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LA DÉCISION DE CONSOMMATION ET D’ÉPARGNE DES MÉNAGES

Publié le 10/05/2012

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Le revenu disponible brut est le revenu qui reste à la disposition des ménages. Ils l’affectent librement ou à la

consommation ou à l’épargne.

I – LES DÉTERMINANTS DE LA CONSOMMATION ET DE L’ÉPARGNE

A – L’utilisation du revenu disponible des ménages

Les ménages emploient leur revenu pour satisfaire des besoins immédiats (acte de consommation) et des

besoins futurs (acte d’épargne).

1) La consommation finale des ménages

C’est l’opération économique qui consiste en l’utilisation d’un bien ou d’un service pour satisfaire un besoin

immédiat. L’INSEE distingue :

· La dépense de consommation qui représente les achats que les ménages peuvent effectuer avec leur revenu

disponible brut ;

· La consommation effective des ménages qui est la somme de la dépense de consommation des ménages et

des consommations collectives d’éducation, de santé, de logement, culturelles et sportives dont les ménages

sont les bénéficiaires exclusifs.

« S.

KONTOWICZ Économie 8 – La décision de consommation et d’épargne des mé nages 1 ère STG 2 · La thésaurisation consiste à conserver son argent, c’est le fameux b as de laine.

· Les placements consistent à confier son argent à des organismes f inanciers afin d’en retirer un profit.

Il existe de très nombreux placements : livrets à l a Caisse d’Épargne ou à la Poste, livret de dévelop pement durable, livret d’Épargne Populaire, livret jeune, actions, obligations, SICAV… · Les investissements consistent pour les particuliers à acquérir des bi ens immobiliers : terrain, appartement, maison.

L’efficacité d’un placement s’apprécie en fonction de 3 critères : - Le rendement : rapport entre la somme placée et la somme finale ment récupérée.

Cette dernière dépend du taux d’intérêt ; - La sécurité : garantie de retrouver son capital et ses intérêt s à l’issue du placement ; - La liquidité ou la disponibilité : possibilité de disposer de s on argent à tout moment.

Généralement, un placement très sûr et très liquide ne permet qu’un rendement moyen ou faible ; c’est le cas du livret A.

Inversement, les placements plus risqu és et moins liquides comme les actions ont un meill eur rendement.

II – L’ÉVOLUTION DE LA STRUCTURE DE LA CONSOMMATION DES MÉNAGES A – Les indicateurs de l’évolution Les économistes étudient la part de chaque bien da ns la consommation (coefficients budgétaires) des ménages ainsi que leur taux d’équipement.

1) Les coefficients budgétaires Un coefficient budgétaire mesure la part de la consommation d’un certain typ e de bien dans le budget total d’un ménage.

Les évolutions de longue période corroborent largem ent les résultats des travaux statistiques d’Ernst ENGEL (1821-1896), statisticien allemand (loi d’Engel) : 1 ère loi d’Engel : plus une famille est pauvre, plus grande est la proportion de dépenses alimentaires (nourriture) da ns son budget ; 2 e loi d’Engel : la part des dépenses consacrée aux vêtements res te à peu près la même quel que soit son revenu ; 3 e loi d’Engel : la part des dépenses d’habitation, de chauffage, d’éclairage reste invariable ; 4 e loi d’Engel : lorsque le revenu augmente, la part des autres d épenses (dépenses diverses) s’accroît davantage que celui-ci.

Dans les pays industrialisé, la part des dépenses c orrespondant à la satisfaction des besoins primaire s a fortement diminué dans la consommation des ménages depuis 196 0 (dépenses alimentaires, habillement, chaussures…).

Par contre, la part des besoins plus élaborés (santé, t ransport et télécommunications) a progressé dans le budget des ménages.

2) Le taux d’équipement Il mesure le pourcentage des ménages équipés d’un c ertain type de biens.

On observe des taux d’équipements élevés en biens durables (électroménager, voitures) , mais des disparités selon les catégories sociaux professionnelles des ménages pour les produits les plus récents (ex.

connexion à Internet).

B – Les facteurs explicatifs des transformations de nos modes de vie Les transformations de nos modes de vie et de nos comportements de consommation tiennent à des facteurs économiques, sociaux et culturels.

1) Les facteurs économiques de l’évolution de nos mode s de vie L’évolution de la part des différents postes budgét aires dans la consommation des ménages dépend de la nature du bien :. »

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