CRITIQUE

Propos d'un metteur en scène : Bérengère Jannelle Mise en scène octobre 2009 Jupiter : il mène l'action et constitue le moteur de l'intrigue, il est acteur/metteur en scène. Mercure : il aide Jupiter dans sa ruse, mais vu que cela ne le concerne pas et ne lui apporte rien de bon, il est cruel et se montre violent envers Sosie, et se moque de celui-ci pour se divertir. Amphitryon : il souhaite ressembler à Jupiter, il est fou amoureux de Alcmène et jaloux à en devenir fou de ce qu'il lui arrive. Il est acteur mais aussi spectateur impuissant face à ce qui lui arrive. De bonne famille mais manque de galanterie. Sosie : Révolter par ce qui lui arrive au début, il finit par l'accepter par la suite. Il ressemble à Mercure dans le sens où il sait qu'il peut tirer profit d'être le valet d'un maître puissant, même s'il est contre l'abus de pouvoir, cependant ce qu'il voudrait avoir c'est la force physique et de caractère de Mercure pour ne pas connaître la peur. Cléanthis : elle aimerait que son couple soit comme celui de sa maitresse, mais celui-ci est usé et terni par le temps. Alcmène : elle ignore son péché, elle aime pourtant elle sent qu'elle commet un acte illicite. Bérengère dit que seul les bêtes sont ignorantes et que les êtres purs n'existent pas, c'est pourquoi Alcmène jouera aussi La Nuit habillé en blanc (naïveté, innocence) et en tenue provocante. Naucratès et Polidas : ce sont les seules capitaines thébains qui apparaitront et accentueront la mort imaginaire d'Amphitryon (fossoyeurs). Temps : la nuit qu'elle associe au rêve. Lieu : dehors au couleur sombre où se bute les Sosie et Amphitryon (devant cette maison close) et dedans au couleur chaude représentant un espace érotique. Décors et costumes : Chic, moins chic, futuriste, Bérangère veut montrer qu'il s'agit d'une histoire intemporelle. Le choix : La pièce de Molière : de part la versification, les thèmes qu'elles proposent, le mélange des genres et le rythme ainsi crée, la pièce permet une représentation vive et vivante. Même en voulant faire une « comédie noire «, Bérangère insiste sur le côté tragique de la pièce. Théâtre engagé : Bérangère souhaite critiquer essentiellement l'abus de pouvoir qui sert à assouvir un désir.