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Y a-t-il des lois qui régissent l'histoire ?

Publié le 11/03/2004

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histoire

L'essence historique selon Herder dans une Autre philosophie de l'histoire de l'homme ne se réduit pas au fait que son essence spécifique remplit en se déployant un champ de jeu laissé libre à cette fin par la nature, mais ce qui fait l'excellence de la nature de l'homme, c'est de remplir ce champ par des variations toujours nouvelles. L'attrait que présente l'histoire pour la connaissance provient de la richesse de cette imagination originelle et créatrice de la race humaine, qui alimente l'histoire humaine. Cette richesse ne consiste donc pas seulement dans l'éventail des variations par lesquelles s'actualise une disposition préalablement donnée, mais aussi dans le fait que la race humaine acquiert constamment de nouvelles possibilités. Ce que des hommes peuvent être s'enrichit constamment en raison de la conscience que l'homme a de lui-même comme être historique : qu'il se rapporte à ce qui fut en le gardant, en l'admirant, en le rappelant à sa mémoire et en le glorifiant, ou au contraire en le rejetant, en le détruisant, il est par là à la fois l'être du passé lointain et l'être qui vit dans son avenir comme grand horizon d'attente et vaste champ de projets que son être formé par son histoire lui ouvre.  Concevoir l'histoire du monde comme le développement de l'essence historique de l'homme, ce n'est donc plus concevoir un perfectionnement progressif tendant à une perfection vers laquelle serait orientée l'histoire du monde, et ce n'est pourtant pas non plus adopter un simple scepticisme désespéré qui, dans les hauts et les bas des changements historiques, aperçoit avec intérêt ou ironie les constantes morales originelles de la condition humaine. Même quand Voltaire développe l'idée d'une philosophie de l'histoire, la nature de l'homme qui se déploie dans l'histoire reste elle-même une nature anhistorique. L'audace nouvelle de la pensée, qui commence à poindre avec Herder, ne voit pas l'historicité de l'homme se détacher sur le fond de sa nature, qui demeurerait identique à elle-même. L'historicité ne signifie ni une limitation de l'idée de l'homme, ni l'une des propriétés de l'homme, mais son essence. L'essence immuable de l'histoire paraît plutôt consister en ce que la conscience que l'homme en tant qu'homme est libre est constamment en train de s'actualiser. Et il appartient peut-être aux expériences propres à notre époque de découvrir que le progrès dans la conscience de la liberté ne signifie pas une simple augmentation positive de la liberté dans le monde, mais que le combat de l'histoire pour la réalisation de la liberté fait tout autant surgir de nouvelles oppressions, et même que la conscience de la liberté s'affirme en une privation de liberté qui passe inaperçue.

L'histoire obéit à des lois aussi inexorables que celles de la science physique. Dès lors, l'historien peut, avec certitude, connaître et prévoir le cours des événements à venir.

MAIS...

Le physiciens peut prévoir les phénomènes parce que ceux-ci sont véritablement soumis à des lois invariables. Il n'en va pas du tout de même en ce qui concerne les évolutions fututres de l'histoire. Il ne saurait y avoir des lois qui régissent l'histoire car l'homme est liberté et imprévisibilité.

histoire

« lutte implacable contre toutes les variétés de l'idéalisme et de l'agnosticisme » (Lénine).

L'objet de l'histoire à la foisbilan d'une pratique collective et effort de découverte des lois ou structures de cette pratique, s'accompagne deconnotations affectives, sollicite des intérêts réels, qui introduisent en dernière instance un recours plus idéologiqueque scientifique.

le matérialisme historique rompt avec l'idéalisme historique des philosophies de l'histoire - donc desidéologies non scientifiques - et instaure la scientificité de l'histoire.

Cette thèse marxiste classique suggère quel'histoire n'a pu prétendre au statut de science qu'à la suite de l'introduction par Marx du « continent histoire » (L.Althusser) dans le champ de la connaissance objective.

Rupture épistémologique essentielle, puisque le marxismeélabore un système de concepts là où ne règne que l'organisation de schèmes idéologiques, consciemment reconnuscomme tels ou non.

C'est ainsi que l'histoire peut se trouver promue, par le marxisme, au rang de science positive.

Ily aurait selon cette thèse des lois de l'histoire.

3) L'agir humain est libre et imprévu.

L'essence historique selon Herder dans une Autre philosophie de l'histoire de l'homme ne se réduit pas au fait que son essence spécifique remplit en se déployant un champ de jeu laissé libre à cette fin par la nature, mais ce quifait l'excellence de la nature de l'homme, c'est de remplir ce champ par des variations toujours nouvelles.

L'attraitque présente l'histoire pour la connaissance provient de la richesse de cette imagination originelle et créatrice de larace humaine, qui alimente l'histoire humaine.

Cette richesse ne consiste donc pas seulement dans l'éventail desvariations par lesquelles s'actualise une disposition préalablement donnée, mais aussi dans le fait que la racehumaine acquiert constamment de nouvelles possibilités.

Ce que des hommes peuvent être s'enrichit constammenten raison de la conscience que l'homme a de lui-même comme être historique : qu'il se rapporte à ce qui fut en legardant, en l'admirant, en le rappelant à sa mémoire et en le glorifiant, ou au contraire en le rejetant, en ledétruisant, il est par là à la fois l'être du passé lointain et l'être qui vit dans son avenir comme grand horizond'attente et vaste champ de projets que son être formé par son histoire lui ouvre.

Concevoir l'histoire du mondecomme le développement de l'essence historique de l'homme, ce n'est donc plus concevoir un perfectionnementprogressif tendant à une perfection vers laquelle serait orientée l'histoire du monde, et ce n'est pourtant pas nonplus adopter un simple scepticisme désespéré qui, dans les hauts et les bas des changements historiques, aperçoitavec intérêt ou ironie les constantes morales originelles de la condition humaine.

Même quand Voltaire développel'idée d'une philosophie de l'histoire, la nature de l'homme qui se déploie dans l'histoire reste elle-même une natureanhistorique.

L'audace nouvelle de la pensée, qui commence à poindre avec Herder, ne voit pas l'historicité del'homme se détacher sur le fond de sa nature, qui demeurerait identique à elle-même.

L'historicité ne signifie ni unelimitation de l'idée de l'homme, ni l'une des propriétés de l'homme, mais son essence.

L'essence immuable de l'histoireparaît plutôt consister en ce que la conscience que l'homme en tant qu'homme est libre est constamment en trainde s'actualiser.

Et il appartient peut-être aux expériences propres à notre époque de découvrir que le progrès dansla conscience de la liberté ne signifie pas une simple augmentation positive de la liberté dans le monde, mais que lecombat de l'histoire pour la réalisation de la liberté fait tout autant surgir de nouvelles oppressions, et même que laconscience de la liberté s'affirme en une privation de liberté qui passe inaperçue.

Conclusion . Il semble difficile d'émettre des lois de l'histoire même si on institue l'histoire comme une science, comme unediscipline rigoureuse, mais dans la méthode.

Une science historique qui chercherait à démontrer à tout prix que l'agirhumain est déterminé par des lois serait dogmatique.

On remarquera la science marxiste de l'histoire et de Hegel, quiont certes façonné beaucoup d'esprit sont insuffisant pour rendre compte du caractère libre de l'agir humain.

Ledéveloppement des sciences humaines ont montré que l'objet des sciences de la nature n'était pas identique à celuides sciences de l'homme.

L'homme est être libre qui a justement la capacité du nouveau dans le monde.. »

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