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La démonstration

Publié le 21/10/2012

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Une démonstration est une déduction destinée à prouver la vérité de sa conclusion en s'appuyant sur des prémices reconnues ou admises comme vraies. Ainsi de grands philosophes comme Leibniz par exp tenait la demonstration comme le moyen le plus sur d'établir toutes vérités. Or la notion de démonstration est précise en ceci qu'elle désigne un type de raisonnement. Il faudrait que toutes les fois où nous disons tenir ou avoir établi une vérité , voire toutes les fois où nous parlons de vérités , nous soyons capables d'en fournir le procédure logique d'acquisition. Le problème c'est que seul un certain nombre d objets peuvent etre traité ainsi ceux dt s'occupe la logique , l'informatique , les mathématiques. Il se pourrait alors que la démonstration échoue dans certaines circonstances à établir une vérité, ou plus modestement  des vérités au sujet des objets danslesquels traditionnelement elle s'applique. On peut donc se demander si la démonstration  est le moyen d'établir toutes vérités.   I/ Toutes vérité est démontrable   1- Soutenir que toute vérité doit être établie par démonstration pourrait alors signifier que seules les disciplines déductives peuvent prétendre accéder au vrai, que dans toutes les autres circonstances où nous parlons de vérités, en réalité ce n'en sont pas vraiment, ou de manière très approximative. Si seules les vérités formelles sont bien des vérités il faudrait que tous les autres champs du savoir, des plus simples aux plus complexes, soient réductibles à des propositions ou à des énoncés logico-mathématiques, par exemple aussi bien un énoncé tel que «Il ne reste qu'une seule bouteille de lait dans le réfrigirateur «, qu'un énoncé comme « L'ADN est une macro-molécule, un double polymère non monotone formé par l 'encha...

«                       2­Sans   entrer   dans   les   difficultés   li ées   aux   diff érentes   conceptions   de   la   v érité,   m ême celles qui nient qu'il s'agisse d'une notion importante comme le relativisme, on peut   toutefois   consid érer   qu'un   contenu   de   connaissance   est   pos é  comme   une   v érité établie   lorsqu'on a r éussi  à montrer que c'est bien ainsi, en un sens trivial, qu'est la chose qu'on   examine,   dans   la   limite   de   compr éhension   de   l'esprit   humain,   et   pas   seulement   de   la   personne   particuli ère   qui   en   fait   l'assertion.

  En   ce   sens,   il   y   a   toujours   quelque   chose   d'ext érieur qui, d'une mani ère ou d'une autre, vient prouver ou justifier, si on la consid ère   le   plus  rigoureusement  possible,   ce   qu'on   dit  à  son   sujet,   on   peut  alors   parler   de   v érité   mat érielle. La d émonstration    ne porte pas directement,    sur ce genre de v érité puisqu'elle   sert   à établir   des   v érités   formelles.

  Or,   dans   la   vie   de   tous  les   jours   et   dans   les   autres   formes de savoir, on a souvent besoin d'utiliser de mani ère appropri ée le terme « vrai »   sans qu'il fasse r éférence  à des propri étés de syst èmes formels.                                   3­Pour  éviter ce type de cons équence, il vaut peut­ être mieux consid érer que le sens   ou  le  terme  de  « d émonstration  »  peut  être compris  selon  une  extension  plus ou moins   large   ;   si,   au   sens   strict,   il   ne   peut   y   avoir   de   d émonstration   que   selon   les   diff érentes   formes que prend la d éduction, on peut toutefois utiliser aussi ce terme pour dire que nous   disposons  d'une  proc édure  rigoureuse   et pr écise  pour justifier  ce   que  nous  tenons pour   vrai, plus ou moins en fonction du genre d'objet qu'on consid ère .Je peux d émontrer aux   membres de ma famille que je dis vrai lorsque je dis qu'il ne reste qu'un yahourt dans le   r éfrig érateur  en  les  invitant  à  venir  le  constater par  eux­m êmes (m ême si  on peut  aussi   inventer,  à la mani ère des sceptiques, de nombreuses fa çons de contester la garantie de   cette proc édure de v érification). De la m ême mani ère, on peut dire que « la d émonstration   que l'ADN  était une mol écule de tr ès grande taille et que l'encha înement des nucl éotides   y  était irr égulier n'intervint qu'entre les ann ées 1940 et 1950 [1].» A partir de l'hypoth èse   de   Watson   et   Crick,   en   1953,   selon   laquelle   la   mol écule   d'ADN   se   compose   d'une   structure   en   double   h élice,   toutes   les   études   ult érieures   ont   confirm é  qu'il   en   était   bien   ainsi, notamment les observations rendues possibles par  les innovations technologiques   sur les instruments. M ême si le statut des v érités historiques fait parfois probl ème, on peut   tr ès bien aussi dire que certaines v érités sont  établies d ès lors qu'on n'a aucune « vraie »   raison   d'en   douter,   qu'il   est   facilement   «   d émontrable   »   que   le   D ébarquement   de   Normandie a bien commenc é le 6 juin 1944, qu'on poss ède de nombreux documents et  . »

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