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Le début de la dictature

Publié le 22/02/2012

Extrait du document

« Et bien que je déclare, ici, devant cette assemblée et devant le peuple italien tout entier, que j'assume, seul, la responsabilité politique, morale, historique de ce qui s'est passé. (...) Si le fascisme n'a été qu'huile de ricin et manganello, et non pas la passion orgueilleuse de ce que la jeunesse italienne a de meilleur, à moi la faute! Si la fascisme a été une association criminelle, je suis le chef de cette association criminelle! Si toutes les violences ont été le résultat d'un certain climat historique, politique et moral, eh bien, à moi la responsabilité puisque ce climat historique, politique et moral c'est moi qui l'ai créé par une propagande qui va de l'intervention à aujourd'hui. (...) Maintenant, j'ose dire que le problème sera résolu. Le fascisme - gouvernement et parti - a sa pleine efficacité. Messieurs, vous vous êtes fait des illusions! Vous avez cru que le fascisme était fini, parce que je le retenais, qu'il était mort, parce que je le corrigeais et vous avez surtout eu la cruauté de le dire. Mais si je me mettais à le déchaîner la centième partie de l'énergie que j'ai mise à le retenir, vous verriez alors (...). Cela ne sera pas nécessaire parce que le gouvernement est assez fort pour briser définitivement la sédition de l'Aventin. L'Italie, oh messieurs, veut la paix, elle veut la tranquillité, elle veut le calme dans le travail. Nous, ce calme, cette tranquillité dans le travail, nous les lui donnerons, si c'est possible par l'amour, et si c'est nécessaire par la force. »

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