Descartes(1596-1650): Sa Vie

Descartes est né en Touraine en 1596. Il est élève au collège des jésuites ou l’on enseigne la scolastique (Aristote et la bible sont les sources principales de cette enseignement philosophique, scientifique et théologique). Il est très apprécié de ses maîtres et bénéficiera d’un régime de faveur. C’est là qu’il commencera à méditer dans son lit, habitude prise et gardée toute sa vie. Il est pourtant déçu par son enseignement, la philosophie scolastique, pour Descartes, n’aboutit à aucunes vérités indiscutables. Il pense que seules les mathématiques démontrent ce qu’elles affirment. Il va donc chercher seule à partir de son expérience et réflexion personnelle d’autres sources de connaissances, que celles des livres et des collèges.  Il part pour la hollande ou là il s’engage dans l’armée du Prince. Il est plus spectateur que acteur, une sorte d’auditeur libre de guerre. Il s’occupe beaucoup des mathématiques avec le physicien Isaac Beeckman.  En 1619, il est au service du duc de Bavière. C’est là qu’il pourra commencer, logé sur les rives du Danube, ses méditations. Ces rêves l’avertissent qu’il est destiné à unifier toutes les connaissances humaines par une « science admirable « dont il sera l’inventeur. Ce n’est que neuf ans plus tard qu’il écrira un ouvrage (Règles pour la direction de l’esprit) dans lequel il soutient que l’unité de l’esprit humain doit permettre l’invention d’une méthode universelle.  Il refuse en 1633 de publier son traité sur le monde car Galilée vient d’être condamné. Bien qu’il vive en Hollande pays protestant, il préfère préserver la paix et attendra 1637 pour publier trois extraits de son œuvre scientifique. C’est la préface qui accompagne ces extraits qui restera célèbre : Discours de la méthode. Il veut préparer les esprits aux conséquences de sa méthode :l’existence de dieu , le primat de l’âme sur le corps et le mouvement de la terre autours du soleil, entre autre. Sa méthode repose sur les mathématiques.  En 1641 paraît Méditations métaphysique et en 1644 les principes de la philosophie dédiés à une princesse dont il est le directeur de conscience.  C’est au cours d’un voyage à Paris qu’il est mis en relation avec La reine Christine (suédoise) qui le réclame et après de nombreuses hésitations il part pour Stockholm en 1649 afin de donner des leçons de philosophie cartésienne à sa nouvelle disciple.  Il contracte une pneumonie, il n’aimait pas le froid. Il refuse toutes drogues et autres. Il meurt quelques temps plus tard en 1650.