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Dans quelle mesure le temps nous appartient il?

Publié le 11/03/2005

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temps
Sartre a remarquablement analysé ce processus dans lequel je prends autrui sous mon regard qui le fige dans des attributs, des caractères qui l'objectivent, tandis qu'il lui est possible d'en faire de même. 2 - Autrui comme différence a) Autrui comme personne La sortie de l'impasse précédente n'est possible que si l'on renonce à l'idée d'un affrontement, et si l'on reconnaît autrui comme personne. Dire qu'autrui est une personne revient à le considérer comme une liberté égale à la mienne, dotée de valeurs, qui est en mesure de communiquer avec ma propre conscience. Par là même, la conscience fait l'expérience de la différence, mais non, cette fois, comme quelque chose d'insupportable. Reconnaître mon interlocuteur comme une personne différente, c'est accepter de ne pas réduire l'existence à la seule expérience que j'en ai. Ce geste rend alors potentiellement possible le dialogue et l'enrichissement mutuel, puisque la conscience n'est pas à elle seule la totalité de l'existence. b) Prendre conscience de sa spécificité L'enrichissement devient alors le résultat d'une confrontation et non d'un affrontement. Autrui reconnu comme un monde différent peut m'aider à comprendre quelle est ma spécificité, mon originalité. L'apprentissage de l'enfant constitue une illustration assez complète de ce processus de prise de conscience de soi par dissociation progressive et dialogue avec les autres. 3 - Autrui comme échange a) Le dialogue avec autrui L'enrichissement n'est toutefois réel que si l'on pose comme possible l'échange ou la communication avec autrui.

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