La crise économique de 1975 (histoire)

« grands travaux et ainsi diminuer le chômage et aider les entreprises) et donc, l’acceptation d’un déficit budgétaire dans un premier temps.

C’est dans cetteprospective que le dollar est dévalué pour stimuler les exportations.

Des mesures sont aussi prises dans le domaine bancaire, agricole et industriel.

Cette politique estégalement adoptée par le Royaume-Uni, la France au temps du Front populaire et l’Allemagne hitlérienne.

La France expérimente un type de politique très différentjusqu’en 1935, elle pratique la déflation.

Celle-ci implique un maintien de l’équilibre budgétaire par la réduction des dépenses publiques, notamment la diminutiondes salaires.

Elle souhaite ainsi stabiliser la balance commerciale.

Le bilan de ces politiques reste cependant mitigé.Le bilan politique est très positif.

Roosevelt est réélu plusieurs fois (en 1936, 1940 et 1944).

A l’opposé de certain pays comme l’Allemagne, les Etats-Unis n’ont pasbasculé dans les solutions extrémistes.

De plus, le cadre démographique de la population américaine se stabilise grâce à une reprise de la natalité, signe que lapopulation reprend confiance en l’avenir.

Le New Deal est donc souvent crédité d’avoir permis de limiter des conséquences sociales dramatiques de la crise.

Cesdernières sont décrites dans les œuvres de John Steinbeck comme Les Raisins de la colère ou encore Des souris et des hommes.

Les résultats du New Deal restent unsemi échec car il n’y a pas de retour à la prospérité et de ce fait, le nombre de chômeurs reste élevé.

Malgré une certaine reprise de la croissance économique, lamisère continue à progresser.

Le monde se fractionne en plusieurs zones monétaires : le bloc dollar (Etats-Unis et les pays d’Amérique), la zone sterling (GrandeBretagne et son Empire colonial) et le bloc de l’or (France et pays européens qui ont refusé de dévaluer la monnaie).

Ces zones monétaires démontrent la force deségoïsmes nationaux : chacun privilégiant les intérêts de son pays plutôt qu’un compromis international. Pour conclure, nous pouvons dire que le krach de Wall Street tient une place essentielle dans le déclenchement de la crise.

Ce krach boursier d’octobre 1929 setransforme en une longue dépression économique assombrissant l’essentiel des années 30.

Elle se traduit d’abord par l’effondrement de la production, des prix, desrevenus ainsi que du commerce mais aussi par la multiplication des faillites et la montée du chômage.

Des Etats-Unis, la crise se généralise non seulement à tous lessecteurs mais aussi à tous les pays à partir de 1931.

Cependant, les pays concernés ne parviennent pas véritablement à trouver des solutions pour s’en sortir.

Ils sedivisent au contraire en plusieurs blocs monétaires.

Dix ans après le « jeudi noir » de Wall Street, les conséquences sont encore perceptibles à commencer par cellequi porte au pouvoir à Berlin en janvier 1933 le leader du parti national-socialiste Hitler.. »