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La croissance pourquoi, la croissance pour quoi ?

Publié le 30/09/2011

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Le développement d’après F. Perroux est « la combinaison des changements mentaux et sociaux d’une population qui la rendent apte à faire croître cumulativement et durablement son produit réel global «. C’est une notion aussi bien quantitative que qualitative, il correspond à une hausse du pouvoir d’achat mais également à des transformations structurelles de l’économie, industrialisation, tertiarisation, salarisation, urbanisation, etc.  La croissance permet donc la modernisation d’un pays, par les différents types d’innovations incorporés aux systèmes productifs, par la mise en place de nouvelles technologies de l’information et de la communication par exemple, etc. Croissance et développement sont des concepts intimement liés voire même dépendants qui permettent d’atteindre une situation optimale ou du moins stable au niveau économique.

« Tout d'abord nous allons voir que l'accroissement de la production permet un le développement d'une nation ;ensuite nous étudierons les limites de la croissance.Le développement d'après F.

Perroux est « la combinaison des changements mentaux et sociaux d'une population quila rendent apte à faire croître cumulativement et durablement son produit réel global ».

C'est une notion aussi bienquantitative que qualitative, il correspond à une hausse du pouvoir d'achat mais également à des transformationsstructurelles de l'économie, industrialisation, tertiarisation, salarisation, urbanisation, etc.La croissance permet donc la modernisation d'un pays, par les différents types d'innovations incorporés auxsystèmes productifs, par la mise en place de nouvelles technologies de l'information et de la communication parexemple, etc.

Croissance et développement sont des concepts intimement liés voire même dépendants quipermettent d'atteindre une situation optimale ou du moins stable au niveau économique.Le développement n'est pas une notion uniquement économique, il suppose des progrès dans la santé (hausse del'espérance de vie), dans l'éduction (alphabétisation), des conditions sociales (retraites, congés payés).

En effet, onremarque que la croissance rend possible une amélioration du bien être collectif, d'autant plus qu'elle a un effetpositif sur l'emploi.

Malgré la « destruction créatrice » dont a parlé Schumpeter, sur le long terme l'incorporation duprogrès technique dans le complexe productif crée des emplois nouveaux qui correspondent aux nouvellestechnologies utilisées.

Même si la population à tendance à vivre sur le court terme, c'est une réalité qu'il estnécessaire de souligner.

De manière plus générale, les effets de la hausse de la productivité engendre une haussede l'emploi puisque cette première entraîne une hausse des profits et des salaires qui convergent vers une haussede la demande ; conjuguées à la baisse des prix qui accroît la compétitivité cela engendre une hausse de laproduction qui est à l'origine même de la création d'emploi.

Ceci est d'autant plus vrai que si l'entreprise répond à unschéma de production extensive, c'est-à-dire qu'elle augmente le nombre d'effectif employé et de machines pourpermettre la hausse du niveau de production.Néanmoins, il faut savoir faire la part des choses puisqu'on reconnaît des limites à la croissance.

Notamment lesinsuffisances des indicateurs quantitatifs puisqu'en effet le Produit Intérieur Brut (PIB) par exemple, ne comptabilisepas certaines activités comme l'économie souterraine et il est surévalué par le fait qu'il prend en compte les dégâtsde l'activité économique comme étant positifs (une dégradation des conditions de vie peut paradoxalementaugmenter le PIB) tout en ne tenant pas compte des nuisances collectives (pollution, nuisances sonores).

Il fautégalement rappeler que l'activité économique crée des externalités qui peuvent être positives (implantation d'uneentreprise à proximité d'un restaurant où les salariés iront manger), mais restent le plus souvent négatives :pollution par les entreprises (déchets toxiques, par exemple), construction d'une voie ferrée près d'un village qui vaengendrer des nuisances sonores, etc.

Enfin, il faut noter la nécessité de penser à un développement durable,c'est-à-dire qu'il faut établir un nouveau mode de développement proposé comme objectif à leurs Etats membres parla CNUED et la Banque mondiale ; inspiré par la volonté de concilier l'amélioration du bien être des générationsprésentes avec la sauvegarde de l'environnement pour les générations futures. Le jeu de l'offre et de la demande sur les marchés peut donc être source de croissance.

En effet, un niveau élevéde la demande va motiver les entreprises à produire pour être en mesure d'y répondre le plus vite possible.

Du côtéde l'offre, la décision d'investir du chef d'entreprise permet d'intégrer les innovations qui vont améliorer laproductivité et stimuler à leur tour la demande.

Alors que les keynésiens préconisent l'investissement autonome etl'interventionnisme de l'Etat, les libéraux prônent le « laisser faire », car le marché est pour eux autorégulateur etgénérateur de croissance.

La croissance une fois établie, permet alors une modernisation de l'économie et undéveloppement social de la nation.

Le bien être collectif est ainsi assuré car le pouvoir d'achat et l'emploideviennent des réalités.Or, malgré que la croissance soit une condition nécessaire au développement elle n'est pas suffisante car elle negénère pas forcément une hausse du revenu (si la croissance de la population est supérieure à celle de laproduction) et les fruits de la croissance ne sont pas forcément répartis de manière équitable.. »

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