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Les derniers jours de l'Arabie heureuse de Henry de Monfreid - chapitre X : La gazelle du sultan

Publié le 08/09/2012

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Le narrateur passe ensuite à la phase supérieure et finale de son éloge qui vise à déifier la gazelle. En effet, le conteur met en scène un cadre oriental tel celui des mille et une nuit, instaurant une atmosphère propice aux légendes et à la dimension merveilleuse. Celle-ci est exprimée à travers le lexique approprié tel l'adverbe « merveilleusement « ou le champ lexical de la mysticité « énigme «, « mystère «, « miracle «. Pour diviniser la gazelle, le narrateur utilise des comparaisons et des métaphores en rapport avec des images entrées dans les mœurs des lecteurs. Pour illustrer ceci nous pouvons citer « elle accourait en bons harmonieux, portée, semblait-il par d'invisibles ailes «. Dans cette phrase, on distingue une métaphore de l'ange voire du dieu grâce à l'image significative des ailes et de l'harmonie rimant avec la grâce. Le fait que la gazelle « se mire dans l'eau « renvoie à la vie de Narcisse dans l'histoire grecque. Le narrateur fait donc de l'animal une véritable déesse, image mythologique, qui évoluerait dans son propre paradis : le palais du sultan.

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