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LA DÉCOLLATION DE SAINT JEAN BAPTISTE de RUBENS

Publié le 14/09/2012

Extrait du document

La toile a été réalisée par l'artiste pour l'ordre souverain de Malte, en remerciement du titre de « chevalier de Grâce « qui lui avait été accordé le 14 juillet 1608. Elle était destinée à décorer la paroi du fond de l 'Oratoire dans l'église conventuelle des Chevaliers, aujourd 'hui cathédrale de La Valette, où elle se trouve toujours...

« Anal yse • Cette œu vre aux dimens io ns i m posa ntes a été peinte par Je Ca ravage e n 1608, lo rs d'u n séjo ur à Malte où il s'é tait réfug ié - sous la prot ection d es c heva lie rs de J' or d re - ap rès avoi r f ui Rom e.

L 'act ion , m ise en vale u r par l'acce nt d ramat iq ue de l'écla irage , se déve loppe a u pre m ier pla n , dans la par tie i n férieure de la t oil e.

L e bo urr eau, a près avoi r en foncé son ép ée d an s Je cou du sai nt é te nd u à te rre, s'appr ête à lui d o nner J e coup de g r âce avec un couteau.

D eux personnages assiste nt à la scè n e d' une f e n êtr e, e t l a g rill e qui les sépare d u g roupe prin cipal indiqu e qu e l'ac t ion se passe dan s une pri son .

On re trou ve les figures habitu elles aux œ uvr es du Ca ravage : la v ie ille femm e et Je s bir e a u t or se nu.

La toile ne p rése nte p as la ges tuelle b aro qu e pr opre a ux œu vres de la pério de na p o li­ t a ine co mm e L a M adone du Rosa ire (Kun sthisto­ riches Mu seum , V ienne).

Ici, le dram e est en qu elqu e sor te a pai sé, ch acu n r este seul, i solé d a ns son r ôle tr agiqu e.

L a D écollation de saint Jean Baptiste est consi­ d érée, avec Les Fun érailles de sainte Lucie (égl ise S a nta Lu cia, S yr acuse) , comm e Je c hef- d 'œ u vre de la pé rio de tar d ive de l'a rtiste.

Lo nghi J e consid ère comm e le t ableau du siè cle e t sa rép u­ tation e st te lle e n Ita lie a u XV IIe siè cle qu e de n o mbr eux pein tr es n 'h ésite nt pas à e ntre prendr e J e voyage j usqu 'à Ma lte po ur Je contempl e r.

P a rm i ceux -ci, B e llori, le biog raphe du Ca ravage , e n a la is s é u ne desc r iptio n min utieuse.

L ' œu vre C L a to ile a été r éalisée par l'ar tiste po ur l'ord re souverain de M a lte, en r em er ciem ent du titr e de « chevalier de G râce » qui lui avait été acco rdé le 14 j uille t 1608.

Elle é ta it destinée à déco r e r la paroi d u fond de l'O r ato ire dans l'église conven tu e lle des Chevaliers , aujou rd 'hui cathéd rale de L a V a lette, où elle se trouve toujours .

L 'œuv re a été res tau rée en Italie en 1955 un travai l m i nutieux.

qui a penn is de confinn er l'au­ thenticit é de la signature F .

M IC HELA ...

(c'est -à - dire F [RAJ MI C HELA [NGELO MERISIJ gravée dans fe filet d e sang qui s'é c happe du cou d u sai nt .

Le séjour du Cara vage à M alte + Poursu i vi pour avoir tué Ran uccio Tomma­ soni au cours d' une rixe, l' a rtiste séjourne chez Je prince Marzio Colonna aux environs de Rome , pui s à Naple s, avant de se r é fugier à Malte.

Il bénéficie de la protection du grand mai tre de l'ordre souverain d e Malt e, Alof de Wignac ourt , dont il réalise Je portr a it aujo urd 'hui con servé au Louvre .

P e u apr ès avoir accé dé a u titre de « c hev alier de Gr âce » , l'arti ste fut empri sonn é, probabl em e nt à la suite d'une dispute avec un chev alier.

En octobre 160 8, il ré u ssit à s'é vader et à quitt e r l 'î le pour la Sicile .

Au cour s de la période p assée à Malte, l'arti ste r éalisa, o utr e Je po rtr a it d'Alof de Wigna court­ dont on retrou ve les tra its dan s Saint Jé rô me conservé à la cathé dr a le de La Valett e -, Am our endonn i conservé au p ala is Pitti à Flo re n ce, et La D éco llat ion de sa i nt Jean Bapt iste , ici prése nté e.. »

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