de nous (comme...


« affirme la dépendance du désir et de la reconnaissance en posant que le désir est désir d'être l'objet du désir de l'autre.

Sartre enfin montre que le désir sexuel est la tentative toujours échouée pour réduire l'autre qui est conscience, subjectivité, à l'état d'objet.   -         Le désir comme essence de l'homme : Pour Spinoza, le désir (ou plus généralement le conatus comme effort pour persévérer dans son être) est la nature de l'homme.

La valeur des choses n'existe pas « en soi » : c'est parce qu'elles sont désirées que les choses sont jugées bonnes, non l'inverse.

De plus, une raison qui ne s'appuieraient pas sur le désir serait profondément impuissante.

C'est au coeur même du désir que peut prendre place une morale ou une éthique.

Aux passions, il faut substituer des affects actifs : le désir devient ainsi affirmation de soi.   -         Désir, manque et besoin : Deleuze et Guattari critiquent la conception du désir comme manque absolu, comme fantasme du réel, conception que promeut la psychanalyse qui fait de l'inconscient un théâtre. L'inconscient est bien plutôt une usine productrice de désirs, façonnant et agençant le réel.

Bataille quant à lui montre que le désir ne répond pas seulement à une logique du besoin, de la conservation de la vie mais également à une logique de la dépense, de la perte.

Dans ces deux exemples, c'est le besoin qui dérive du désir et non l'inverse.. »

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