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Descartes

Publié le 14/08/2012

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  • " Je ne puis faire voir ce qui est au fond d’un cabinet à des gens qui ne veulent pas entrer dedans pour le regarder " Mersenne, 21/01/1641.
  • Discours de la méthode: " Pour bien conduire sa raison et chercher la vérité dans les sciences " sous titre du Discours de la méthode.
  • " Le bon sens est la chose la mieux partagée: car chacun pense en être si bien pourvu, que ceux même qui sont les plus difficiles à contenter en toute autre chose, n’ont point coutume d’en désirer plus qu’il n’en ont "Discours de la méthode (page 33 de l’édition G.F. 1966)
  • " Car ce n’est pas assez d’avoir l’esprit bon, mais le principale est de l’appliquer bien " Discours de la méthode (page 33 de l’édition G.F. 1966)
  • " Jamais mon dessein ne s’est étendu plus avant que de tâcher à réformer mes propres pensées, et de bâtir dans un fond qui est tout à moi. " Discours de la méthode (page 44 de l’édition G.F. 1966). 
  • " Mais comme un homme qui marche seul et dans les ténèbres, je me résolus d’aller si lentement, et d’user de tant de circonspection en toutes choses, que, si je n’avançais que fort peu, je me garderais bien, au moins, de tomber. " Discours de la méthode (page 45 de l’édition G.F. 1966)
  • Les quatre préceptes de la méthode: " Le premier était de ne recevoir jamais aucune chose pour vraie, que je ne la connusse évidement être telle: c'est-à-dire, d’éviter soigneusement la précipitation et la prévention; et de ne comprendre rien de plus en mes jugements, que ce qui se présenterait si clairement et si distinctement à mon esprit, et que je n’eusse aucune occasion de le mettre en doute. La seconde, de diviser chacune des difficultés que j’examinerais, en autant de parcelles qu’il se pourrait, et qui serait requis pour les mieux résoudre. Le troisième, de conduire par ordre mes pensées, en commençant par les objets les plus simples et les plus aisés à connaître, pour monter peu à peu, comme par degrés, jusques à la connaissance des plus composés; et supposant même de l’ordre entre ceux qui ne se précèdent point naturellement les uns les autres. Et le dernier, de faire partout des dénombrements si entiers, et des revues si générales, que je fusse assuré de ne rien omettre. " Discours de la méthode (page 47 de l’édition G.F. 1966)
  • " Imitant en ceci les voyageurs qui, se trouvant égarés en quelque forêt, ne doivent pas errer en tournoyant, tantôt d’un côté, tantôt d’un autre, ni encore moins s’arrêter en une place, mais marcher toujours le plus droit qu’ils peuvent vers un même côté, et ne le changer point pour de faibles raisons, encore que ce n’ait peut-être été au commencement que le hasard seul qui les ait déterminés à le choisir: car, par ce moyen, s’ils ne vont justement où ils désirent, ils arriveront au mois à la fin quelque part, où vraisemblablement ils seront mieux que dans le milieu d’une forêt. " Discours de la méthode (page 52-53 de l’édition G.F. 1966)
  • " Mais, aussitôt après, je pris garde que, pendant que je voulais ainsi penser que tout était faux, il fallait nécessairement que moi, qui le pensais, fusse quelque chose. Et remarquant que cette vérité: je pense, donc je sui, était si ferme et si assurée, que toutes les plus extravagantes suppositions des sceptiques n’étaient pas capables de l’ébranler, je jugeai que je pouvais la recevoir, sans scrupule, pour le premier principe de la philosophie que je cherchais. [...] je connu de là que j’étais une substance dont toute l’essence ou la nature n’est que de penser, et qui, pour être, n’a besoin d’aucun lieu, ni de dépend d’aucune chose matérielle. En sorte que ce moi, c'est-à-dire l’âme par laquelle je suis ce que je suis, est entièrement distincte du corps, et même qu’elle est plus aisée à connaître que lui, et qu’encore qu’il ne fût point, elle ne laisserait pas d’être tout ce qu’elle est. [...] Et ayant remarqué qu’il n’y a rien du tout en ceci: je pense, donc je suis, qui m’assure que je dis le vérité, sinon que je vois très clairement que, pour penser, il faut être: je jugeai que je pouvais prendre pour règles générale, que les choses que nous concevons fort clairement et fort distinctement sont toutes vraies; mais qu’il y a seulement quelque difficulté à bien remarquer quelles sont celles que nous concevons distinctement. " Discours de la méthode (page 60 de l’édition G.F. 1966)
  • " Car elles m’ont fait voir qu’il est possible de parvenir à des connaissances qui soient fort utiles à la vie, et qu’au lieu de cette philosophie spéculative, qu’on enseigne dans les écoles, on en peut trouver une pratique, par laquelle, connaissant la force et les actions du feu, de l’eau, de l’air, des astres, des cieux et de tous les autres corps qui nous environnent, aussi distinctement que nous connaissons les divers métiers de nos artisans, nous les pourrions employer en même façon à tous les usages auxquels ils sont propres, et ainsi nous rendre comme maître et possesseur de la Nature. " Discours de la méthode (page 84 de l’édition G.F. 1966)
  • " Et si j’écris en français, qui est la langue de mon pays, plutôt qu’en latin, qui est celle de mes précepteurs, c’est à cause que j’espère que ceux qui ne se servent que de leur raison naturelle toute pure jugeront mieux de mes opinions que ceux qui ne croient qu’aux livres anciens. " Discours de la méthode (page 95 de l’édition G.F. 1966)
  • " Par méthode j’entend des règles certaines et faciles dont la rigoureuse observation empêchera qu’on ne suppose jamais pour vrai ce qui est faux, et fera que, sans se consumer en effort inutile s, mais au contraire en augmentant graduellement sa science, l’esprit parvienne à la véritable connaissance de toutes les choses qu’il peut atteindre. " Règles pour la direction de l’esprit (page 18 Vrin).
  • " Il n’y a donc point de doute que je suis, s’il me trompe; et qu’il me trompe tant qu’il voudra, il ne saura jamais faire que je ne sois rien tant que je penserai être quelque chose. De sorte qu’après y avoir bien pensé et avoir soigneusement examiné toutes choses, enfin il faut conclure, et tenir pour constant que cette proposition: je suis , j’existe, est nécessairement vraie, toutes les fois que je la prononce ou que je la conçoit en mon esprit. " Méditations métaphysiques - Méditation seconde: De la nature de l’esprit humain, et qu’il est plus aisé a connaître que le corps.
  • " ... je ne suis donc précisément parlant, qu’une chose qui pense, c'est-à-dire un esprit, un entendement ou une raison, qui sont des termes dont la signification m’était auparavant inconnue. " Méditations métaphysiques - Méditation seconde: De la nature de l’esprit humain, et qu’il est plus aisé a connaître que le corps.
  • " Mais enfin me voici insensiblement revenu où je voulais; car, puisque c’est une chose qui m’est à présent manifeste que les corps mêmes ne sont pas proprement connus par les sens ou par la faculté d’imaginer, mais par le seul entendement, et qu’ils ne sont pas connus de ce qu’ils sont vus ou touchés, mais seulement de ce qu’ils sont entendus, ou bien compris par la pensée, je vois clairement qu’il n’y a rien qui me soit plus facile à connaître que mon esprit. " Méditations métaphysiques - Méditation seconde: De la nature de l’esprit humain, et qu’il est plus aisé a connaître que le corps (fin).
  • " ... je conclus fort bien que mon essence consiste en cela seul que je suis une chose qui pense, ou une substance dont toute l’essence ou la nature n’est que de penser. " Méditations métaphysiques - Méditation sixième: De l’existence des choses matérielles, et de la réelle distinction qui est entre l’âme et le corps de l’homme.
  • " La nature m’enseigne aussi, par ces sentiments de douleur, de faim, de soif, etc., que je ne suis pas seulement logé dans mon corps ainsi qu’un pilote en son navire, mais outre cela que je lui suis conjoint très étroitement, et tellement confondu et mêlé que je compose comme un seul tout avec lui. Car si cela n’était, lorsque mon corps est blessé, je ne sentirais pas pour cela de la douleur, moi qui ne suis qu’une chose qui pense ; mais j’apercevrais cette blessure par le seul entendement, comme un pilote aperçoit par la vue si quelque chose se rompt dans son vaisseau. " Méditations métaphysiques - Méditation seconde: De la nature de l’esprit humain, et qu’il est plus aisé a connaître que le corps.
  • " Et je dois rejeter tous les doutes de ces jours passés, comme hyperboliques et ridicules, particulièrement cette incertitude si générale touchant le sommeil, que je ne pouvais distinguer de la veille; car à présent j’y rencontre une très notable différence, en ce que notre mémoire ne peut jamais lier et joindre nos songes les uns avec les autres, et avec toute la suite de notre vie, ainsi qu’elle a coutume de joindre les choses qui nous arrivent étant éveillés. " Méditations métaphysiques - Méditation seconde: De la nature de l’esprit humain, et qu’il est plus aisé a connaître que le corps.
  • " Je suppose que le corps n’est autre chose qu’une statue ou machine de terre, que Dieu forme tout exprès, pour la rendre la plus semblable à nous qu’il est possible... " Traité de l’Homme.
  • " La philosophie que je cultive n’est pas si barbare ni si farouche qu’elle rejette l’usage des passions ; au contraire, c’est en lui seule que je met toute la douceur et la félicité de cette vie." Lettre à Silhon, mars 1648.
  • " Et les démonstrations de tout ceci sont si certaines qu’encore que l’expérience nous semblerait faire voir le contraire, nous serions néanmoins obligés d’ajouter plus de foi à notre raison qu’à nos sens. " Principes de la philosophie – fin de la seconde partie.

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