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Dans la République, VII, 540 d-541 b, Platon dit que le vrai philosophe est un homme libre qui, à la tête de la cité, voit la justice « comme la chose la plus importante et la plus nécessaire ». Or, on sait que la cité est organisée selon un ordre hiérarchique clairement défini et contraignant et que « l'homme lui ressemble ». Comment démêler ce paradoxe apparent ?

Publié le 22/07/2010

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platon

 La justice est un sujet phare de la philosophie de Platon. Pour lui, c’est une des clé de voûte pour une vie en société idéale. La justice de Platon permet de placer des repères, qui nous permette, nous, êtres humains ignorants, d’avoir chacun sa place. C’est paradoxal car d’un côté on nous assigne une place et de l’autre nous pouvons jouir de la liberté dans cette place. C’est surtout un paradoxe pour nous, lecteur du XXIe d’un ouvrage du IVe avant J.C., les mentalités étaient tout à fait différentes.      Pour développer cet énoncé, nous commençons par la notion de la liberté humaine. Comment nous la voyons et, surtout, comment Platon la voit. Nous remarquerons que ces deux visions sont fortes éloignées l’une de l’autre. Puis, nous abordons l’organisation de la cité. Non pas le plan d’organisation mais pourquoi cette organisation est, d’après Platon, indispensable à une cité harmonieuse.

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